Les masques mortuaires de Napoléon.

Dénomination du masque
Image
Origine supposée
Remarques
Antommarchi

Masque en bronze de l'édition de 1833, par les fondeurs Quesnel et Richard -
Exemplaire déposé à Mexico par Antommarchi (sous toutes réserves).

Il aurait été moulé par Antommarchi et/ou (?) Burton à Sainte-Hélène, le 7 mai 1821. Il est présenté au public en 1833. C'est le masque officiel de l'Empereur.
Arnott

Photos: Dominique T. - collections de la maison de Thurn und Taxis - exposition "1803 Regensburg, Wende in Europas Mitte" à Ratisbonne.
Il aurait été fait à partir d’une empreinte en cire prise clandestinement (à l’insu des membres de la suite de Napoléon) par le docteur Arnott dans la nuit du 5 au 6 mai. BRH le croit tiré du visage du comte Léon. A son retour d'Europe, Arnott aurait vendu son masque au Roi de Wurtemberg, Guillaume, pour la somme de 3000 Livres Sterling (soit 600 000 F environ...). Donc, entre 1823 et 1826...
Jérôme Bonaparte (son gendre) en serait devenu propriétaire à son tour.
D'après Mme Linden, spécialiste de l'histoire de ce masque.
En définitive, l'on sait qu'il a circulé trois exemplaires du masque Arnott. (Source)
Baden Lebendmaske
Aurait été moulé du vivant de l'Empereur, pour être remis à son fils. Visible en Autriche.
Vous trouverez des informations sur le Lebendmaske de Baden sur le site de Robert Ouvrard. (Source)
Burghersh
Variante du masque Antommarchi, présentée comme la plus ancienne
"C'est un masque de laboratoire", disait le baron de Veauce ! Sans doute que "le mouleur s'était fait modeleur". Bref, encore un mensonge d'Antommarchi... (Source)
Gilley
Les masques Gilley seraient des essais d'Antommarchi antérieurs au type classique. Il aurait servi de modèle au masque de la Malmaison Ce masque qui a appartenu au geôlier de Napoléon, Hudson Lowe, serait le moulage d'essai exécuté à Sainte-Hélène en 1821 tiré d'après le premier positif détruit. Il est considéré comme le plus ancien masque connu. Sont présentés deux moulages, un premier dit Gilley I (d'après le nom d'Alfred Gilley, mouleur) et un second dit type Gilley II, montrant une importante mutilation sur le côté gauche où manque l'oreille. De nombreux exemplaires en bronze furent fondus à partir de ce modèle. (Source)
Malmaison
Antommarchi Malmaison (Musée national du château de Bois-Préau); il est présenté comme étant le moulage original du masque mortuaire.
L’origine du masque mortuaire exécuté est controversée. Plusieurs médecins se disputant le mérite de la priorité de cette empreinte, avant ou après l’autopsie : Antommarchi, Burton ou Arnott ? Le masque actuellement conservé au Musée de l’Armée, provient des descendants d’Antommarchi, fixés au Vénézuela. Il est considéré comme authentique. (Source)
Noverraz
Ce masque, sur lequel se trouvent des poils de barbe, aurait servi de modèle au masque de la Malmaison ou serait issu du même moule. Le masque en cire dit de "Noverraz" n'a jamais été en possession de Valentin Noverraz.
Ce masque a été présenté en 1923 à M. Souvairan par Monsieur Louis Sandoz. Après son décès, Mme Elise Giroud, veuve Sandoz, l'a cédé définitivement à Monsieur Souvairan, le 5 juillet 1925.
Quelle est l'origine de ce masque ? (L'explication et la suite.)
RUSI Le masque du Royal United Service Museum de Londres - death mask of Napoleon
Véritable copie du masque mortuaire de Napoléon, d'après BRH (voyez ici) Vendu par William Reeves à Charles Alder dans les années 1930. Ce dernier le revend à l'Angleterre en août 1939. Il était déposé au Rusi (Royal United Service Museum) depuis quelques années. Quand cette institution s’est transformée en Royal United Service Institution, le masque a disparu, aux environs de 1972… Il réapparaît entre les mains d'un chirurgien américain, le Dr Corso en 1986. Revendu en 2004 à un acheteur américain qui désire conserver l'anonymat. Mais BRH est en rapport avec son fondé de pouvoir.



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