Surtout quand certains arguments frisent l'insulte (relisez-vous, s'il vous plait). Mais vous étes amusante, finalement.
C'est après tout une méthode comme une autre, mais qui n'a rien d'historique : elle permet tout au plus d'avoir le sentiment (bien léger) d'avoir raison. Ainsi que vous l'écrivez si subtilement : avec un minimum de culture, vous vous en rendriez compte.
Bien cordialement.
De grâce Marchand, épargnez-moi votre susceptibilité, surtout quand vous agissez de même de votre côté.
Car qui a commencé en prétendant que ceux qui défendaient Marie-Antoinette étaient des royalistes incapables de comprendre le sens de l'histoire et la beauté (sic !) de la Révolution ? Vous vous permettez, vous et le duc de machin-chose, de juger ceux qui ne pensent pas comme vous sans même les connaître et sans réellement prendre la peine d'étudier leurs arguments (car soyez honnête, vous n'avez pas vraiment lu ce que j'ai écrit dans mon précédent message, d'où, ce qui a pu vous choquer, ma référence à un "effort" de ma part, car je savais très bien que ce serait un cri dans le désert).
Votre façon de voir les choses est simpliste, reconnaissez-le.
Pour vous : pro-Marie-Antoinette = royalistes = gros incultes réac'
et anti-Marie-Antoinette = bons républicains = citoyens normaux et sains.
Or, heureusement, ce n'est pas comme ça que ça marche dans le monde des historiens !
Sachez que les préférences politiques d'untel ou d'untel n'ont AUCUNE importance.
Quand on est historien (et quand on a une morale certes

) on ne défend pas un "bord". On ne défend que la vérité. Et pour la défendre, il faut avoir étudier les événements sérieusement, et non pas se contenter du Malet et Isaac de nos cours de collège !
Vous avez vos avis, et votre sensibilité politique. Soit. Mais elle ne doit pas interférer dans ce débat, et surtout, ne croyez pas deviner la sensibilité politique de vos opposants sous prétexte qu'ils ne pensent pas comme vous. Car s'ils ne pensent pas comme vous, c'est qu'ils ont peut-être leur raison, vous ne croyez pas ? Ils ont peut-être eu sous les yeux des documents qui leur a fait changer d'avis sur la façon "officielle" de raconter l'histoire et qui fait qu'aujourd'hui, ils pensent comme ci plutôt que comme ça ?
C'est aussi ça la liberté que vous chérissez tant. Avoir le droit de dire que telle chose qu'on nous enseigne est fausse. Vous savez, la façon d'appréhender la Révolution a changé depuis quelques décénies. Le grand Jean Tulard, que j'ai eu la chance d'avoir pour professeur d'ailleurs, a été un des premiers a apporté un regard critique sur un événement qui semblait jusque-là tabou et sacré. Mais il ne faut pas s'arrêter là. Et si vous ne me croyez pas quand je dis que la Révolution était une dictature, essayez de vous souvenir comment se sont passées les premières élections au suffrage universel dans notre pays. C'est défrisant !
En dehors de ça, vous avez beau jeu de jouer les âmes blessées quand depuis le début, vous et d'autres ne vous gênez pas pour insulter Marie-Antoinette, sans même vouloir la connaître d'ailleurs. Il est toujours facile de critiquer les morts, ils ne sont plus là pour se défendre et faire valoir leurs arguments. Déjà qu'à l'époque, MA n'a pas pu se défendre contre les attaques ! Aujourd'hui que les esprits sont calmés (si si !), il est temps d'essayer de comprendre un peu ce qui s'est réellement passé, non ?
Bon, pour en finir avec Marie-Antoinette, on constate à son égard une chose très amusante, mais incontestable (et là, je crois que tout le monde sera d'accord avec moi, même les antis) :
Plus on apprend à la connaître, plus on l'apprécie !
Et inversement, moins on la connaît, et plus on aura de préjugés à son égard.
C'est marrant mais ça se vérifie à chaque fois, je n'ai encore jamais rencontré une seule exception. Et encore une fois, quel que soit le bord politique de chacun !!!
Une chose est sûr, Marie-Antoinette est quelqu'un qui ne laisse pas indifférent

Et après tout... la haine n'est jamais que l'autre côté de l'amour. Il suffit parfois de peu de chose pour transformer la haine en amour. Il est troublant de constater que, jusqu'au bout, cette reine si "mal-aimée" parvint à faire changer d'avis sur son compte certains de ceux qui apprenait à la connaître, même s'ils étaient au départ de francs républicains (par exemples des gardiens du Temple).
C'est une chose qui ne peut manquer d'éveiller l'attention et c'est là qu'il faut essayer de comprendre "pourquoi".
C'est un début de piste intéressant
Bien à vous.