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Certes oui : l'indépendance de la Belgique ne remettait pas en cause les intérêts britanniques, bien au contraire !
En tant que Belge, vous me permettrez donc de ne point lui en tenir grief.
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Talleyrand (votre autre grand homme) en fut pour ses frais...
Si par grand homme vous entendez personnage dont l'influence et le rôle furent prépondérants, j'accepte votre formulation.
Je ne voue aucune admiration particulière au prince de Bénévent, mais je reconnais volontiers ses talents de diplomate et sa brillante intelligence.
Qu'il ait cru bon de ne plus les mettre au service de Napoléon lorsqu'il jugea la politique et l'ambition de ce dernier nuisibles à la France est une autre histoire et résulte d'un conflit larvé entre ces deux forts caractères aux vues de plus en plus divergentes.
Il est toutefois indéniable que tant qu'ils surent s'entendre, il formèrent un redoutable duo politique.
