L'Énigme des Invalides

On sait qu'a l'ile d'elbe l'empereur ne comprenait pas du moins au debut que son epouse et son fils ne viennent pas le rejoindre....Une fois rentre en france pendant les 100 jours esperait il que ces derniers allaient enfin les rejoindre s'il s'etait maintenu en qualite de chef d'etat...ou pensait il qu'il faudrait aller les chercher "manu militati" a vienne? Une fois a st helene a t il espere un moment qu'ils les rejoindrait? a t-il fait des demarches dans ce sens..ecrivait il a son epouse ou meme a son fils sachant que les courriers seraient ouverts et MARIE- LOUISE lui repondait elle? CORDIALEMENT

Il n'a jamais été question d'aller chercher femme et enfant avec l'armée!
Et à Sainte-Hélène, il n'a plus été question d'un regroupement de la famille. Si Marie-Louise n'était pas venue en france, quand il était à nouveau à la tête de l'Etat, il est évident qu'elle n'allait pas aller le rejoindre sur une île loin de tout alors qu'il était déchu!!
Ils ne se sont pas écrit.

Si les cent jours avaient reussi MARIE LOUISE et son fils n'auraient ils pas ete oblige de revenir vivre avec lui? Concernant MARIE LOUISE qui est une femme mariee sans sentiments pour raison d'etat on peut comprendre.....Bizzare quand meme que l'empereur n'ai communique avec son fils certes jeune puisqu'il n'y n'avait que 10 ans en 1821 que par voie testamentaire (a remettre a mon fils quand il aura 16 ans....etc). IL parle de son fils au futur et a la 3em personne du singulier "il"...NAPOLEON n'a jamais ecrit une seule lettre a son fils en chargeant un de ses fideles compagons de lui faire parvenir a sa majorite a remettre en main propore pour echapper bien sur a la censure des autrichiens. une lettre ou il aurait dit "tu" a son fils ..a la 2 em personne du singulier....CORDIALEMENT PS: Idem pour ses 2 autres fils leon et waleewski

Il suffit de se référer à l'attitude de Marie-Louise lorsqu'elle apprit le débarquement à Golfe-Juan pour se rendre compte que, pour elle, les ponts étaient définitivement rompus avec son impérial époux.
Imaginer un échange épistolaire dans un tel contexte est illusoire.

AU jocker....vous me confortez dans ce que je dis pour MARIE LOUISE....Mais pour son fils? RIEN....et la ca me choque un peu....quelques lignes dans un testament.....Essayait il d 'avoir de ses nouvelles par les gens qui faisaient escale a st helene? "comment va mon fils...est il en bonne sante.....me ressemble t-il un peu" etc....Au fait les courriers de l 'empereur devaient etre decachetes et eventuellement censures par LOWE mais a t-il pu par des personnes devouees faire parvenir des lettres en france (sous le manteau) et pouvait il avoir acces a la presse anglaise ou francaise de l'epoque ,? histoire de savoir ce qui se passait dans le monde? Cordialement

Il lui était difficile d'avoir des nouvelles régulières de son fils, étant donné que les visiteurs devaient être agréés par Lowe.
La plupart d'entre eux étaient britanniques ou étrangers et rares étaient donc ceux en mesure de l'informer sur l'état de santé de l'Aiglon.
Napoléon n'avait donc que le portrait en pied d'Isabey (?) pour se consoler...

Pensez vous qu'il a aime cet enfant comme un pere.....ou bien simplement comme un objet de la perpetuation de sa propre personne....? CORDIALEMENT

Drôle de question !

Personne n'a jamais mis en doute les sentiments paternels de Napoléon pour l'Aiglon. Son absence s'est fait tristement sentir à l'île d'Elbe.

L'espoir de le récupérer a pu jouer un rôle dans sa décision de reconquérir la France...

La déception qui s'ensuivit explique sans doute -pour une part- l'abattement de Napoléon au moment de partir en campagne.

Après son abdication, la certitude de ne plus le revoir a encore accrû sa dépression !

Quels motifs a l'ile d'ELBE donnait MARIE LOUISE a NAPOLEON pour ne pas le rejoindre? Elle gagnait du temps? Etaitl il prevu qu'elle finisse par le rejoindre ...ou bien meme une visite avec un sejour une fois par an par exemple. Quand il etait empereur de l'ile d'elbe....avait il le droit en qualite de chef d'etat de voyager? Ou bien etait il deja de fait "prisonnier" dans son royaume d'operette? Pouvait il aller tres discretement a VIENNE voir sa femme et son fils? cordialement..

Marie-Louise prétextait des ennuis de santé l'obligeant à suivre des cures dans diverses stations thermales italiennes.
L'objectif était bien sûr de gagner du temps en donnant le change à Napoléon tout en s'adonnant aux ébats amoureux en compagnie de Neipperg.
Compte tenu du réseau d'informateurs dont il disposait, on peut supposer que l'Empereur ne fut pas longtemps le jouet de ce jeu de dupes.
Les déplacements à l'étranger lui étaient interdits; il était doonc confiné dans son île et une escadre anglaise croisait au large pour s'assurer de sa présence.
Au fil du temps, la surveillance se relâcha, ce qui permit l'évasion que l'on sait.