lebel a écrit :Le sort des juifs deportés interessait si peu Laval qu'il n'a pas cherché a en savoir plus ........et ce politicien madré et soupçonneux faisant confiance à une vague assurance d' Oberg !
Tu le prends pour un naïf et nous , pour des idiots
lebel a écrit :sur le sort immediat des deportés , massacres , travail forcé , mauvais traitements , même s' il ignorait la réalité de la Solution Finale ...........et Vichy n'a pas emis la moindre protestation sur les conditions de cette deportation ( les rafles , les camps , les trains ou l'on entassait dans des conditions inouies et inhumaines , femmes , enfants , vieillards , invalides )
Pour ce qui est du procés d'intention , ni De Gaulle , ni les Alliés n'avaient affaire aux allemands ..........Laval , oui , c'etait leur interlocuteur , leur pourvoyeur et leur executant , via sa police !
1) Les rafles en ZNO , dans les camps , villes et villages , furent menées avec zèle et rigueur , par la police , la gendarmerie , les autorités de Vichy qui , hors la presence des allemands , n'ont pas fait preuve du moindre laxisme ! lis donc Amouroux
2 ) les conditions de vie dans les camps et la misère physiologique etaient sans commune mesure avec l'epoque Daladier
Pendant l'été 42, toute personne un tant soit peu informée ne pouvait douter de la victoire finale des Alliés.
Donc, l'observation consistant à reprocher à Vichy d'avoir feint hypocritement d'ignorer le sort des juifs déportés, n'est pas recevable. Du moins, jusqu'à
la preuve contraire.
On n'alerte même pas la Croix Rouge pour pouvoir les contacter et les aider éventuellement dans leurs futurs "camps de travail".
boisbouvier a écrit :On n'alerte même pas la Croix Rouge pour pouvoir les contacter et les aider éventuellement dans leurs futurs "camps de travail".
La déportation des Juifs vers l'est (Pologne, Ukraine, Russie blanche...) relevait de la catégorie "déplacement de population" comme il en avait déjà existé dès la fin de la WW1 mais plus encore au début de la seconde et par conséquent il appartenait à la puissance organisatrice et réceptionniste de la déportation d'alerter les organismes humanitaires tels que la Croix-Rouge. Le faire à leur place eût constitué une offense diplomatique bien pire que le coup de chasse- mouche du Dey d'Alger en 1830 ou la dépêche d'Ems.
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