[color=#0000FF]Paul Rickier: Message 6 Nov. 10h15.
J'ai même demandé dans mon innocence

que un Charles Nogues pouvait organiser la résistance en partant de l'AFN, parce que j'avais trouvé qu'il voulait le faire, mais il semble qu'il avait changé d'idée au bout de quelques jours et qu'il a laissé arrester ceux du Massilia, comme Mandel? Alors j'ai trouvé entre autre qu'il avait laissé cacher des armes? auprès des "Goums"? pour les utiliser contre les Allemands quand le temps était nécessaire? Maintenant déjà un peu plus dans le "picture", je suis un peu douteux des sources de l'internet...d'autant plus en apprenant quelles passions ça peut enclencher encore dans des débats contemporains.[/color]
Noguès, comme la plupart des hauts responsables politiques et militaires de l'empire, a d'abord refusé d'accepter l'idée de la défaite et a affiché sa volonté de poursuivre le combat. Sans doute un vieux réflexe d'honneur militaire et de grandeur nationale, doublé d'une méconnaissance de l'ampleur de la débâcle en métropole... Confronté aux informations et questions envoyées par Weygand et Pétain, il se met à douter, et, trop respectueux de la hiérarchie pour rentrer en rébellion, il rentre dans le rang...
Comme la plupart des chefs militaires français de l'époque ! rappelons que l'appel de Weygand à l'armistice (14 juin ?) est soutenu par la totalité des généraux commandant des groupes d'armées ou armées... Les militaires qui rejoignent De Gaulle restent peu nombreux, et de grade peu élevé...
Ce qui n'a pas empêché la plupart de ces chefs militaires (Noguès, Weygand, Frère... et dans un autre style Juin, Giraud ou De Lattre !) de tenter, du premier jour de l'armistice juqu'au débarquement américain, de cacher des armes et de reconstruire en secret l'armée pour le jour de la revanche, quand, pensaient-ils, le moment serait propice et Pétain donnerait le signal...