Re: message 22 du 23 Septembre 8h30.
Cher Bruno,
voulez-vous m'excuser pour le délai dans mon réplique. En effet j'ai beaucoup lu le dernier temps pour l'affaire Gouguenheim, les déportations à Auschwitz, et aussi sur ce sujet ici. Je dois aussi encore une réponse élaborée au Duc de Reichsstadt sur le sujet du Ouest et à l'autre DDR sur la révolution russe (j'ai enfin les deux livres celui de Marc Ferro et celui de Orlando Figes). Mais je commence d'abord ici.
Sur votre phrase: "le premier ministre Chamberlain". J'admets que je l'ai mal compris. Et pourtant j'ai étudié pendant six ans le Latin et entre autre le syntaxe de la "phrase latine"

. Et je dois être encore plus prudent avec mes chicanes parce que mon français n'est certainement pas une exemple...Pour un érudite de la langue française comme vous ça doit être dur pour lire, quand je suis en hâte et je n'avait pas le temps de relire mes messages avant de poster, des mots comme "mais" au lieu de "mes" ou "parler" au lieu de "parlé"

Sans parler de la choix des "genres"...
Pour retourner au sujet de Chamberlain: il ne s' était pas conduit comme un complice des nazis (je retourne à ça dans la réponse sur la discussion avec le Baron de Percy), mais il s'était conduit presque comme vous avez dit d'abord: "Il faut avouer que dans cette affaire de Munich, les Anglais se sont conduits comme des débutants et nous ont traités comme des acteurs de second zone, sans aucun poids, ni aucune influence" Hmm sans "aucune influence". Quand les Tcheques mobilisaient...
Je prends toujours le livre de Wiiliam Shirer comme guide (et jusqu'à maintenant:-) je n'ai jamais rencontré dans mes autres recherches des choses contradictoires à ses théories. D'autant plus qu'il était un témoin oculaire et qu'il supporte presque chaque assertation avec une citation dite de "première source" (? pour le terme en français).
27 Avril 1938 Daladier pour des pourparlers avec le gouvernement britannique à Londres. Daladier demandait d'abord Gamelin quelle genre d'action militaire la France pouvait prendre, avec mobilisation comme première étape, envers l'Allemagne en faveur de la Tchècosolvaquie. Gamelin: La France n'avait pas de convention militaire avec les Tchèques dans leur pacte d'assistance mutuelle. Quand ils mobilisaient ils pouvaient prendre l'offensive, mais dans certains conditions (suit ces conditions). Dans leurs conférence du 28 et 29 Avril Daladier et même Bonnet étaient plus hardis que Gamelin. Daladier disait aux Britanniques que le but réel d'Hitler était d'employer les grievances des Sudètes comme prétexte pour détruire la Tchécoslovaquie pour assurer la domination sur le continent (suit les mots exacts de Daladier). Mais Chamberlain n'écouterai pas. En privé il avait déja fini la Tchécoslovaquie. (suit ses commentaires à sa soeur du 20 Mars 1938)
Bruno, j'ai encore beaucoup à dire (y compris vos lettres rouges: "les responsabilités de leur royaume pro-Nazi" En effet, comme d'habitude je supporte les mots de mon concitoyen le Baron). Je vais vous demonstrer pourquoi les Britanniques agissent comme ils aggisent et qu'on doit tout voir dans la "fenêtre" de ce temps "contemporain". L'histoire et les faits sont là et on doit les accepter dans le "cadre" du temps où ils se produisent je ne dis pas les "excuser" ou les "diaboliser"? C'est notre tâche, même comme amateur-historiens, dans mon humble opinion, de chercher les vraies coulisses des événements, que regrettables qu'elles puissent sembler dans notre perspective.
Cordialement,
Paul.