OEPL17 a écrit :Monsieur Bruno Roy-Henry de tendance naundorffiste se trompe en indiquant qu’aux pages 238 et 239 du livre« le dossier d’un grand procès » les auteurs de celui-ci parlent de l’abbé Jouy. Dans ces pages il n’est nullement question de l’abbé Jouy.
Combien de fois va-il falloir que je rectifie les dires des naundorffistes ?
Par contre Gruau dit bien dans « Appel à la conscience publique » tome I page 114 :
« Il(Naundorff) lui (Pauline de Tourzel) écrivit en conséquence. Un vieillard des plus respectables, âgé de quatre vingt quatre ans, qui avait reconnu le prince à des indices qui ne pouvaient pas le tromper, M Jouy, curé de Rambouillet, vint plusieurs fois communiquer à Mtre Jules Favre, des faits de la plus haute importance, en faveur de l’identité du prince. Entre autres, il lui affirma qu’il était présent, lorsque Pauline de Tourzel lut la lettre qu’elle avait reçue de lui, et, qu’après lecture elle dit :
« C’est bien véritablement le fils de Louis XVI ; mais ma position ne permet pas que je lui donne mon témoignage écrit.»
Son mari était attaché au gouvernement de Louis Philippe.»
Et Foulon de Vaulx l’un des co-auteurs du livre cité par Bruno Roy-Henry dit page 446 dans « Louis XVII ses deux suppressions »:
« Le comte de Béarn n’avait cessé d’exprimer le désir que sa femme ne se rencontrât point avec Naundorff. Louis XVII, au contraire sollicitait cette rencontre. Lassé de voir ses desseins contrariés, il se décida à écrire à cette autre compagne de ses jeux pour lui rappeler quelques unes des circonstances de leur enfance commune ayant échappé à l’attention publique : « C’est bien véritablement le fils de Louis XVI, s’écrit-t-elle, en lisant en présence de l’abbé Jouy sa lettre, mais soumise à la résistance de son mari, comment eût elle pu proclamer ouvertement sa conviction ?La Restauration avait donné à sa mère le titre de duchesse et la maison d’Orléans s’était attaché son mari. »
Et encore des argumentations fausses des naundorffistes !
En effet voici ce que disent dans leur livre Myriam et Gaston de Béarn « Louis XVII : la couronne du silence » page 245 :
« La marquise mère de Pauline, fille d’un duc et prince, Grand d’Espagne, n’avait certes aucun besoin, pour surcroît de sa haute noblesse de sang, de ce titre de duchesse à elle concédé par Louis XVIII soucieux de reconnaître son dévouement à la Famille Royale !
Quant au mari de Pauline, « attaché à la maison d’Orléans », voici qui est absolument faux : ancien chambellan de l’empereur Napoléon1er, depuis l’abdication, le comte de Béarn vivait dans la retraite, ne s’occupant pas de politique, témoignant au surplus un profond mépris pour la branche d’Orléans(Archives de famille du prince Gaston de Béarn et de Chalais)
Selon les naundorffistes , l’abbé Jouy aurait répété l’incident de la lettre à Jules Favre en 1874 et se serait déclaré disposé à en témoigner.
Or il est impossible que l’abbé Jouy ait rencontré Pauline de Tourzel, comtesse de Béarn à Rambouillet en 1834 : elle n’y mis pas les pieds depuis l’étape qu’elle y fit en 1830 lors du hâtif passage de Charles X et de sa famille, partant pour l’exil après son abdication(Archives de famille du prince Gaston de Béarn et de Chalais). Cette conversation que rapporte Jules Favre et dont se sont amplement servis les littérateurs naundorffistes, si réellement elle eut lieu , ne pourrait donc se situer que dans les tout premiers jours d’août 1830, date du passage de Charles X et de sa suite à Rambouillet, dans sa fuite vers l’Angleterre, c'est-à-dire à une époque où le prétendant prussien résidait à Crossen sur l’Oder, aux confins de la Silésie. Il n’arriva en France qu’en mai 1833.
En outre, vérifications faites aux Archives diocésaines de Versailles, voici la réponse, en date du 23/11/1959, de l’archiviste diocésain de Versailles, M. Lemoine :
« Pierre Jacques Célestin Jouy, né le 8/5/1790, à St Martin la Garenne(S et O), ordonné en septembre 1813. Vicaire à Montmorency et aux cathédrales de Chartres et de Versailles. Curé de Bazainville (1817), Verthueil)(1820), Ablis(1825) et Rambouillet (1830)
Il était d’assez mauvais caractère et eut de nombreux désaccords avec ses conseils.
A la fin de sa vie, il semble avoir été très affaibli et je doute qu’il ait pu avoir en 1874 un souvenir précis d’une conversation de 1834.Il mourut à Rambouillet âgé de 84 ans »(lettre adressée au prince Gaston de Béarn et conservée dans ses archives) »
Incapable en 1874 âgé de 84 ans, d’avoir un souvenir précis d’une conversation de 1834. Que dire, alors, d’une conversation de 1830, si elle eut vraiment lieu ? »
Cette mise au point de l’évêché de Versailles se passe de tout commentaire.
Chers amis, est-ce de l‘hypercritique de tabellion que de dévoiler les erreurs ou les mensonges des uns et des autres ?
Christian Crépin
OEPL17 a écrit :Il est plus que regrettable que Monsieur Bruno Roy-Henri ( qui sort ses griffes comme un lion blessé) fasse une mauvaise interprétation de mon message dans laquelle je n’ai jamais dit que la lettre a été reçue à Rambouillet. En effet dans ce message je n’ai fait que citer les écrits de divers écrivains. Et en final je posais la question suivante : « Est-ce de l’hypercritique de tabellion que de dévoiler les erreurs ou les mensonges des uns ou des autres ». Cette phrase veut bien dire ce qu’elle veut dire c'est-à-dire que je veux dévoiler les erreurs ou les mensonges des uns et des autres afin que la vérité historique soit révélée et c’est bien l’un des buts de tout forum historique.
BRH voit en Myriam et Gaston de Béarn des menteurs. C’est une accusation grave et il va falloir qu’il nous donne des preuves « béton ».
Il va falloir aussi qu’il nous prouve que le témoignage Jouy a bien existé.
Il est quand même plus que surprenant qu’un témoignage fantôme dont on n’a même pas l’original signé en due forme par l’intéressé lui même(l’abbé Jouy) naundorffiste qui était en contact avec les autres naundorffistes comme par exemple l’abbé Appert, n’apparaisse que 40 ans après sous la plume de Gruau de la Barre.
Il y a belle lurette qu’un naundorffiste comme l’était Jouy l’aurait signalé et que Naundorff et son entourage l’aurait proclamé haut et fort et en le faisant signer comme ils l’ont fait pour le témoignage de Mme de Rambaud .
Le témoignage de Mme de Rambaud figure dans tous les livres naundorffistes de l’époque et on lui a fait refaire (j’ai la photocopie du document autographe signé de sa main) après confiscation des 202 pièces.
Le témoignage de l’abbé Jouy montrant que Pauline aurait soit disant reconnu Louis XVII en Naundorff ( disons en passant qu’elle n’avait même pas rencontré) aurait du être pour les naundorffistes de l’époque une pièce maîtresse qu’ils auraient du faire refaire à l’abbé Jouy après la confiscation par la police de Louis Philippe en 1836 des 202 pièces,comme ils l’ont fait refaire à Mme de Rambaud. Par ailleurs on m’a déjà dit que ce dossier des 202 pièces était vide. J’aimerais savoir par les naundorffistes où est actuellement ce dossier vide et sa cote? Ce dossier vide n’est il pas encore une fable qu’on ait inventée.
Mtre Favre qui dit dans sa plaidoirie avoir rencontré plusieurs fois l’ Abbé Jouy , ne cite pas du tout ce témoignage. Et encore une fois c’est Gruau de la Barre qui est à l’origine de cette supercherie. D’ailleurs à la fin de sa vie il avait des accès de folie.
Par ailleurs il est déplorable (et c’est la 2ème fois que nous constatons cela) que BRH modifie ses messages d’origine en y gardant l’heure d’origine.
Ce procédé qu’il emploie pour des paroles qu’il a dites qui sont préjudiciables pour lui au vue des nouveaux messages faits par les utilisateurs du forum est intolérable par moi qui suis petit fils de huissier de justice et cousin germain maternel d’un avocat de Paris fils de mon oncle huissier de justice.
Ce n’est pas sa façon de faire qui lui permettra que je fréquente son forum suite au reproche qu’il m’avait fait de ne pas le fréquenter. J’aime mieux fréquenter d’autres forums qui n’ont jamais fait ce genre de chose.
OEPL17 a écrit :Si certains savent lire dans mes pensées quand je cite un texte c’est qu’ils ont des dons de voyance. S’ils ont vraiment ces dons de voyance que nous serions heureux qu’ils viennent nous combler le trou noir des années 1795 à 1810 de Naundorff Christian Crépin
OEPL17 a écrit :On m’accuse de ne pas me comporter en historien et que mon accusateur emploie lui m^me des « si »i (comme par exemple quand on dit si elle possédait encore un domicile parisien) on mettrait Paris en bouteille.
Ce que je veux c’est la preuve que le prêtre Jouy était chez Pauline et la preuve que cette lettre de Naundorff a bien existé.
Je veux voir aussi la photocopie de cette lettre avec la mention de l’adresse et le cachet de l’envoi. par la messagerie de l’époque.
Il y erreur encore une fois d’interprétation de mes paroles. Jules Favre ne peux avoir rien inventé pour cette lettre puisqu’il n’en a jamais parlé .C’est Gruau qui en a parlé mais qu’on relise mes messages sapristi !
Quand aux témoignages des Béarn( Myriam et Gaston exclus) nous allons rire ensemble :Un vrai régal :
En effet voici ce que je relève dans le témoignage de 4 ème main de Blanche de Béarn, arrière petite fille de Pauline de Tourzel :
« Pauline de Tourzel reconnut Naundorff pour être Louis XVII à plusieurs faits, notamment à un secret échangé dans la voiture de la fuite de Varennes connu d’elle seule et de la famille royale. »
Par ailleurs le témoignage indirect de 3ème main du père Joseph franciscain à Pau du 5/10/1895 est identique quand il rapporte ce que le prince de Béarn lui a dit :
« Lorsque la famille royale s’enfuyait à Varennes, Mlle de Tourzel qui en épousant plus tard mon grand père est devenue ma grand-mère était assise dans la voiture à côté du jeune dauphin ils eurent une conversation intime. Or lorsque Louis XVII vint à Paris en 1833 pour se faire reconnaître, ma grand-mère le reconnut parfaitement par ce qu’il lui rappela dans tous les détails et la fuite de Varenne et la conversation qu’ils avaient eue entre eux dans la voiture »
Mais il y a un énorme problème à ces témoignages car Pauline de Tourzel ne faisait pas partie du voyage de Varennes !
Quand on voit aussi que la sœur Marie Véronique(née Blanche de Béarn qui rapporte que le 21/1/1794 dans la nuit 2 jours après avoir quitté ses fonctions de précepteur, Simon serait venu faire célébrer clandestinement par un prêtre insermenté une messe pour Louis XVI, la Reine et Elisabeth alors qu’ Elisabeth a été guillotinée 4 mois après on ne peut que rire( Source Marquis de Roux mais de Roche s’est bien gardé d’indiquer Elisabeth)
Je n’ai jamais dit que les 202 pièces n’existaient pas. Ce que je voulais savoir c’est la cote du dossier comportant la chemise vide actuellement où se trouvaient ces pièces.
Et puis on nous donne aussi des témoignages fantômes (pas de témoignage écrit et signé par le curé Jouy.) Il faudrait croire sur parole un nommé Gruau que Naundorff a fait Comte de la Barre, son âme damné
Quand on voit que les naundorffistes n’ont pas relevé le défi que je leur ai formulé de me fournir les preuves que les soient disant lettres que Naundorff a écrit avant 1830 ont bien été reçues par les destinataires,
Quand on voit aussi l’affirmation de Naundorff disant qu’au Temple il n’y avait pas de serins alors que nous avons la preuve qu’il y en a eu,
quand on voit Naundorff plaçant un corps de garde au 1er étage du Temple à une période ou le corps de garde n’existait plus au 1er étage,
quand on voit Naundorf qui dit être dans les combles du Temple en plein hiver 1794-1795 alors que nous savons qu’il gelait pendant cet hiver,
Quand on voit que ses écrits ne sont que des mensonges et un véritable roman faisant intervenir des personnes inconnues( et même certaines dont on cache le nom) dans des lieux inconnus,
Quand on voit certains de son entourages dont la spécialité est l’intrigue ,
Quand on voit que personne n’a pu produire un document daté d’avant la reconnaissance de Mme de Rambaud prouvant que le Duc de Normandie avait bien un naevus maternus à sa cuisse gauche,
Quand on voit que le cadavre de Naundorff qui était conservé pendant un mois d’août où la température n’excédait pas 14° (donc pas de gaz) et vu que l’inoculation avait bien prise sur les 2 bras du petit duc de Normandie (d’après les documents officiels d’archives et les journaux de l’époque), vu que la capacité de régénération des cellules est identique sur les 2 bras ( médecin Stuyt) , ne portait que les traces d’inoculation que sur un seul bras,
on ne peut que déduire que Naundorff est un imposteur.
Chou d'amour a écrit :Enfin bref, si Naundorf et les Naundorfistes comptent sur cette piste déjà très hasardeuse pour prouver quoique ce soit, Louis XVII est tranquille
Antonio a écrit :Bonsoir
Comment vous pouvez combler le trou noir des années 1795 à 1810 de Naundorff , si vous (les historiens français) vous refusez de faire les recherchez en Italie?
On sait que Naundorff (Louis XVII) a ete en italie : Rome,Venise, Trieste , Ancone.
Les memoires de Naundorff avant d'arriver en Paris et s'intossiquer, sont concordants avec les evenements que on a trouvé ici.
La vie de Naundorff en Paris, sa correspondance parisienne etc, est du tout insignifiant .
Par contre les memoires avant de venir en Paris sont la seule chose interessant dans ce affaire du temple.
Disons que Naundorff est devenu un " imposteur" grace à sa cour de Naundorffiste fanatiques , qu'il se sont inventé des "pieces" justificatifs faux.
Ce sont les Naundorffistes que ont fait devenir Naundorff un imposteur.
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