Message très bas de plafond de Savinien. Venant après force foudres modératrices contre le seul Mike92, il va être intéressant de voir s'il est réprimé par Raguse ou Narduccio :
(...) pour l'encyclique, on se moque bien de ce que dit le texte à la virgule près. Hitler et les nazis s'en moquaient bien également et s'ils l'ont lu (ce dont je doute très fort), ils n'en ont pas fait l'exégèse pour déporter des prêtres. Le contenu de l'encyclique est connu et ne fait aucuns doutes, n'en a fait aucuns à l'époque. Bref, ce ne sont pas quelques billevesées comme vous le proposez qui vont apporter à la discussion. De plus, qui êtes-vous pour vous opposer aux autres traductions proposées (et jamais mises en doutes- l'intérêt de falsfifier l'un des deux textes ?) ? Car quelque soit ce que vous proposez, l'exemple du titre entre autre, ne sont d'aucun intérêt ici => le sens reste le même. car dans une traduction, ce qui importe est le sens du texte, pas le mot à mot. De toute façon, je préfère largement me fier à une traduction reconnue qu'à votre inestimable et inconnue personne.
Pour le reste, vous critiquez dans le vent, sans jamais apporter la preuve de ce que vous avancez et quand vous le faites, vous vous trompez fort grossièrement. Alors un peu de modestie dans votre ton serait plus que de mise.
Toujours le pli odieux des "chevau-légers", usurpant le rôle de la modération d'une part et faisant monter le ton d'autre part, comme si dans les deux cas ils se sentaient à l'abri de toute sanction ou remarque.
Sur le fond, à part la revendication de ne pas lire les textes et de se contenter d'extraits archi-connus, on constate toujours la même volonté intégriste (c'est le cas de le dire !) de faire droit à une défense du Vatican face au nazisme, à la fois convenue et tout de même un peu extrême. Pie XI et XII auraient vraiment tout bien fait. Cela ressemble de plus en plus à Pétain, vu par un Michel Boisbouvier
http://www.delpla.org/forum/viewtopic.php?f=41&t=285 .
Je confirme que Mike a bien raison de mettre l'accent sur le concordat, péché littéralement originel, mais je signale (et souhaite qu'on lui signale) que les recherches récentes (en gros, depuis 2000) confirment l'intuition qu'avaient déjà quelques chercheurs (et que je répercutais en 1993 dans
Churchill et les Français http://www.delpla.org/article.php3?id_article=348 ) qu'il y a un abîme entre Pie XI et Pie XII... du moins pendant les trois dernières années du pontificat du premier nommé.
La dernière période de Pie XI n'est en effet pas sans analogie avec la prédication, au même moment, de Churchill : Hitler devient l'ennemi principal, au détriment, si l'on peut dire, de Staline. Ce qui trompe à cet égard (et m'avait trompé en 1993), c'est la quasi-simultanéité de
Mit brennender Sorge avec l'anticommuniste
Divini Redemptoris, promulguée six jours plus tôt, en 1937. En fait, le pape rappelait son anticommunisme dans des termes déjà cent fois employés, pour bien montrer qu'il n'y renonçait pas... et pour concentrer ensuite, jusqu'à sa mort deux ans plus tard, tous ses coups contre le nazisme. Il fut même bien près de saisir la "main tendue", en France, par Maurice Thorez !
Pacelli, alors, suivait de mauvaise grâce et, s'il est vrai que
Mit brenneder Sorge est de sa main, cela ne doit pas faire oublier qui avait passé commande.
Une confirmation peut en être trouvée dans les événements d'Espagne : Pie XI bat froid à Franco et refuse toute idée de croisade, alors même que prêtres et religieuses tombent par milliers. Pie XII, élu pile à la fin de la guerre, n'est pas long à saluer une "victoire de la foi".