Bruno Roy-Henry a écrit :
Lentz est un administrateur, voire un "politique"... Mais pas un chercheur ! Et un écrivain... de justesse ! Il se murmure qu'il soigne son écriture au jus d'ânesse !!!
il faut savoir raison garder...

écrivain, historien ou non... il a quand même un réel talent d'écriture, on ne peut nier la qualité de ses derniers ouvrages (que j'ai lu avec intérêt) : sa biographie de Joseph, et la mort de Napoléon apprise dans l'Europe de 1821
à propos de Joseph, Lentz donne des noms de banques italiennes à cette époque... or, on a pu écrire (c'est le grand maréchal Bertrand, sauf erreur) que Cipriani "détenait des fonds considérables" dans des banques génoises... (une piste de recherches possible)
ceci dit, il se dit en "off" que Thierry Lentz n'aime pas chercher dans les archives... c'est un peu gênant pour un historien, mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'il embauche pour cela des arpètes, ou pire des "prête-plume" (comme ont dit maintenant dans la novlangue politiquement correct... même la vénérable Académie Française s'y met)
Lentz a une formation de juriste, en Droit public sauf erreur... il est assez logique somme toute de le retrouver dans une fonction "administrative" à la Fondation Napoléon, et accessoirement prof à l'ICES (la fac catho de La Roche sur Yon, portée sur les fonds baptismaux par Philippe de Villiers)
Bruno Roy-Henry a écrit :
Pour en revenir à Cipriani, il est évident qu'il avait moins de quarante ans à sa mort. Le masque en témoigne. C'est le visage d'un trentenaire. Par conséquent, la fable du JB au Guano doit être rejetée.
Jean-Baptiste Cipriani, né en 1773 à Guagno, n'était pas Cipriani Franceschi. les délires de MM. Macé et Paoli sont définitivement écartés.
Il convient donc de rechercher ailleurs qu'en Corse du Sud, la commune de naissance de Cipriani.
et pourtant... à Guagno et sa région (c'est la piève de Vico, sauf erreur) le patronyme Cipriani était très répandu à cette époque... certains éléments (top secret, que je garde sous le coude) plaide en faveur de ce village de la montagne corse, comme patrie du maitre d'hôtel
