Au fil des échanges, il est apparu une objection majeure sur un autre forum, de la part d'un personnage assez déplaisant, connu pour résider à Sèvres, en forme de question (comme quoi, il arrive que "le diable porte pierre") : s'agissant de la substitution des cendres de l'Empereur Napoléon, pourquoi ne pas contacter les autorités britanniques ?
Vous pensez bien que cette question m'a déjà été adressée. La réponse est simple. J'ai écrit à la Queen Elisabeth II à Buckingham Palace et à Tony Blair, 10 downing-street, en 2001. Je n'ai jamais reçu de réponses...
S'agissant de mes contacts avec les Anglais à ce sujet, ils n'ont jamais dépassé les échanges avec des journalistes qui ont bien voulu s'intéresser à la question. C'est surtout en 2007 que les contacts ont été les plus importants. Mais la réponse des autorités françaises a dû satisfaire ces journalistes. Je n'en ai plus aucune nouvelle. Les relances sont restées lettre morte.
Albert Benhamou m'a un temps prêté son concours pour mieux connaître le contenu des archives anglaises. Il en a tiré un ouvrage qui a été présenté ici. En outre, j'ai été en contact un temps avec Michael Siballis, historien canadien anglophone. Celui-ci en a tiré un article sur le complotisme, nullement à la hauteur du sujet...
J'ai eu également des rapports avec un membre de la chambre des Lords, Sir Albert Sloman. Ce dernier, aujourd'hui décédé, m'avait laissé peu d'espoir. A son avis, les autorités anglaises ne bougeraient pas le petit doigt, tant que les autorités françaises n'accepteraient pas elles-mêmes de se saisir de la question. C'est frustrant, mais logique.
http://www.telegraph.co.uk/news/obituar ... loman.htmlJe ne possède plus de contacts en Angleterre. N'étant que médiocrement anglophone, et encore moins anglophile, l'aire culturelle anglo-saxonne m'est quelque peu étrangère. C'est certainement une carence, mais nul n'est parfait. Cependant, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues si certains pensent pouvoir s'entremettre ou prendre les contacts nécessaires...
Ps : en outre, il convient de signaler que la thèse d'une inhumation impériale à Westminster n'est pas mienne, mais celle de Georges Rétif de la Bretonne. Je n'adhère pas complètement à cette thèse : c'est seulement - à mes yeux- une hypothèse, même si c'est la plus vraisemblable. Mais pour le distinguer, encore faut-il m'avoir lu, ce qui n'est pas le cas de la plupart des détracteurs qui sévissent là-bas...