L'Énigme des Invalides

La "vieille" lui portait chance disaient les grognards. Et ce n'est pas faux si l'on regarde les dates. Après décembre 1809, rien ne va plus...

Donc, j'aime Joséphine. Et ses admiratrices...

Dans cette affaire, c'est la raison d'Etat qui a primé.
Il fallait impérativement péréniser la dynastie impériale.
Si douloureuse soit-elle, cette épreuve a vu les sentiments personnels être relégués au second plan.
Le sens du sacrifice dont fit preuve l'Impératrice en la circonstance est d'autant plus admirable.

Au fond, il aurait été préférable de faire adopter le petit Léon par Joséphine... Marie-Louise n'a été qu'une source d'ennuis.

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Très juste, cher Bruno, et de cette façon, l'Empereur aurait certainement continué à voir briller "sa bonne étoile" ...

Une admiratrice de l'Impératrice.

Pour illustrer ce qui précède, ces quelques lignes de Napoléon, rédigées quatre jours après le divorce, à celle qu'il a tant aimée :



Trianon, 19 décembre 1809, 7 heures du soir



A l’Impératrice Joséphine, à Malmaison



Je reçois ta lettre, mon amie. Savary me dit que tu pleures toujours; cela n'est pas bien. J'espère que tu auras pu te promener aujourd'hui. Je t'ai envoyé de ma chasse. Je viendrai te voir lorsque tu me diras que tu es raisonnable et que ton courage prend le dessus.



Demain, toute la journée, j'ai les ministres.



Adieu, mon amie, je suis triste aussi aujourd'hui; j'ai besoin de te savoir satisfaite el d'apprendre que tu prends de l'aplomb. Dors bien.