L'Énigme des Invalides

Je pense que l'Empereur savait parfaitement bien les causes du désastre. En particulier, sa propre responsabilité... Liée au fait qu'il n'avait plus la vigueur de ses trente ans. Le général Bonaparte n'aurait pas perdu la bataille de Waterloo. Cette conclusion qui est mienne depuis longtemps serait assurément celle de Napoléon s'il pouvait parler aujourd'hui...

Mais il y a eu d'autres éléments, comme le climat de méfiance et de doute que faisaient régner ses subordonnés. Et comme la carence de Grouchy qui demeure en partie inexplicable, tout comme la faillite de la transmission des ordres... On peut en déduire que -quelque part- il y a eu trahison. Mais les preuves manquent, comme souvent en histoire... Les auteurs (dans la supposition de cette trahison) ont eu tout loisir pour en faire disparaître les traces...

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"Tant que les Français constitueront une Nation, ils se souviendront de mon nom."

Napoléon.

Certes, l'Empereur a dû se faire une idée des raisons de la "non-victoire" ; mais si l'on médite sur sa propre réflexion, à savoir que, selon Lui, TOUT était réuni pour nous conduire à la Victoire, il reste légitime de penser que des éléments lui ont échappés pour que la lumière se fasse complètement sur cette grande inconnue de la fin de son règne ...

La véritable raison de la défaite, Il se l'était expliqué en énumérant les divers facteurs qui, ne fonctionnant pas comme d'habitude, entravèrent le déroulement des opérations.

Mais là où Il a dû s'interroger jusqu'à son dernier jour, c'est la raison de toutes ces défaillances ...

Défaillance dans la transmission des ordres, défailance dans leur application, manque de confiance des principaux lieutenants du Grand Homme.

Son physique pouvait être atteint, mais son esprit était resté vif et efficace.

Bonsoir à Tous !

Waterloo, défaite militaire, mais victoire morale, je crois en ceci car le sinistre Congrès de Vienne, rassuré d'avoir abattu le Grand Homme, par sa politique liberticide poussa les Peuples d'Europe à la révolte et chez beaucoup de ceux-ci l'Ombre de l'Empereur était présente dans leur marche vers la Liberté et l'Unité, je pense particulièrement à l'Italie.

Cordialement

Sébastiani, peut-etre mais la cohésion nationale, au fil des années, s'était forgée aussi chez les ennemis de Napoléon, ce qui m'étonne à Waterloo c'est que l'ennemi n'était pas nationalement homogène alors que l'armée de Napoléon était redevenue complètement nationale meme si elle avait été levée à la hate (ce qui était le cas pour l'adversaire aussi sauf qu'au total, il avait le surnombre et qu'en cas de défaite à Waterloo, il restait les Russes et les Autrichiens).

Au fait, sait-on ce que faisait Grouchy quand les Prussiens arrivèrent à Waterloo, que fit-il après la défaite avec ses 30.000 hommes?

Bien à vous.

Au fait, sait-on ce que faisait Grouchy quand les Prussiens arrivèrent à Waterloo, que fit-il après la défaite avec ses 30.000 hommes? (Reischtadt) ...

Ce 18 juin 1815, ce qu'il reste de l'Armée impériale se replie, poursuivie par la cavalerie prussienne, l'Empereur se retire à Paris avec quelques fidèles, dont le général Drouot.

A l'aube du lendemain, 19 juin, Grouchy organise les quatre divisions qu'il commande en trois colonnes d'attaque, dans le but de marcher sur les troupes de Thielmann.
Faisant charger sa cavalerie, les Prussiens sont enfoncés et délogés de leurs positions ...

L'ennemi, ainsi bousculé par les Français, ne peut que refluer dans le plus grand désordre.

Grouchy poursuit donc les Prussiens, mais il s'inquiète en même temps de n'avoir aucunes nouvelles de l'Empereur par le biais d'officiers envoyés vers Lui...

Pendant que Thielmann, conforté par l'annonce de la victoire alliée à Mont-Saint-Jean, fait marcher des troupes contre Grouchy, Vandamme de son côté, rejette les Prussiens hors de la ville, les talonnant avec sa cavalerie.

C'est dans ce contexte tumultueux que Grouchy se trouve avisé, par un officier de l'état-major de l'Empereur, que Waterloo est perdu.

Il aurait pu rebondir et poursuivre en attaquant les arrières de l'ennemi, mais une fois de plus, il a préféré ignoré la carte de l'audace pour jouer l'extrême prudence en réunissant tous ses généraux afin de leur donner les ordres nécessaires pour une retraite.

En espérant, Cher Duc, avoir apporté quelques éléments de réponse à votre question.

Avec à peine 30.000 hommes face à des adversaires nettement supérieurs en nombre et dopés moralement par la victoire acquise à Mont-Saint-Jean, c'était assurément la solution la plus sage.
Ce jugement péremptoire sur la valeur de Grouchy est donc inique !

Ce jugement péremptoire sur la valeur de Grouchy est donc inique ! (joker)

1) Je ne juge pas, je donne un avis qui est le mien et qui se trouve être tout aussi respectable que le vôtre.

2) Il n'est pas péremptoire ; la preuve, vous y apportez une objection.

3) Quant aux solutions "sages", à la guerre ce n'est pas forcément l'idéal, loin s'en faut, et les militaires audacieux ont la plupart du temps été récompensés de leur capacité à adapter leur comportement aux plans d'une bataille inopinément controversés par l'urgence de circonstances nouvelles.

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Napoléon.

On peut certes se livrer à toutes les hypothèses imaginables, les whaf it sont très à la mode.
Mais très sincèrement, je vois mal ce qu'aurait pu faire Grouchy afin de renverser la vapeur alors que le gros de l'armée française était en pleine débandade
Ni le courage, ni la valeur militaire du maréchal ne peuvent être mis en cause : son comportement lors des combats de Wavre en font foi.
Dans des circontances difficiles, sa retraite fut un modèle du genre.
En outre,il resta fidèle à l'Empereur dans la défaite alors que l'on ne peut en dire autant de beaucoup d'autres.
Je ne vois donc pas matière à lui faire grief de quoi que ce soit.

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Napoléon.