Edouard Driault disait que
dans les temps difficiles, on appelle instinctivement Napoléon. Les faiblesses appellent la force, comme les tempêtes appellent le pilote ...Aujourd'hui, qu'en est-il de cette "grande Nation" appellée France ?
Ne se retrouve-t-elle pas souvent en détresse, faute de pilote ?
N'a-t-elle point trop souvent subi l'incompétence de faibles à son bord ?
Ne formulons-nous pas au fond de nous-mêmes, dans ces moments de profondes réflexions où l'homme doit se regarder avec honneteté dans le miroir de son âme : "Ah ! Si seulement Napoléon était là !" ...
Au lieu de cela, certains hommes que le pouvoir a propulsé aux sommets, étrangers aux vicissitudes et aux rouages grinçants de la vie, pour éviter parfois d'avoir à penser que dans l'Histoire, leur Histoire, un Grand Homme a fait bien plus et bien mieux, avec des moyens bien moindres, hé bien ces hommes là préfèrent jouer l'indifférence, quitte à renier leurs origines ...
La démonstration est flagrante, quand, lors de splendides commémorations des plus grandes victoires de Napoléon, tel Austerlitz, on préfère s'attacher à fêter en grandes pompes ... Trafalgar ...
Triste constat de ne savoir reconnaître humblement qu'un Grand Homme nous a laissé tant de bienfaits dont nous jouissons encore et toujours aujourd'hui ... y compris ces hommes du Pouvoir qui n'ont de grandeur que par l'échelon sur lequel la Société a décidé de les hisser...
