L'Énigme des Invalides

Lu dans Jules Cesar à la page 119, Robert Etienne



Amicalement

" Exprimez-vous "

Que voulez-vous faire ? Un parallèle entre César et Napoléon ? Il a été mené à de nombreuses reprises, et par de grands auteurs...

Déjà par Chateaubriand, puis Thiers. Madelin a écrit quelque chose aussi.

Des hommes de lettres également. Stendhal, il me semble...

Napoléon en parlait lui-même. Mais préférait Alexandre !

Lire et étudier les réponses des intervenants.

Amicalement

Le parallèle me surprend surtout parce que l'auteur fait venir Bonaparte pour éclairer le cas de César, ce qui assez curieux comme démarche. Qu'un biographe de Bonaparte insiste sur le précédent césarien, soit, mais en revanche il me semble que l'historien doit éviter autant que se peut d'inverser le sens (chronologique) des références...

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"...au milieu des vents, de la pluie et du fracas des flots, Bonaparte rendit à Dieu le plus puissant souffle de vie qui jamais anima l'argile humaine" (Chateaubriand, MOT)

il me vient une chose a l'esprit :

Impossible de faire une semblable entre Napoléon et César !

( époque différente, contexte aussi . . . )

Comparaison n'est pas raison.
Je me méfie toujours de ce type de démarche au cours de laquelle on finit généralement par dire tout et n'importe quoi, y compris son contraire.
Comme le signale Sébastien, la Rome Antique n'était pas l'Empire et il serait vain de se livrer à un exercice dialectique sur ce sujet.
Je laisse ce soin à ceux que cela amuse.

Bien vu joker !

Napoléon et César sont tous deux de grands hommes qui marqueront les siècles.

En effet,
mais pas de la meme maniére !

Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette comparaison, même si on parle aussi de césarisme bonapartiste - sans compter les succès militaires, l'activité, l'introduction de l'idée monarchique... Je m'intéresse surtout aux contextes bien différents qui ont vu l'émergence du pouvoir de ces deux hommes, à savoir, évidemment, la Révolution pour Napoléon. Napoléon a rétabli l'ordre en France puis s'est battu pour la sauvegarde des acquis de la Révolution. Il y a vraiment une dimension prométhéenne qui me paraît bien moindre chez César.