Merci pour ces précisions Chantal !
Mais comme le signale NapNap, les connaissances médicales de l'époque n'étaient pas assez évoluées que pour considérer l'arsenic comme médication.
Dès lors, ce poison que l'on a coutume d'appeler "mort aux rats" n'a pu être administré que dans un but funeste.
Rappelons que Montholon, en sa qualité d'intendant, gérait les stocks d'arsenic livrés à Longwood et qu'il pouvait donc y avoir accès quand il le voulait sans éveiller le moindre soupçon, puisque ce produit était censé lutter contre les rats, hôtes indésirables des lieux.
En outre, il est très intéressant de constater que tous les Mémoires des membres de l'entourage impérial attestent le fait que le vin de Constance est uniquement réservé à Napoléon. Tous, sauf ceux de Montholon !

Charles mentionnera même que personne ne pouvait empoisonner l'empereur, tout simplement parce que lui-même faisait l'essai de toute chose en goûtant d'abord. Mais en omettant de parler du fameux vin de Constance...
Pourquoi s'abstient-il également de signaler que Napoléon déjeune tout seul ? Et que c'est justement lors du déjeuner qu'il consomme de ce vin ?
Plus que de simples détails, ces omissions s'avèrent être, avec le recul, de véritables indices...
La culpabilité de Montholon me semble donc évidente !
