Rose, je vous assure qu'au début de l'interview, Ferrand contredit Drucker, en lui disant qu'il pose des questions, mais que lui, Ferrand,
amène des certitudes. Certes, il dit le contraire un peu plus tard mais c'est la première affirmation que je récuse. (ClaudeM) ...
Je ne pense pas que Franck Ferrand se contredise.
Le fait qu'il mette en parrallèlle le mot "certitudes" au mot "questions" tend à souligner le fait qu'il se trouve, lui-même, bien plus aux prises avec les détracteurs, en développant le bien-fondé de ces certitudes, que Michel Drucker qui ne fait que s'interroger, et l'interroger ...
Ne nous méprenons donc pas : les certitudes évoquées ne constituent pas la Vérité, celle-là même que nous recherchons, mais elles nous guident.
Pour exemple, le fait que la sépulture de l'Empereur à Sainte-Hélène ait été revisitée représente une certitude que nous ne pouvons pas nier ; pour autant, ce fait, à lui seul, ne prouve pas la substitution.
La nuance est subtile, mais il convient de la percevoir afin d'éviter une mauvaise interprétation des propos de Mr Ferrand, en détournant sa propre pensée de son objectif qui reste la recherche de la Vérité par l'exploitation des moyens aujourd'hui mis à notre disposition.