![]() Le 15 décembre 1840, un cortège imposant conduit l'Empereur vers sa dernière demeure : les Invalides, à Paris. Napoléon reposera donc désormais, selon son vœu, " sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français qu'il a tant aimé ". Oui, mais…. En 1840, donc, les Anglais autorisent les Français à rapatrier le corps de Napoléon, jusque là enseveli dans la vallée des géraniums, à Sainte-Hélène. Les Français exigent de pouvoir ouvrir le cercueil lors de l'exhumation. Il faut être certain qu'il s'agit bien là de l'Empereur. Les témoins présents notent tout ce qu'ils voient, font des croquis. Et là, les problèmes commencent. En effet, Georges Rétif de la Bretonne d'abord et Bruno Roy-Henry ensuite se sont penchés sur les témoignages de 1821 d'une part (lors de l'inhumation) et de 1840 d'autre part (lors de l'exhumation). Et ils ne concordent pas. Voici les principales contradictions: * Les décorations * Les bas de soie, mis en 21 et manquants en 40 * Les bottes décousues identiquement aux deux pieds alors que tout le reste est en parfait état de conservation * Les éperons manquants * Le corps en meilleur état de conservation en 40 qu'en 21 * Les dents d'une parfaite blancheur en 40 * La barbe et les cheveux qui repoussent * Les vases baladeurs (contenant le cœur et l'estomac) * Les jambes fléchies en 40 * Le nombre de cercueils
Résumé du Compte rendu de la réunion
sur le thème de la mort de Napoléon tenue le 12 juin 2008 à 18h dans les salons de l'Hôtel Méridien Montparnasse à Paris Catherine Napoléon et Charles Napoléon remercient les participants de leur présence et précisent les motifs qui les ont conduits à organiser cette réunion. Ils se déclarent personnellement intrigués par les contradictions, les zones d'ombre et le manque de correspondance des documents mis à jour par les historiens depuis de longues décennies. En leur qualité de membres de la famille Napoléon, ils veulent contribuer à apporter des réponses, particulièrement aux questions suivantes : - De quoi l'Empereur Napoléon 1er est-il mort ? - Sa dépouille repose-t-elle bien là où on la vénère ? Il est de leur devoir, en un siècle où l'évolution des techniques scientifiques permet d'obtenir des réponses précises, de les mettre en ouvre avec le concours, d'experts historiens, de médecins, de juristes et de toutes personnes de bonne foi, mues par le seul intérêt de la recherche de la vérité historique. Ils veulent placer ces recherches hors de tout sensationnel que ce genre de travaux entraîne inévitablement. Il est fait un tour de table qui permet à chacun de se présenter. Les historiens Jacques Macé et Bruno Roy-Henry sont invités à livrer leurs analyses. L'un est convaincu de la présence du corps de l'Empereur aux Invalides, l'autre non. Ils exposent longuement leurs raisons et arguments, et tous deux conviennent qu'il est nécessaire d'obtenir des réponses scientifiques et qu'il faut contribuer à les rechercher. En l'absence d'expert sur les causes du décès de Napoléon, la question est réservée pour une prochaine réunion. Toutefois, le Docteur Pieri, médecin, souligne cependant qu'il y a une incompatibilité entre un corps « en bonne santé », voire obèse, et la thèse d'un cancer de l'estomac, maladie qui implique une extrême maigreur du malade. Maître Jean-François Prévost, avocat, fait le point sur les évolutions du droit liées aux progrès scientifiques (recherches ADN en particulier) et évoque les nouvelles règles de bioéthique. La volonté du cercle familial est nécessaire en vue de procéder à toute étude sur les corps des ancêtres défunts. Maître Jean-Paul Thibault, avocat, rejoint ces conclusions et indique que la question relève aussi du droit administratif, car la tombe est un monument national. Le professeur Lucotte présente ce qui peut être attendu d'une étude ADN, en particulier de l'ADN mitochondrial - celui suivi par les lignées féminines - et la technique de « l'empreinte génétique », moyens qui lui paraissent pouvoir être mis en ouvre. Plusieurs intervenant évoquent l'intérêt d'une comparaison entre les divers cheveux prélevés du vivant de Napoléon. Mme Naturel, conservatrice des Musées de Châteauroux, indique que le Musée Bertrand en détient. Par ailleurs, un fragment d'épiderme prélevé lors de l'exhumation de 1840 est conservé dans un médaillon au Musée de l'Armée. Une comparaison des éléments ADN pourrait servir de première étape avant toute démarche en vue de l'ouverture du cercueil des Invalides. L'Assemblée se sépare en adoptant les décisions suivantes : - Ténue d'une prochaine réunion le 11 septembre 2008 dans un lieu qui reste à préciser - mais pourrait être la mairie de Puteaux - - Mise en place d'une association pour connaître la vérité sur la mort de Napoléon 1er. Les avocats veulent bien préparer les statuts. - Il est décidé d'entreprendre la comparaison des « restes » (fragments de cheveux, épidermes etc..) disponibles avant et après la mort de l'Empereur avant de lancer toute autre démarche. - Les initiateurs de la réunion prépareront les démarches en vue d'accéder à ces reliques et se chargeront d'obtenir d'autres fragments en vue d'établir un « profil » génétique de comparaison chez les actuelles descendantes par les femmes. - L'assemblée souhaite traiter en même temps la problématique des causes de la mort de l'Empereur. ***
Après un départ en fanfare, et la réunion du 11 septembre 2008 (à laquelle je n'ai pas assistée), la volonté affichée par le prince et sa soeur s'est diluée dans les difficultés, les revirements, les divisions et -pour tout dire- les pressions diverses et variées... De ce fait, l'association projetée ne fut pas constituée. Jacques Macé joua un rôle important, en qualité de représentant de la fondation Napoléon, surtout pour tempérer la volonté d'aboutir du prince. La princesse Catherine passa outre et fut reçue successivement par le président Sarkozy , puis par le général Bresse (ceci a été relaté par ailleurs). De mon côté -toujours en accord avec elle- je réitérais ses propres démarches, mais de manière officielle. Ce qui n'aboutit qu'à une fin de non-recevoir... A la suite de quoi, la princesse Catherine prit ses distances avec la question, considérant qu'elle ne pouvait aller plus loin. L'activation de l'association fut conditionnée à l'apparition d'un élément nouveau. L'affaire du Gaulois et des 12 porteurs, l'étude du death mask par le professeur Lucotte et la révélation des poils ayant le même ADNmt que celui de Laetitia, ne furent pas considérés comme pouvant constituer l'élément déclencheur. Voilà comment l'élan initial fut détourné pour se heurter à l'iceberg des certitudes officielles !!! Mais l'esquisse de cette association existe toujours. Si vous souhaitez qu'elle se constitue finalement, préinscrivez-vous à l'Association des Défenseurs de Napoléon (ADN). L'ASSOCIATION ![]() Nous formons le projet de constituer une association dont le but serait d'obtenir l'expertise ADN du morceau de derme de l'Exhumé détenu par le Musée de l'Armée et l'ouverture du sarcophage de faux-porphyre des Invalides. Si tous ceux qui partagent, comme nous, le souhait de connaître la Vérité se pré-inscrivent, nous pourrons bientôt devenir une force non négligeable. Faites-nous connaître votre opinion et si votre souhait rejoint le nôtre, écrivez-nous à l'adresse de notre courriel: Pour des raisons évidentes, nous vous saurions gré de nous indiquer votre nom, votre prénom, votre adresse complète et votre date de naissance. Si vous désirez être tenu au courant des actions prévues et des dernières nouvelles ou, tout simplement, donner votre avis ou échanger des idées avec d'autres personnes partageant le même but - c'est à dire connaître la vérité - n'hésitez pas, inscrivez-vous sur le forum et venez nous rejoindre. Cela n'engage à rien. Merci à vous tous! L'équipe de l'A.D.N. |