Loïc Bonal a écrit : Heeresgruppe C :
- 1. Armee :
--- IX. Armeekorps :
----- 25. Infanterie Division (active).
----- 33. Infanterie Division (active).
----- 71. Infanterie Division (2. Welle).
--- XII. Armeekorps :
----- 15. Infanterie Division (active).
----- 34. Infanterie Division (active).
----- 52. Infanterie Division (2. Welle).
----- 79. Infanterie Division (2. Welle).
--- Generalkommando der Grenztruppen Saarpfalz :
----- 6. Infanterie Division (active).
----- 9. Infanterie Division (active).
----- 36. Infanterie Division (active).
----- Grenz-Infanterie Regimenter 125, 127, 129, 132, 142 et 152 (Grenzwacht einheiten).
----- Maschinengewehr Bataillone 10, 13 et 14.
--- Réserves/unités sous commandement direct de la 1. Armee :
----- 75. Infanterie Division (2. Welle).
----- 209. Infanterie Division (3. Welle).
----- 214. Infanterie Division (3. Welle).
----- 223. Infanterie Division (3. Welle).
----- 231. Infanterie Division (3. Welle).
----- 246. Infanterie Division (3. Welle).
----- Panzer Jäger Abteilung 525.
- Réserves/unités sous commandement direct du Heeres Gruppe C :
----- 76. Infanterie Division (2. Welle).
----- 251. Infanterie Division (4. Welle).
----- 253. Infanterie Division (" " ").
----- 254. Infanterie Division (" " ").
----- 255. Infanterie Division (" " ").
----- 256. Infanterie Division (" " ").
----- 260. Infanterie Division (" " ").
----- 262. Infanterie Division (" " ").
----- 263. Infanterie Division (" " ").
----- Panzer Jäger Abteilung 652.
NB : attention, il s'agit là de l'ordre de bataille au 1er septembre 1939, alors que l'offensive de la Sarre débute, si mes souvenirs sont bons, vers le 8 ou le 10. L'ordre de bataille est donc susceptible d'évolution au cours de cette période (mais à la marge à mon avis).
NB 2 : seule la 1. Armee est concernée par l'offensive française. La 5. Armee défend la frontière germano-hollandaise et une partie de la frontière germano-belge ; la 7. Armee défend le Rhin. Comme on le voit, les Allemands ont de suite négligé la menace des Etats du futur Benelux, et ont concentré leurs meilleures formations face aux Français (1. et 7. Armeen), particulièrement en Sarre (sept divisions d'active, quatre de première réserve et cinq de deuxième réserve, renforcées d'importants éléments des gardes-frontières, sur des positions fortifiées établies en profondeur et doublées de positions de campagne dès les premiers jours de la guerre).
NB 3 : les unités d'active sont d'un très bon, voire d'un excellent niveau d'instruction et d'équipement, et elles sont de plus complètement concentrées ; les unités de première réserve (2. Welle) sont d'un bon niveau général, et bien équipées, tout en étant déjà concentrées ; les divisions de seconde réserve (3. Welle) sont d'un piètre niveau et équipement, et elles sont encore en voie de concentration ; les divisions de complément (4. Welle) disposent d'un personnel assez jeune, mais très peu formé, et sont mal équipées, tout en étant encore en cours de concentration. Quant aux formations de gardes-frontières, elles ne sont que peu équipées de matériels lourds, mais connaissent parfaitement le terrain, sont jeunes, instruites et motivées.
BRH a écrit :Aucun renfort n'est susceptible de renforcer cette portion du front avant la fin de la campagne de Pologne."
BRH a écrit :Sans négliger la valeur de l'obstacle qui nous est opposée, il est évident qu'une mobilisation commencée à temps, suivie d'une concentration débutant dès le 1er septembre 1940, devait nous permettre de disposer d'au moins 30 divisions opérationnelles à cette date, dont 20 d'active au minimum.
En l'état, nos pièces de 105, de 155 et de 75 étaient suffisantes pour aveugler les blockhaus ou casemates qui nous étaient opposées, le tir de neutralisation étant obtenu par les 75 tractées ou par ceux des B1 bis. (102 disponibles pour l'offensive)
Le canon de 47 des chars D2 (90 sur le front), était indiqué également.
On doit mentionner les 9 chars C également disponibles avec leur 75 sous tourelles.
Ces 201 chars "lourds" auraient pu être précédés de 300 chars R.35 environ. Pour des opérations "dynamiques", à la limite de ce que nos généraux étaient capables de faire.
Plusieurs centaines de FT.17 étaient suceptibles d'appuyer notre infanterie (pas si dépassés que ça pour aider à la prise de tranchées...).
Loïc Bonal a écrit :Mais sinon, nous tombons d'accord : avec une concentration maximale de tous nos effectifs disponibles le 10 septembre 1939, infanterie, chars, artillerie, attaquant avec des méthodes de combat interarmes, nous pouvions sans doute nous emparer de la Sarre, voire même pousser au-delà du Rhin, avant le retour des divisions allemandes de Pologne.
Mais justement, ce serait oublier les limitations de l'armée française à cette époque, qui ne désire pas concentrer tous ses moyens au même endroit pour assurer la protection de ses phases de mobilisation et de concentration (héritage des plans établis entre 1873 et 1914) contre une attaque ennemie brusquée (ne pas oublier que les Allemands mobilisent avec une semaine d'avance sur nous !), qui n'y connaît pas grand chose à la coopération interarmes et pour laquelle la concentration des moyens blindés sur un point d'application offensif est strictement inconnue.
Mais sinon, nous tombons d'accord : avec une concentration maximale de tous nos effectifs disponibles le 10 septembre 1939, infanterie, chars, artillerie, attaquant avec des méthodes de combat interarmes, nous pouvions sans doute nous emparer de la Sarre, voire même pousser au-delà du Rhin, avant le retour des divisions allemandes de Pologne.
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