Bonjour à tous,
LA CAPITULATION DE QUÉBEC.
Le procès-verbal du Conseil de guerre tenu à Québec, le 15 septembre 1759.
Rappelons les faits:
Voici la version officielle
Selon un article paru dans le Dictionnaire biographique du Canada, le 15 du mois de septembre 1759, M. de Ramezay reçoit une requête des bourgeois de Québec, le suppliant de capituler. De Ramezay convoque un conseil de guerre où on décide la capitulation. Un procès-verbal des délibérations fut tenu dont le texte intégral est reproduit dans le LIEN.
Cette prise de décision de capituler fut faite en l'absence et à l'insu du Gouverneur M. de Vaudreuil ,du Chevalier de Lévis et de son second de Bougainville.
Voici comme se présentait la situation en ce 15 septembre 1759:
-Deux corps d'armées n'avaient pas encore été engagés. Le troisième s'était joint aux deux premiers, de sorte que l'armée d'environ de 13000 à 15000 hommes étant en surnombre sous le commandement du Chevalier de Lévis, était sur le point de refouler l'ennemi.
Dispositif de la défense: --L'artillerie disposée sur les remparts était toujours en action soumettant l'armée anglaise à un feu nourri, gardant ainsi l'ennemi éloigné de la place, selon des sources anglaises.
-La voie principale de ravitaillement de Batiscan à Québec était toujours ouverte, et gardée par l'armée de Bougainville.
Pour revenir à ce procès verbal de ce Conseil de guerre tenu à Québec, le 15 septembre 1759, le préambule est rédigé dans ces termes:
Aujourd'hui le 15 du mois de septembre 1759, M. de Ramezay, lieutenant pour le Roy au gouvernement de Québec ayant jugé nécessaire d'assembler le Conseil de guerre des principaux officiers qui composent sa garnison pour délibérer sur les moyens de défense de la Place." Il convenait dans son préambule
"que la place était en mesure de résister quelque temps par son artillerie et ses munitions si la partie des vivres s'était toujours trouvée abondante." C'est la seule allusion que l'on fit de l'état de la défense et presque aucune allusion à l'état de l'armée.
Comme coïncidence en ce 15 septembre parvient au conseil de guerre une pétition de la part de 24 notables de la ville demandant de capituler toujours prétextant disette des vivres. (Voir la requête des marchands et bourgeois de Québec.)
Comme on le mentionnait auparavant, il n'est fait aucune mention dans ce procès verbal de l'état des armées, de ses effectifs, des effectifs de l'ennemi, de la protection et même de l'existence des voies de ravitaillement pour s'en tenir à un seul thème, soit la rareté des vivres.
Il ne fut aucunement question de la fin éventuelle du siège, et du retrait forcé de la flotte anglaise. En fait, il n'y a eu aucune allusion que l'armée anglaise devait envisager d'appareiller dans les quinze jours qui allaient suivre. Chaque habitant de la ville de Québec et des environs était conscient que les Anglais devaient quitter la place en raison de la saison tardive.
La manoeuvre de l'appareillage des quelque 180 navires allait être de plus en plus ardue en raison des hautes marées d'automne. ( 5m.) D'après les évaluations de l'amiral Saunders, on ne devrait pas aller au delà du 20 septembre pour mettre en branle la flotte. D'ailleurs c'était la hantise des soldats anglais à bout de nerf de rester pris dans les glaces. et d’être à la merci surtout des miliciens.
C'est ainsi que le 18 septembre 1759, Ramezay capitule. Lévis ne peut cacher son indignation: «Il est inouï que l'on rende une place sans qu'elle soit attaquée ni investie, alors que cette campagne allait se terminer glorieusement.
LE LIEN:
Résumé de la situation.
Le texte du procès-verbal
http://www.geocities.com/vailcour/Docplaines-6A.htm
A qui était destiné ce récit?
Cordialement