par BRH » Lundi 12 Mai 2008 08:51:47
Tiré du site sur la ligne Chauvineau:
13 janvier 1930 : première hypothèse émise par la commission d'études de la défense nationale pour la constitution d'une ligne de défense pour protéger la capitale.
17 mars 1931 : le Général Gamelin donne l'ordre d'étudier une ligne de défense de la région de Paris.
26 juillet 1939 : le général Billotte précise le rôle et l'urgence des travaux.
Septembre 1939 : reprise des études et débuts des travaux sous la direction du Général Chauvineau.
Début juin 1940 : arrêt des travaux à l'approche des troupes allemandes.
A partir de septembre 1939, devant l'offensive éclair de l'armée allemande en Pologne, l'État-major Français décida la mise en chantier d'ouvrages de défense complémentaires et fit procéder à la construction de nombreux petits blockhaus réalisés par la main d'œuvre militaire (plus communément appelés ouvrages MOM), là ou la ligne Maginot semblait la plus faible, notamment dans les régions frontalières du Nord de la France. Dans le même temps, il fut également décidé la réalisation d'une position de défense de la région parisienne appelée plus communément "Ligne Chauvineau", du nom de son concepteur, et dont l'étude avait débutée dès 1931. Il s'agissait de créer une ligne de défense antichar susceptible d'arrêter des engins motorisés et de couvrir Paris.
Il n’était pas envisagé de construire une organisation défensive complète telle qu’elle est prévue dans les règlements généraux avec ses trois lignes décalées : Ligne d’Avant Postes, Ligne Principale de Résistance, Ligne d’Arrêt mais simplement de réaliser une Ligne Principale de Résistance unique. Début des travaux en septembre 1939.
Réalisation confiée au Général Chauvineau.
Développé de 130 km.
Suit l'Oise de Conflans-Sainte-Honorine à Précy-sur-Oise, le cours de la Nonette, les lisières Nord des bois de Baron et de Betz, la Grivette et le canal de l'Ourcq jusqu'à la Ferté-sous-Jouarre.
Constituée par :
Environ 300 blockhaus.
14 km de fossés antichars.
L'organisation des lisières.
Des zones inondables le long de la Nonette et de la Grivette.
La mise en place de barrages de tétraèdres.
La destruction des ponts.
Il n'était pas prévu de doter cette position d'armes spécifiques mais elle devait être équipée, le moment venu, avec l'armement organique des troupes chargées de la défense de la position. Les ouvrages furent donc étudiés en vue de recevoir la mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 ou le canon antichar de 25mm SA-L Hotchkiss modèle 1934. Cet armement fut complété à partir de 1940 par des emplacements pour des pièces de marine de 47mm et de 65mm.
La "Ligne Chauvineau" allait connaître l'épreuve du feu notamment dans les secteurs de L'Isle-Adam et d'Ormoy-Villers ou se déroulèrent de violents combats.
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !
Napoléon