Paul Ryckier a écrit :Re: Message du 19 Février (Ce n'est pas facile de répondre sur un message qui est à la première partie, car on ne voit que les derniers messages. J'ai dû l'imprimer la première partie pour le voir ensembe avec ma réponse)
Bruno,
l'histoire de la politique d'autonomie:
Politique des "mains libres" supporté par Albert I. Peur d'être pris par l'accord Franco-Belge militaire et le Locarno Pact dans un conflit entre l'Allemagne et la France. Depuis 1931 le Ministre des Affaires étrangères est pour un interpretation restrictif vis à vis de ses obligations internationales. Les Français comme Pétain et Daladier pensaient d'entrer en Belgique en cas d'une guerre avec l'Allemagne par exemple pour la Pologne, même dans la phase diplomatique de tension.
Dans toutes ces tensions avec aussi des tensions entre la préposition pour une ligne de défense envers l'Allemagne sur les grandes fleuves de l'Escaut et de la Meuse, soutenue par le commandement suprème de l'armée, comme par le Roi Albert et entre la proposition d'une défense directement aux frontières soutenue par les Wallons de l'Est de la Meuse (mêmes tous le Wallons).
Et alors le roi Albert était mort à Marche-les-Dames (tué selon un livre récent: "La Chute du Roi". Mais on ne sait pas par qui).
Alors c'est une lourde heritage que Léopold III recevait de son père.
En Mars 1934. Conversations entre Léopold III et quelques de ses ministres: sujet: la politique d'indépendence.
Pour la prolongation du service militaire on avait deux grandes obstacles: les Socialistes, qui avaient quand même un ministre plus pragmatique (en faveur de la course indèpendentiste) Paul Henri Spaak et les partis Chretiens Flamands, qui voulaient être independant de la France.
Pour la prolongation de la service militaire on devait alors diminuer l'accord Franco-Belge et chercher par exemple via Spaak de convaincre les Socialistes. Après ça il était possible de commencer avec la politique d'autodermination. Et pour ça on avait besoin d'une machine militaire plus robuste et de la prolongation du service militaire.
La nouvelle politique était initiée par Van Zeeland, Spaak et le Roi.
La nouvelle politique était relevée par le Ministre des Affaires étrangères Spaak 20 Juillet 1936 pendant une conférence de presse internationale. Spaak était confronté après avec l'opposition de son parti socialiste. La presse internationale ne faisait pas grand bruit de cette nouvelle politique.
Alors le 9 Septembre Paul Van Zeeland précisait de nouveau la nouvelle politique, aprés une conférence avec Léopold.
14 Octobre 1936. Le speech du Roi dans le conseil des ministres pour supporter la politique de l'indépendance et de la prolongation du service militaire. Le support des ministres était complèt, même de Vandervelde, le leader socialiste. Et on a décidé de le publiér pour le peuple.
Grosso modo tous les journals étaient pro. Seulement quelques journals francophones Liberales étaient réticent. Complétement contre étaient des journals Wallonnes, qui étaient pour une coopération avec la France.
En Décembre la nouvelle politique et la prolongation du service militaire devenaient octroyées par le Parlement.
Mais les réactions dans l'étranger étaient foudroyantes. Ministre Spaak essayait de calmer les réactions anglaises et françaises en disait que ça ne voulait pas dire que la Belgique partait de toutes ces obligations internationales comme le SDN ou le Pact de Locarno.
Le gouvernement britannique après une journée approuvait la nouvelle politique, mais pas la France. C'était une grande désillusionnement pour le gouvernement du Front Populaire de Léon Blum. La presse française était presque histérique.
La Belgique ne voulait être une nation garante, mais une qui recevait des garanties des grands.
En Avril 1937 on avait une déclaration conjointe du Royaume Uni et de la France: la Belgique avait à défendre son propre territoire et ne laissait pas utiliser son territoire par des agresseurs contre un autre état. La Belgique voulait augmenter la capacité de son défense et restait dans le SDN. La Belgique était exempt de ses obligations envers le Pact de Locarno. Les deux étaient garant même avec de l'aide militaire si la Belgique était envahie. En Octobre l'Allemagne faisait le même (sic).
Parce que les obligations de l'adherence à la SDN restaient, on se demande : quoi avec le droit de passage? Par exemple par la France? Quelques jours après la déclaration des deux, Spaak disait que dans aucun cas le droit de passage pouvait être "commandé" à la Belgique et en tous cas le passage devait être une action commune avec la Belgique.
Cordialement,
Paul.
Et alors le roi Albert était mort à Marche-les-Dames (tué selon un livre récent: "La Chute du Roi". Mais on ne sait pas par qui).
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