[...)Concernant le "témoignage" en question, il est de 3e ou 4e main, puisqu'il s'agit, si je me souviens bien, d'une phrase prononcée par une bru d'un comte Wurmbrand, petit-fils ou arrière-petit-fils de Béatrice Massimo, et qui n'était pas à Frohsdorf à l'époque où le coeur s'y trouvait.
D'ailleurs, l'ensemble de cette émission est d'une insigne mauvaise foi, et "collectionne" les petites phrases destinées à démontrer une thèse choisie a priori. C'est le contraire de la méthode scientifique.
M. Delorme fait allusion à l'émission de Canal Plus que nous avions trouvée assez objective.
Pour la perforation : où M. Bories en a-t-il entendu parlé, ailleurs que dans son imagination fertile ?
Quelles sont ses sources ?
Voir le coeur piqué, témoignage dorval, cité par Delorme lui-même !!!
http://www.empereurperdu.com/tribunehis ... .php?t=395Pour s'en tenir aux documents, d'après la photo de 1895, il semble bien en effet que le fil de laiton qui retenait le coeur était surmonté par un petit élément métallique "décoratif", mais où M. Bories a pris qu'on avait "vissé" cet élément sur le coeur lui-même ?!! quelle horreur !
Même réponse...
Quant au mode d'attachement dudit fil de laiton, nous ne l'avons pas étudié lors des prélèvements de 2000, ne voulant pas détacher le coeur du bocal (comme on le voit dans le documentaire réalisé par la société de production Gédéon).
Pour autant que je me souvienne, le haut du coeur est simplement percé d'un minuscule trou par lequel passe le fil métallique. Ce qui a sans doute permis de "décrocher" le coeur en 1895, puis de le raccrocher facilement, lors du passage "dans la cravate" que vous évoquez.
Suppositions concernant l'état du coeur en 1895...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !
Napoléon