par BRH » Mercredi 07 Novembre 2007 11:56:57
On fête encore ici ou là le quatre-vingt-dixième anniversaire de la Révolution d'Octobre, alors que les victimes du communisme ne cessent de réclamer justice, mais nulle part encore n'a été organisé un procès du communisme à l'instar du nazisme...
Idéalement, le communisme a été décrit par Thomas More.
Le communisme est un système utopique.
En vue d'un bien général, il suppose le malheur individuel...
Et ce n'est pas le stalinisme que nous décrivons là, c'est-à-dire ce qui peut arriver de pire à un pouvoir communiste...
Non, car il n'y a guère de différences entre le léninisme et le stalinisme: Le pouvoir de Lénine est certes "collégial", mais -en fait- tous respectent Lénine: c'est le "Vieux", le leader charismatique de la Révolution...
Il n'en demeure pas moins que le parti est totalitaire et que tous les aspects de la vie des Russes doivent être contrôlés par le Parti ! ça, ce n'est pas Staline qui l'a inventé... Et Mao ? Léniniste ou Stalinien ? Dans les faits, les Chinois n'ont pas vraiment vu la différence !
En définitive, c'est absurde de s'accrocher à cette différence entre communisme et stalinisme. Ce serait comme faire un distingo entre fascisme et nazisme... Ce n'est qu'une question de degré dans l'horreur!
On peut objecter: "dans le système actuel, une grande majorité des richesses est accaparée par une grande minorité de personnes. cela n'est pas "naturel à l'homme" ou même inévitable. Ne serait-il pas possible de distribuer ces richesses de facon plus équitable ?"
Il est certain que LE PROBLEME vient de la puissance des multinationales, dont la majorité est contrôlée par les Anglo-Saxons! Rien ne leur résiste: elles agissent par le contrôle des circuits financiers, des banques et des politiciens et imposent la déréglementation et le libre-échangisme qui leur permet de "casser" toutes les structures étatiques: Bruxelles est leur cheval de Troie en Europe...
On réplique: "Qu'il y ait un pouvoir central n'est pas un problème en soi (il faut bien une organisation centrale), ni même que les dirigeants aient des avantages (ils ont aussi d'énormes responsabilités), mais il faut que l'organisme central travaille pour le bien de tous et pas pour le bien des plus riches."
Certes, il faut -en effet- une organisation centrale. Faire en sorte que celle-ci soit démocratique. Donc, qu'elle dépende le plus possible de la démocratie directe. Pour cela, il faut écarter les politiciens des institutions: ils sont toujours "récupérés" par le marché, même les socio-démocrates! Il faut veiller à l'application d'une politique du "Bien commun".
C'est pour celà qu'il faut "repenser" la démocratie, de manière à écarter le pouvoir de "l'Argent-Roi"...
Cependant, le communisme est une utopie ! Mais c'est une utopie qui tue, nécessairement !
Vous voulez savoir à quoi ressemblerait le vrai communisme ?
Il vous suffit de lire "utopia" de Thomas More...
Dans cette idéale communauté, il n'ya pas de secrets, de rêves possibles, de développement de la personnalité...
C'est "big brother" avant la lettre... Tous égaux, certes, mais dans l'indigence des sentiments, de l'intelligence et de l'humanité...
Chacun surveille son voisin et rapporte ses "erreurs": tous se scrutent pour déceler le déviant: s'il en est un, malheur à lui; il sera surchargé de chaînes en or et affûblé des "signes extérieurs" de richesses.
Comme l'a écrit avec justesse, Bernard Henry-Lévy, chacun des camarades est un flic pour l'autre; dans son cerveau, il y a un policier...
On sent bien que l'auteur, sous couvert de décrire une société idéale, a peint -en réalité- une société infernale!
Les "communismes" peuvent bien courir après cette société idéale: ils n'y parviendront jamais, car l'Homme n'est pas fait pour la termitière...
Ceci étant, le capitalisme a drôlement besoin d'être limité et contrôlé... Les chefs d'entreprise ne sont pas faits pour gouverner le monde...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !
Napoléon