Le forum beige vient de fêter ses 20 ans en demandant à ses membres leurs souvenirs.
Extraits de ma contribution
https://www.39-45.org/viewtopic.php?f=1 ... a7#p851350 , qui évoque brièvement mes bannissements de deux fora (sur plusieurs dizaines) :
===========================================
Ma petite entreprise s'est heurtée à de vives hostilités, entachées de mauvaise foi abyssale, et a bénéficié de soutiens non moins puissants, m'aidant à me corriger et à enrichir mon approche. Les forums ont été, globalement, dans la seconde catégorie, et particulièrement celui-ci. Je n'ai fait l'objet que de deux bannissements pour des prétextes qu'on devine (auto-promotion, arrogance, etc.). Lors du deuxième, j'ai fait remarquer que, inscrit sur 30 forums, j'avais encore de la marge, et l'auteur principal du premier a ricané que ce n'était qu'un début... sans suite à ce jour (c'était fin 2011).
Loïc Charpentier a écrit:
En fait, je m'étais inscrit une première fois sur le forum, le 18 juin 2009 - à l'époque, çà chauffait très sévère entre François Delpla et ses contradicteurs! :tir:
-
Oui, il y avait bien ici, vers 2009, quelque vivacité dans les échanges, notamment avec Nicolas Bernard, qui a fait du chemin depuis. Courroucé parce que je m'intéressais à la thèse d'une intervention de Churchill dans la fin d'Himmler, il fut près parfois de me dénier tout talent. Mais il maintint son accord sur deux points essentiels, la prétendue affaire Aubrac et l'arrêt devant Dunkerque, ce qui limita fortement la querelle.
Dunkerque, justement, fait l'objet sauf erreur du plus long fil de notre beige, et ce n'est pas son moindre mérite même si cette dimension décourage la lecture. J'ai essayé d'y pallier par des résumés d'étape. Si je n'ai pas démordu d'une interprétation de l'arrêt hitlérien développant celle de Costello (1991) dès l'édition des papiers Doumenc (1992), j'ai fait mon profit de toutes les remarques constructives. Chemin faisant, l'échange a permis de tempérer le succès d'un livre allemand de 1995 trop encensé en France depuis sa traduction, le
Blitzkrieg-Legende de Karl-Heinz Frieser, où on trouve à la fois une critique ravageuse des explications militaires de l'arrêt et une thèse de remplacement on ne peut plus aventureuse.