Page facebook du Chevalier Bayard
https://www.facebook.com/Chevalier-Baya ... MU&fref=nfLes centaines d’ouvrages consacrés à Louis XVII n’ont pu résoudre l’énigme du Temple. Toutefois, il apparait que :
1.L’enfant mort au Temple n’était vraisemblablement par le Dauphin car le squelette du cimetière de Sainte-Marguerite( qui avait le crâne scié (avec l’entaille particulière réalisée par Pelletan) n’avait pas dix ans, l’âge de Louis XVII. De plus, les cheveux coupés lors de l’autopsie étaient rouges alors que le Dauphin était blond.
2.Le cœur de Saint-Denis est vraisemblablement celui de Louis-Joseph car il diffère de la taille du cœur photographié en 1894 (qui était le cœur Gabriel Pelletan). On sait que le comte de Chambord était en lien avec la veuve de Pierre Pelletan en 1871 et le père Bôle a confirmé en 1886 que le comte de Chambord a reçu un cœur.
3.L’exploration de l’ADN des protagonistes de l’affaire Louis XVII-Naundorff a connu de nombreux rebondissements depuis vingt ans. Les connaissances sur le chromosome Y (dit salique) et les mutations de l’ADN mitochondrial évoluent sans cesse.
4.Concernant le chromosome Y : il n’a pas été possible de lire celui du cœur de Saint-Denis.
5.Le chromosome Y d’Hugues de Bourbon et de KW Naundorff seraient « proches » des autres Bourbons.
6.Concernant l’ADNmt : personne n’a analysé un mèche de Louis-Joseph. Cela permettrait de le comparer à l’ADNmt du cœur de Saint-Denis.
7. L’ADNmt des filles Habsbourg : le docteur Pascal a contesté les résultats du professeur Cassiman en l’an 2000. Or, c’est cette analyse qui a servi à la comparaison de l’ADNmt de Naundorff avec Anne de Roumanie.
8.La comparaison entre l’ADNmt des filles de Marie-Thérèse et d’Anne de Roumanie font apparaître des mutations anormales.
9.L’ADN des cheveux de Louis XVII-Bancel et celui de Naundorff-Lucotte diffèrent. Toutefois, il n’y a aucune certitude sur la traçabilité des deux mèches. Il faudrait d’autres cheveux de Louis XVII et d’autres cheveux de Naundorff pour s’assurer de leur origine.
10.Le systême de comparaison entre les chromosomes Y des Bourbons-Naundorff et les autres Bourbons ne permet pas d’identifier l’ancêtre commun sinon avec des « probalités » incertaines.
Compte tenu des réserves ci-dessus énoncées 1. Il est hasardeux de déclarer que le cœur de Saint-Denis est à 100% celui de Louis XVII ; 2.que l’enfant mort au Temple soit à 100% Louis XVII ; 3.que Naundorff n’ait aucun lien avec les Bourbons. 4.Il reste inexplicable que le ministre de la justice de Louis XVI ait déclaré que seul Louis XVII, Louis XVI et lui-même connaissait certains détails que Naundorff connaissait.
Un ouvrage paru en 1974 a livré une thèse étrange mais plausible. Dans son livre "Faux Dauphin et vrai Bourbon : Naundorff ?", Paul Bertrand de la Grassière (1895-1977) explique comment Pie XII fit des recherches sur Louis XVII et ce qu’il trouva. Beaucoup crurent à un roman mais un détail troublant apparait, comme nous le verrons.
L’auteur fut Grand Capitulaire de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem » de 1948 à 1954. Cet ordre cherche une reconnaissance officielle notamment son Grand Prieuré de France. Il fut administré en 1944 par Henri de Galard, camérier du Pape. La Grassière fut décoré de la médaille de la résistance comme animateur, en 1942, du Corps des Volontaires Secouristes Lazaristes. L’homme avait fondé en 1929 un ordre fantaisiste : l'ordre de la Couronne de Charlemagne. Son livre sur Naundorff intrigua. D’après l’ouvrage, le Prince de Condé, Louis-Joseph de Bourbon, avait à son service une jeune Prussienne de 22 ans, nommée Naundorff. La jeune demoiselle était devenue sa maîtresse. Le Prince conçut de l'épouser, mais Louis XVI refusa car il ne voulait pas d'un mariage roturier. Le Prince de Condé passa outre et de cette liaison secrète naquit un fils en 1785, soit la même année que Louis XVII. Ce fils fut élevé tantôt à Chantilly, tantôt à Versailles, de 1785 à Janvier 1789. De la sorte, l'enfant fut éduqué en compagnie des enfants de Louis XVI, notamment Marie-Thérèse. En 1789, la demoiselle fut chassée avec son fils, nantie d'une forte somme d'argent afin de pourvoir aux nécessités du fils. Après la révolution, le jeune Naundorff n'eut aucun mal à faire valoir l'identité de Louis XVII. Personne n’a trouvé trace de cette demoiselle Naundorff et nous allons en donner la raison Le détail troublant est que dans le livre, l'oncle de la jeune femme s'appelait Leschot.
Or, Leschot est un personnage réel dans la piste suisse de l’affaire Naundorff. On apprend. Dans le livre, que l'oncle de Johanna Einert s'occupait des feux d'artifice des Condé. Ils vivaient près de Weimar- L’enfant, né à Chantilly, aurait été baptisé Guillaume-Charles-Louis, fils légitime de Ludwig-Joseph Burbong et de Johanna Naundorff. Louis-Joseph descend d’Henri IV par sa grand-mère paternelle, fille de Louis XIV. Cette filiation expliquerait la ressemblance de Charles de Bourbon-Naundorff avec Henri IV.Cette hypothèse fut partagée par Daniel Leveillard, « chercheur en anthropologie culturelle » et « Grand-Maître de l'Archiconfrérie des Francs-Charpentiers ». Daniel Leveillard est l’auteur des « Mystères du sang royal », un ouvrage décousu qui contient toutefois quelques informations. L’auteur rapporte que le patronyme Naundorff serait une construction : Naun qui signifie « bon » et Dorff qui signifie « Bourg », c’est-à-dire « bon bourg » et donc « Bourg-bon ». Naundorff se disait « prince natif » en 1824. Naundorff signa « Ludwig Burbong » le 28 septembre 1825. Louis-Joseph de Bourbon meurt en 1818. Les ressemblances avec Naundorff sont troublantes (
cf.hallucitante comparaison du visage de Naundorff et de Louis-Joseph de Bourbon, voir page facebook Chevalier Bayard!!). Il serait pertinent d’ouvrir le tombeau du duc d’Enghien qui se trouve dans la chapelle du château de Vincennes pour en avoir le cœur net.
Pour conclure, les analyses génétiques sont trop incomplètes pour que l'on en tire des conclusions définitives. Les connaissances sur les mutations de l’ADN du chromosome Y et de l’ADNmt évoluent sans cesse. Plusieurs « bizarreries » sont toujours mal élucidées : les différences entre l’ADNmt des sœurs de Marie-Antoinette et les descendantes actuelles (avec un nombre de mutations insensées), le recours aux probabilités pour évaluer l’origine commune des Bourbons-Naundorff et des autres Bourbons, l’impossible lecture du chromosome Y dans le cœur de l’Enfant de Saint-Denis.