Dans le cadre du Cril17, Charles Barbanès s'interroge à bon escient sur la présence ou non d'un duc de Fitz-James à l'assemblée des notables de 1787. Peu importe au fond que cela soit le fils ou le père, encore que ce dernier soit décédé le 25 mars 1787, le fils ayant alors pu reprendre la place dévolu au père.
La consultation du Procès-verbal de cette assemblée, permet de constater qu'aucun duc de Fitz-James n'était présent aux séances de ladite assemblée, sauf erreur ou omission de notre part :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46945pLa conclusion est imparable : la lettre adressée au duc de Fitz-James et censée prouver les manigances de Monsieur, frère du roi (le comte de Provence) est un faux. Nous devons donc abandonner cette pièce et donner -sur ce point- raison à François !
Evidemment, on pourrait toujours soutenir que le duc de Fitz-James n'avait pas besoin d'appartenir à ladite assemblée pour déposer un mémoire auprès des membres de celle-ci. Mais il paraît douteux qu'une telle démarche ait pu s'accomplir dans le contexte de l'époque, sans susciter un scandale.
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !
Napoléon