Bonjour, je comprends ce qu'exprime Richelieu : une façon de dire que le mal n'existe pas puisque son action peut permettre l'éveil ou la révélation par contraste de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas.
Il est sûr que dans une optique holistique tout naît d'un point et tout y retourne et que les espaces créés entre temps sont un perpétuel jeu de danse et d'équilibre. Ainsi les forces et les formes du vide doivent compenser les forces et les formes du plein.
Si l'on revient pragmatiquement à l'échelle de notre quotidien humain, les unes portes néanmoins de grandes souffrances et les autres de grandes joies. Le mensonge, la duplicité, le crime existent ainsi que la bienveillance la générosité et la santé.
La question à laquelle l'être humain est confronté est celle des limites de son pouvoir quant au choix des forces qu'il incarne, qu'il véhicule. Nous sommes tous tentés par différentes forces, de destruction ou de création. Certains décident de les servir, certains décident de ne pas les servir et d'autres n'ont pas le choix.
À chacun sa conscience et à chacun sa jouissance.
Ce sujet est directement relié à la question qui nous intéresse ici. Il semble que Louis XVI, pris dans le filet des évènements ait décidé de s'en remettre entièrement à la volonté du Père. Il a pris quelques initiatives pour essayer de s'en sortir de sa propre volonté, comme le retrait à Montmédy, mais toutes ont échoué et il s'est fait dévoré par les forces de la destruction.
La question Louis XVII, puisqu'elle demeure n'en déplaise à ses contempteurs, est totalement imprégnée de cette dimension mystique : l'articulation du bien et du mal, le mystère de la volonté divine.