le 25 septembre 1915 : début des secondes offensives de Champagne et d'Artois.
L'offensive en Artois a commencé le 15 septembre ; celle de champagne dix jours plus tard. L'échec stratégique pour rompre le front allemand est évident après ces offensives.
Joffre a fondé sa manœuvre sur une poussée simultanée en Champagne (direction sud-nord), aux ordres du Général Edouard de Currières de Castelnau, et en Artois (direction est-ouest) aux ordres du Général Ferdinand Foch, tout en misant sur une colossale puissance de feu. Le 28 septembre, Foch ralentie par le mauvais temps qui transforme le terrain en marécage et par l'artillerie allemande arrête son effort. En outre, du 3 au 8 octobre, les Allemands lancent une violente contre-attaque arrêtée par la Xe Armée à la suite de furieux combats.
En Champagne, Joffre aligne, sous les ordres de Castelnau, des forces plus importantes. L'assaut français commence le 25 septembre après trois jours de préparation d'artillerie. Tout comme en Artois, le mauvais temps enlise l'assaut. Si Joffre avait écouté le général Langle de Cary, qui avait vu juste, en demandant d'avancer l'offensive au 15 septembre pour profiter du beau temps le résultat eût été certainement différent. Édouard de Castelnau arrête aussi les assauts à la fin septembre.
Le manque de munitions et de réserves, alors que les Français ont pratiquement percé, empêchent la poursuite de la seconde partie de l'offensive française. Joffre doit ordonner l'arrêt de l'offensive. 140 000 soldats Français et coloniaux sont tombés, tués, blessés et disparus en près de dix jours de combats.
Et le «Je les grignotte», boutade d'autosatisfaction du Maréchal Joffre, ce que l'on retient le plus souvent des offensives d'Artois et de Champagne, oubliant souvent les sacrifices des poilus pendant ces offensives 1915, sonne mal ! Joffre fut un boucher !