Duc de Raguse a écrit :démontrez où j'ai été désobligeant avec cet utilisateur !
J'estime qu'ils ont droit à mon grain de sel
que tu viens troubler de temps à autre en jurant que c'est la dernière fois.
Duc de Raguse a écrit :J'estime qu'ils ont droit à mon grain de sel
Ils ne l'estiment visiblement pas, eux.
On ne peut évidemment pas ramener ces idéologies à la folie d'un seul homme - et je suis étonné que des historiens sérieux aient pu se contenter de cette explication simpliste - j'aurais plutôt tendance à penser que le dirigeant suprême est le plus atteint de la bande, en tout cas un bon exemplaire de sa folie, mais dans une déviance collective.
Pierma a écrit :
Sujet du message : Re: TPE : Hitler : Un homme normal ?
Message Publié : 27 Déc 2013 9:20
Jean R a écrit :Jefferson a écrit :
"Folie" est un terme tellement vague qu'il devrait être banni de toute discussion historique sérieuse. Tellement galvaudé qu'il ne signifie plus rien. La "folie" est-ce la psychose du diagnostique du DSM IV ? Auquel cas, Hitler n'était pas fou - Il n'a manifesté aucun symptome d'une quelconque psychose.
J'ai beaucoup de mal à ne pas voir un délire, donc une psychose, dans sa haine des juifs telle qu'elle s'exprime dans Mein Kampf... Accessoirement, on est au DSM V (mais le DSM est très loin de faire l'unanimité).
Psychopathe, évidemment, mais ce terme s'applique à tous les tueurs de sang froid, et la pègre court les rues. Quand on a dit ça on n'a rien dit, sinon que Hitler avait une mentalité criminelle, mais ça on s'en doutait un peu.
Plus que les écrits de Mein Kampf - des tas de gens ont écrit pour vitupérer les Juifs, sans tomber dans le meurtre - c'est le fait que sa haine ait été menée jusqu'au crime de masse qui pose question : pour moi ça en fait un bon candidat à une névrose obsessionnelle, plus qu'une psychose. (Par exemple aussi, toute sa guerre est vue comme un combat contre les Juifs, qui sont ainsi supposés diriger les Etats-Unis, et même l'Angleterre, où Churchill est vu comme une de leurs marionnettes, ce qui est tout de même une fixation hors norme.)
J'ai déjà exprimé mes réserves sur les tentatives de diagnostic psychiatrique appliquées à Hitler, faute d'observations fiables et évidemment d'un examen du patient, et je remarque comme Jefferson qu'il comportait une forte dose de rationalité.(Malheureusement)
Pour autant, je pense qu'on ne peut pas écarter l'hypothèse de troubles mentaux légers, dont un expert psychiatre auprès des tribunaux dirait qu'ils n'atténuent pas sa responsabilité.
Par contre la littérature surabondante consacrée aux différentes maladies mentales supposées d'Hitler en dit sans doute plus long sur un désarroi intellectuel collectif face au phénomène nazi que sur Hitler lui-même.
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