Il ne semble pas qu'Hitler ait jamais pensé réserver à la France le sort de la Pologne. Il nous aurait pillé et rançonné, mais pas affamé, du moins guère plus que dans la réalité. Il n'y aurait pas eu de différence entre la zone occupée et la zone nono, c'est tout. C'est surtout les juifs qui auraient trinqué, c'est une certitude...
On n'en sait rien et nous sommes évidemment dans le domaine de la supputation. Mais la supputation peut se distinguer de la divagation. Le sud de la France s'est soulevé et rempli de maquis qui, pour obéir à leur bien-aimé Staline, commettaient parfois des attentats contre des Allemands. Les représailles s'ensuivaient automatiquement. Celles-ci provoquaient des contre représailles et la spirale de la violence commençait à monter vers des sommets. Cela arriva à Oradour. Or, il n'y en eut qu'un en France. Il y en eut 411 en Ukraine. Dans les Balkans ce fut pire et les haines engendrées par ces violences durent encore. Des pays comme la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark ou la Norvège n'eurent pas de maquis ou, s'ils en eurent, ils ne furent pas communistes. Vichy eut ce problème à traiter parmi d'autres comme les juifs et la soudure en céréales. La Milice fut sans doute utile à cela. Elle empêcha le contact direct entre les SS et la population. Des truands se glissèrent en son sein comme il s'en glissa dans la Résistance. D'ailleurs, si j'en crois le livre récemment paru "Liaisons dangereuses" de Berlière et Le Goarant de Tromelin ...ce furent les mêmes.