Une amorce de dialogue sur mes thèses.
Narduccio a écrit :
Sujet du message: Re: Bon anniversaire, Monsieur Goering...
MessagePosté: 18 Nov 2012 16:04
cush a écrit:
j'ai quand même du mal à imaginer un Hitler pouvant réfléchir à un avenir pour l'Allemagne après sa disparition.
Ben si, mais la bonne question est à quelle époque ?
(...)
Avant fin 1942, Hitler pense que l'Allemagne peut gagner. S'il a anticipé l'attaque contre l'URSS, c'est en partie parce qu'il a conscience qu'il vieillit et qu'il pense qu'il doit attaquer son grand œuvre : l'édification du Reich de 1000 ans. Mais pour cela, il faut l'espace vital (et accessoirement, les futurs esclaves qui pour l'instant vivent libres sur ces terres qui doivent appartenir à l'Allemagne. Il envisage donc bien un futur à l'Allemagne après sa mort. Un futur grandiose bâti sur l'empire qu'il est en train de mettre en place.
Mais voilà, ces ...... d'allemands ne sont même pas capables de battre une race de sous-hommes menés par des bolchéviques enjuivés (çà, c'est son analyse, je n'oserais jamais penser une telle chose). Donc, les Allemands ayant démontrés qu'ils ne sont pas capables d'offrir à leur Führer les terres et les victoires qui sont nécessaires à l'édification de son grand œuvre, il en vient dans un second temps à penser qu'en fait, c'est parce qu'il est intervenu trop tard, les allemands de son époque sont des mollasons qui n'ont pas su garder l'esprit germanique et qui n'ont pas su devenir des vrais nazis prêts à mourir pour leur Führer. Ils faut donc que les conditions soient le plus dur possible, pour que les survivants et leurs enfants soient les plus vigoureux, ainsi, ils pourront faire renaitre le rêve nazi dans un futur plus ou moins proche.
Voilà qui me donne raison tout en me donnant tort !
Et qui ne répond pas au post de Cush, qui disait :
cush a écrit :
Sujet du message: Re: Bon anniversaire, Monsieur Goering...
MessagePosté: 18 Nov 2012 15:50
j'ai quand même du mal à imaginer un Hitler pouvant réfléchir à un avenir pour l'Allemagne après sa disparition. Ca ne me semble pas cadrer avec le personnage ni avec les déclarations qu'on en connait (entre autres sur le fait que si l'Allemagne perd la guerre, c'est que le peuple allemand est trop faible et donc ne mérite pas de survivre - ce est très en ligne avec l'idéologie nazie, ainsi que les ordres de destruction totale donnés à Speer). Comment un homme qui se voit comme le fondement même de son pays peut-il penser à un avenir sans lui?
En examinant, comme je suis sans doute le premier à l'avoir fait, les déclarations de Speer sur la terre brûlée et en les complétant par un document que j'ai trouvé dans les archives anglaises et mis aussitôt en ligne sur un forum non stupidement bannisseur http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=17&t=30819 , j'ai établi que de tous les documents et témoignages sur le nazisme ces déclarations du ministre-architecte étaient les plus dangereuses à lire au premier degré, si on veut être historien et non copiste.
Narduro, si tu veux répondre à Cush, c'est là-dessus qu'il te faut prendre position.