BRH a écrit : vous citez là des textes de l'Ancien Testament ! Il vous échappe sans doute que cela n'a rien à voir avec le Christiannisme. Sa loi est tout entière contenue dans les Evangiles...
En effet il s’agit d’événements relatés par l’ancien testament, mais les massacres commis par les occidentaux sont innombrables. « La prise de Jérusalem en 1099 est une preuve flagrante de la sauvagerie des agresseurs, qui représentaient l’Europe entière, toutes catégories sociales confondues, accourus avec l’absolution des péchés passés et à venir de tous les agresseurs, par le pape Urbain II (d’où tenait-il ses référents religieux ? ). Sous cette bénédiction pontificale, la « horde de la foi » avec à sa tête le duc Godefroy de Bouillon, le compte d’Edesse, Baudouin 1er, le prince d’Antioche Bohémond, le prince de Sicile, Tancrède, le compte de Toulouse, Raymond IV, le comte Hugues de Vermandois, le compte Etienne de Blois, Robert II, etc. C’est toute l’élite écrémée de la noblesse européenne, qui participa à la curée. Un carnage indescriptible, un génocide inconcevable de 7 jours pleins ! (du 7 au 15 juillet 1099) Tout ce qui avait un souffle de vie fut massacré et exterminé. («…tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire….» (Deutéronome 20, 16-18) l’Archevêque Guillaume de Tyr, qui prêcha la troisième croisade rapporte que « la ville présentait en spectacle un tel carnage d’ennemis, une telle effusion de sang, que les vainqueurs eux-mêmes en furent frappés d’horreur et de dégout ». Les sources parlent de 70 000 morts. Si l’on compare le comportement des « soldats du christ » et celui des musulmans à propos de la prise de Jérusalem, occupée en février 636, on relève une différence de taille dans les comportements des uns et des autres en temps de guerre et de victoire « Ce jour-là, le Khalife Omar Ibn Khattab, compagnon du prophète Mohammed avait fait son entrée sur son célèbre chameau blanc, tandis que le patriarche grec de la ville sainte s’avançait à sa rencontre. Le khalife avait commence par lui assurer que la vie et les biens de tous les habitants seraient respectés, avant de lui demander de lui faire visiter les lieux sacrés du Christianisme. Pendant qu’ils se trouvaient dans l’Eglise de la Qyama (le Saint Sépulcre), l’heure de la prière étant arrivée, Omar avait demandé à son hôte, ou il pourrait étendre son tapis pour faire sa prière, le patriarche l’avait invité à le faire sur place, mais le Khalife avait répondu : « si je le fais, les Musulmans voudront demain s’approprier ce lieu en disant : « Omar a prié ici ». Et emportant son tapis, il était allé s’agenouiller à l’extérieur. Il avait vu juste, car c’est à cet endroit même que l’on allait construire la mosquée qui porte son nom. Les chefs francs, n’ont pas, hélas, cette magnanimité. Ils fêtent leur triomphe par une tuerie indescriptible, puis saccagent sauvagement la ville qu’ils prétendent vénérer ».
En conséquence, non seulement les armées occidentales s’autorisaient « les carnages » en temps de guerre, conformément à des prescriptions de l’Ancien Testament, livre qui n’était pas un référent religieux pour eux, puisqu’ils ils s’affirmaient « Chrétiens », mais contrevenaient délibérément à l’enseignement du Christ, puisé dans leurs propres livres sacrés « Ne vous posez pas en juge, avait dit le Christ, afin de ne pas être jugés, car c’est de la façon dont vous jugez qu’ on vous jugera, et c’est la mesure dont vous vous servez qui servira contre vous… ».(Mathieu 7. (Source : Mohamed Yacine Kassab : « Gloire à dieu, édition 2011).