par Antonio » Mardi 10 Avril 2007 21:29:37
Voilà que dans ce text tiré par le site de Monsieur Jaboulai
la preuve que le testament de la Reine est vrai est demontré par la meme raison que j'avais expliqué dans " Devinette sur le testament de la Reine"
Antonio
2 - Hébert a emporté avec lui la déposition de l'enfant le 6 octobre et l'a lue au tribunal le 14 octobre. Les minutes du procès de la Reine ne révèlent aucune mention de la double confrontation du 7 octobre. La Reine ignore donc cet événement. C'est pourquoi Marie-Antoinette parle de l'outrage subi par Madame Élisabeth, mais ne dit mot des réactions possibles de sa fille qui, autant qu'elle sache, ignore ces accusations. En effet, dans sa déposition, l'enfant met en cause la tante, mais pas la sœur (ce n'est d'ailleurs certainement pas un enfant de 8 ans qui a prononcé le mot copulation ).Or Fouquier-Tinville n'a pas demandé cette confrontation qui n'a donc pas servi contre la Reine. Elle n'est pas davantage dirigée contre Madame Élisabeth car, le cas échéant, il n'aurait pas été nécessaire d'obtenir, moins de trois semaines plus tard, la nouvelle déposition du 26 octobre qui servira à charge contre elle. Elle n'a pas davantage été utilisée contre Madame Royale qui n'est jamais passée en jugement. La double confrontation n'a donc aucune justification judiciaire.Elle fut donc imaginée dans un autre but. Lequel? Et qui en fut le maître d'œuvre?A l'époque, le maître absolu du Temple, c'est Chaumette. Ce génie du mal a vite compris que l'assassinat du Roi ne suffisait pas à éradiquer la royauté. Le vrai germe tueur qu'il fallait introduire dans le sang de la vieille monarchie était le doute quant à la survivance de Louis XVII parce que, dès lors, les successeurs désignés par la loi salique, n'étant plus sûrs de leur légitimité, se condamnaient à l'insignifiance et à la disparition. C'est donc lui qui organisa cette mascarade dès le lendemain de la première déposition, afin de faire avaliser un substitué par la propre famille royale. Qui, après cela, oserait prétendre que cet enfant n'était pas le fils de Louis XVI ? Et alors, tout devient clair.Simple machiavélisme ou démence, la supercherie germée dans les cerveaux révolutionnaires a atteint son but puisque personne n'a contesté l'identité de l'acteur principal, par candeur ou par intérêt.C'est ce même procédé qui avait déjà été employé pour tromper sur l'identité du même enfant en le faisant visiter par une délégation du Comité de Sûreté Générale le 7 juillet 1793, cette même délégation qui autorisa enfin les promenades de l'enfant. Tous les chercheurs répètent, les uns après les autres, que Drouet en était, faisant mine de le considérer comme une garantie de l'identité de l'enfant. Pourtant, il suffit de relire avec attention le récit de l'équipée de Varennes pour constater que cet individu n'a jamais approché le Dauphin pendant ces sinistres journées. C'est donc un pur mensonge.
3 - La Reine a écrit qu'elle a appris par le plaidoyer que sa fille était séparée de Madame Élisabeth. Ceci ne prouve pas qu'elle avait connaissance de la double confrontation qui, rappelons-le, n'a reçu aucune exploitation judiciaire alors même que l'enfant avait obligé les deux femmes à avouer certains faits. Si même elle avait eu connaissance des paroles de sa fille, elle ne pouvait en inférer que les deux femmes étaient séparées. C'est l'évidence que les enquêteurs devaient interroger séparément les deux femmes s'ils voulaient les mettre en difficulté. Cette mention de la Reine ne peut donc provenir que d'une fausse interprétation de quelques mots prononcés au cours du plaidoyer. D'ailleurs, si les deux femmes avaient été réellement séparées les avocats de Marie-Antoinette se seraient empressés de l'en informer.....v