norodom a écrit :
En un premier temps je vous ai décrit ce que fût le soulagement du peuple français à l'annonce de la fin des combats...
Vous avez évoqué un parallèle avec les accords de Munich...
Suite à quoi, je vous ai décrit le soulagement qui intervint le 30 septembre 1938 à l'annonce de la signature d'accords qui se présentaient "sur le chaud" à grand renfort de la Une des quotidiens _ La Paix _ comme de nature à dissiper toutes les inquiétudes.
Dans les deux cas, le soulagement se présentait sous la forme d'un élan unanime et croyez-moi, le mot n'est pas trop fort.
Dans ce deuxième cas, il n'y eut dans la foulée, aucun sondage d'opinion.
D'ailleurs il eût-été faussé par manque de connaissance, dans l'immédiat, du contenu et de la signification de ces accords.
Puis, le 4 octobre 1938 eût-lieu le débat sur la ratification des accords à la Chambre des députés, à l'issu duquel une opposition de 12% s'exprima...
C'était le retour aux confrontations politiques qui, suivies et commentées par la Presse provoquèrent une cassure dans l'opinion.
Ensuite vint le sondage par l'IFOP « Approuvez-vous les accords de Munich ? »
résultat : 57% de OUI, 37% de NON et 6% d’abstentions
A noter le décalage entre l’état de l’opinion et la représentation parlementaire, un affaiblissement des Oui dépassant les 30%, sans doute l'effet des polémiques politiciennes entretenues par la Presse. Peut-être aurait-on pu observer et chiffrer au cours du temps, un prolongement de ce décalage.
Je pense que vous admettrez volontiers que le résultat du sondage publié par "Paris Soir" le 25 octobre 1938 ne pouvait pas être représentatif de l'opinion au 30 septembre.
Sur le sujet des réfugiés je crois avoir compris que vous m'assimilez aux témoins non omniscients.... Certes, je n'étais pas présent sur les routes de l'exode, par contre j'ai connu suffisamment de réfugiés qui ont reçu un accueil dans ma commune, parmi lesquels des belges et j'en sais beaucoup sur leur douloureux périple... vous le narrer en détails, impliquerait beaucoup de temps et d'espace...
Lorsque l'on fuit le danger, même si parfois on a un objectif précis, on ne choisit pas toujours son chemin, on va où l'on peut, le plus possible à couvert !... quant aux services d'ordre qui avaient suffisamment de travail de défense passive dans les villes bombardées, où étaient-ils sur les routes ?
Pour ce qui est du passage des véhicules militaires au travers des processions de réfugiés, ces derniers ne s'entendaient pas prier poliment de dégager, mais se faisaient évacuer à coups de crosse. Il existait deux impératifs pour les véhicules militaires, le passage des renforts vers les points de combats et surtout le passage des ambulances qui redescendaient les blessés. Voilà ce que tous racontaient.
C'est toute l'Angleterre (sauf Churchill, et encore...) qui a été en faveur de l'appeasement.
Je souhaiterais en particulier une justification de la parenthèse.
Tu soutiens le contraire et quand on te demande de le justifier tu fais appel au vague souvenir que tu as de l'opinion d'un auteur aussi unique (dis-tu toi-même) que pétainiste (précision mienne).
boisbouvier a écrit :Je ne vois pas comment Fabre-Luce aurait pu être pétainiste en 1930.
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