Que vaut le témoignage du Dr Carro ?

Que vaut le témoignage du Dr Carro ?

Message par BRH » Mardi 30 Août 2011 10:29:25

...Médecin des Eaux de Carlsbad:

<<La ressemblance des enfants "Naundorff" avec la famille royale étant presque phénoménale, n'échappa pas à mes observations. La famille possédait à Dresde quelques anciens portraits de Marie-Antoinette dans sa jeunesse, étonnamment ressemblants à Mademoiselle Amélie.

Le fils aîné, Edouard, ressemblait par sa taille et sa démarche au duc de Berry.

Madame la duchesse d'Angoulême ayant eu, à Carlsbad en 1836, un érysipèle très grave de toute la tête, j'eus l'occasion d'observer ses traits avec l'attention la plus scrupuleuse.

Cette princesse avait en général les paupières rouges, par suite disait-on de toutes les larmes que lui avaient coûté les malheurs de sa famille. Sans douter le moins du monde de toutes celles qu'ell avait versées à tant de titres, j'observai cependant que cette rougeur n'indiquait aucune inflammation; mais que c'était une couleur rosacée, fixe, qui rendait ses paupières presque transparentes. Eh bien ! Mademoiselle Amélie avait la même couleur transparente des paupières qui n'en étaient pas moins fraîches.

Les quatre dents incisives de la mâchoire supérieure de l'Auguste tante, au lieu de former un arc dentaire, étaient en droite ligne. Celles de Mademoiselle Amélie qui étaient très fraîches et bien tenues, avaient la même position...

S'il est d'un intérêt général de connaître le visage de l'infortuné Louis XVII tel qu'il était à sa mort, il l'est bien davantage de le comparer avec son visage tel qu'il était à l'âge de sept ans, et que l'on voit sur la tabatière qui m'est échue en partage (il s'agit d'une tabatière que la comtesse de Brienne avait reçue de la Reine Marie-Antoinette et qui plus tard avait été donnée au chevalier de Carro). Malgré les grands changements naturels que doit subir le visage de toute créature humaine dans le long espace qui s'écoule entre l'âge de sept ans et celui de soixante ans, on retrouve, en plaçant les deux portraits à côté l'un de l'autre, on retrouve une grande ressemblance dans la coupe du visage et des traits. Me défiant de mon propre jugement, j'ai soumisles deux portraits à celui de quelques peintres distingués et notamment à l'un des plus célèbres d'Allemagne, M. Guillaume Hensel, peintre en portraits de Berlin, membre du Sénat de l'Académie prussienne des Beaux-Arts et peintre de S.M. le Roi de Prusse... Son opinion en faveur de la ressemblance entre le jeune et le vieux prince fut très décidément prononcée.>>


"Manuscrit de mes relations avec Louis XVII."
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Re: Que vaut le témoignage du Dr Carro ?

Message par BRH » Mardi 30 Août 2011 10:32:44

Il semblerait que la Vatican ait reconnut "après-coup" l'identité de Naundorff en tant que Louis XVII.

Preuve en est la bénédiction qu'accorda Léon XIII pour la marriage de Jean-Charles-Emmanuel de Bourbon en 1898 par la plume de son secrétaire Marzolini et qui est ainsi formulée :

"Saint-Père accorde bénédiction apostolique au prince de Bourbon, à la princesse sa jeune épouse".

Déjà lors de la mort de Jeanne Einert, le même Léon XIII lui adressa sa bénédiction en tant que "Son Altesse Royale la duchesse de Normandie".

De même, quand il reçut une lettre signée "Amélie de Bourbon, petite-fille du roi-martyr", il lui répondit en l'appelant "Son Altesse Royale, Madame Amélie", et c'est aussi ces termes qu'utilisera le cardinal Nina, secrétaire d'Etat au Vatican, dans une autre lettre du 21 juillet 1879.

Enfin, il faut noter l'audience privée qu'accordera en 1923 le pape Pie XI au "prince Louis-Charles Jean-Philippe de Bourbon", petit-fils de Naundorff.

Bref, il ressort de tout ça que les dénégations de Grégoire XVI n'étaient que des calomnies peut-être uniquement justifiées à cause des ouvrages que Naundorff publia dans le domaine de la mystique et que ce pape qualifia "d'hérésie" le 8 novembre 1843.
Après tout, pour disqualifier Henri de Navarre au temps où il était encore protestant, le pape de l'époque n'avait pas hésité à le qualifier de "batard"... Les papes ne reculent vraiment devant rien pour éliminer les héritiers qui ne leur conviennent pas...
C'était d'autant plus gonflé de la part d'un pape comme Grégoire XVI qu'il était loin d'être, lui-même, d'une grande autorité morale : autocrate, persécuteur de Juifs dans ses Etats, allant jusqu'à loger dans sa résidence d'été sa maîtresse Cajetamina qui lui donnera 7 enfants ! Et c'est lui qui se permettra de juger Naundorff !! On croit rêver :16:
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Témoignage de Van Buren

Message par BRH » Mardi 30 Août 2011 10:35:10

Déclaration de Maître H.J. Van Buren, rédigée le 27 mars 1873

Je fis une démarche (en février 1845) auprès du Directeur (de la police de Rotterdam). Celui-ci m'apprit que (Charles Louis de Bourbon) était un personnage politique…Il tâcha de me persuader de ne pas m'occuper de cet étranger, vu que notre gouvernement pourrait être exposé à des difficultés diplomatiques si le fait venait à être connu qu'un tel passeport lui avait été remis par le Consul général hollandais (à Londres).

….Il était clair que le gouvernement hollandais était renseigné quant à sa personne et qu'à la demande ou dans l'intérêt d'une influence venant de l'étranger, on n'osait le laisser continuer sa route, ni le remettre en possession de son passeport, autrement qu'à la condition qu'il retournât en Angleterre.

Je sais positivement que cette conduite douteuse et anxieuse du gouvernement néerlandais provenait de ce qu'il était bien instruit que Charles Louis de Bourbon était réellement celui qu'il se disait être.

…. Comme je m'en étais déjà avisé, (on pouvait) utiliser pour ma patrie les inventions pyrotechniques très importantes (de Charles Louis) appliquées à des projectiles, des fusées, des mines, des fils télégraphiques, à l'amélioration des armes à feu, et à plusieurs autres importants moyens de défense.

Je confiai cette découverte au gouverneur de l'Académie militaire de Bréda, qui reconnut l'importance des inventions, si elles étaient fondées.

Je proposai à l'ingénieux étranger de se rendre avec moi à Bréda et de présenter ses problèmes, sans en révéler les secrets, ce qu'il accepta. Réciproquement, je fis la même proposition au Colonel, gouverneur de l'Académie, qui se montra disposé à en recevoir les communications.

Nous nous rendîmes le 19 mars à Bréda, où nous fûmes reçus par le gouverneur qui, après avoir eu un entretien avec Monsieur Charles Louis, dans lequel il s'assura de ne pas avoir à faire à un aventurier, mais à un homme d'un génie extraordinaire, convoqua l'Etat-Major de l'Académie.

Cet Etat-Major se composait alors d'un major de l'artillerie, commandant de l'Académie, de deux capitaines d'artillerie et de génie, d'un capitaine de marine et de deux lieutenants, auxquels Monsieur de Bourbon fut présenté.

Lorsque la conférence eut eu lieu et les modèles des obus, des bombes et des fusées eurent été exposés, l'importance en fut reconnue et je réçus l'assurance qu'il s'agissait d'une affaire sérieuse et de grande portée.

On avait décidé comme première épreuve de prouver la possibilité du non-recul des fusils et des canons.

Nous convînmes que je pouvais m'adresser au gouvernement pour cette affaire réellement importante pour l'art de la guerre.

Je m'adressai donc au Ministre de la Marine qui trouva la chose assez importante pour en faire l'expérience; il me dit qu'il consulterait à cet égard son collègue le Ministre de la Guerre. Ces Messieurs résolurent d'autoriser le gouverneur de l'Académie à faire prendre des expériences avec le fusil, le canon, les fusées, les mines, etc. aux frais de l'inventeur, mais que le gouvernement accorderait le terrain nécessaire.

Monsieur de Bourbon alla loger à Bréda; on lui fit arranger un atelier pour tous les expériments sur la plus vaste échelle et tous ses problèmes furent résolus à la plus complète satisfaction du grand nombre d'officiers de l'Académie et de la garnison qui y assistèrent.

Je reçus une déclaration par écrit de la Commission de l'Académie

Dans tous nos rapports, on traitait Monseiur de Bourbon avec des égards qui prouvaient qu'on le considérait réellement pour être celui qu'il se disait, sans oser le reconnaître ouvertement.

Je possède des lettres du Ministre de la Marine lui-même qui déclare que lui ainsi que d'autres officeirs supérieurs, de même que les officiers de l'Académie le trouvaient un homme extraordinaire et qu'ils avaient pour lui la plus haute considération.

De tout ceci résultait évidemment que celui qui s'intitulait "Duc de Normandie" possédait des qualités incompatibles avec le caractère de quelqu'un se donnant des titres et une origine qui, s'ils ne lui appartenaient pas, l'auraient stigmatisé sur le champ comme un fourbe ou comme un fou et avec qui aucun homme n'eût voulu ou pu se mettre en rapport.

Le contraire eut lieu. Le Ministre de la Marine me fit savoir qu'il entrerait en délibération sur cette affaire avec ses collègues de la Guerre et des Colonies, mais que la qualification de Monsieur de Bourbon rendait ceci difficile.

Par suite de la convention entre ces trois ministres, le Colonel chef du bureau d'artillerie au Ministère de la Guerre fut nommé pour entrer en négociations au sujet d'un contrat avec Monsieur de Bourbon qui, dans cet acte, ne prendrait que les noms de Charles Louis.

Le Colonel député du Ministre de la Guerre vint à Rotterdam et s'entretint avec Monsieur Charles Louis sur une série d'inventions dans le ressort de l'art de la guerre, tant pour l'artillerie que pour la Marine et en fixa les différents points. Lorsque ces préliminaires furent arrêtés, Monsieur Charles Louis fut convié à un entretien avec les trois ministres susdits. Cette conférence eut lieu à La Haye, au Ministère des Colonies…. Le Duc expliqua ses inventions et le succès qu'on pouvait en attendre.

Le Colonel du Département d'Artillerie fut chargé de rédiger le contrat avec Monsieur Charles Louis. Ses inventions furent évaluées à une somme très considérable que je suis prêt à faire connaître si on le désire.

Il fut convenu que le Duc fixerait sa demeure à Delft avec sa famille, à Delft où se trouvent les Etablissements pyrotechniques, les Arsenaux d'artillerie et de construction.

Puisque les Ministres ne pouvaient pas faire ni paiements ni avances à Monsieur Charles Louis tant qu'on avait pas obtenu de résultats positifs, je fus prié de continuer mon action patriotique et de procurer à Monsieur de Bourbon tout ce dont il aurait besoin pour son atelier et pour son ménage, s'il faisait venir sa famille d'Angleterre. Un écrit du Ministre de la Guerre m'assurait qu'en aucun cas je n'éprouverais de dommages. J'ai donc avancé à cette fin au Duc jusqu'à 80.000 Francs.

Contrat fait, nous fûmes invités à dîner chez le Colonel à La Haye, où nous rencontrâmes un Colonel Adjudant du Roi Guillaume II, qui se trouvait là, parce que ce contrat si important n'avait pu être arrêté sans que le Roi en fut informé et sans son approbation; et afin que cet officier put faire un rapport précis à Sa Majesté sur la personne du Duc.

J'ai su plus tard que le projet avait été formé de présenter le Duc au Roi.

Je dois déclarer ici que chez aucun de nous n'existait le moindre soupçon que Charles Louis püt être un imposteur, au contraire. Une telle pensée était entièrement exclue de tous nos rapports. Tout contribuait à nous convaincre que le gouvernement ne mettait pas en doute son origine royale, mais l'acceptait tacitement.

L'ordre des choses d'alors dans la situation de l'Europe rendait pour notre pays une entière reconnaissance de cette origine tout aussi difficile qu'il était impossible de la nier. Nous devions nous borner à reconnaître la supériorité de son génie et l'intégrité de son caractère. Du reste, tant de notre part que de celle du gouvernement, pendant son séjour en Hollande, il a toujours joui de toutes les distinctions qu'on accorde à un personnage de rang élevé.

Ceci fut le mieux prouvé par la sollicitude et les soins du gouvernement lorsque, dans l'attente des préparatifs pour son établissement à Delft, il se sentit tout à coup indisposé. Cette indisposition se manifesta par des symptômes tellement violents qu'il pensait être empoisonné. Sa constitution extraordinairement robuste fit résistance au poison. Dès qu'il se crut suffisamment rétabli, il se rendit à Delft et commença ses travaux par les deux problèmes les plus faciles pour lui, l'application du non-recul des armes à feu et la construction de bombes qui devaient éclater au moment du contact.

Mais l'indisposition maligne avait attaqué ses forces vitales et recommença ses ravages qui le conduisirent dans la phase d'une fièvre typhoïde. Il mourut après que sa famille, mandée à la hâte, fut arrivée de Londres. Chacun demeura srupéfait de la ressemblance des divers membres avec les gravures bien connues représentant la famille royale de Louis XVI, la Reine Marie-Antoinette, Madame Elisabeth, etc. et ceci ne contribua pas peu à fortifier la conviction de plusieurs personnes que celui qui avait vécu quelques mois parmi nous et dont nous déplorions la perte avait bien été le Fils de tant de Rois, l'Orphelin du Temple.

Il nous fut bien prouvé pendant sa maladie que les Ministres savaient à quoi s'en tenir à cet égard: de la part du gouvernement, deux médecins militaires furent adjoint au médecin civil de Delft, le premier était le chirurgien major du corps des grenadiers de la Garde du Roi; journellement on faisait rapport à Sa Majesté de l'état de l'illustre patient.

Son décès date du 10 août 1845. L'acte mortuaire fut rédigé comme étant le fils de Leurs Majestés Louis XVI et Marie-Antoinette. Le bourmestre de Delft, officier de l'état-civil, y avait été autorisé.

Après le décès, je fis procéder à l'inspection du corps pour comparer les marques que la Reine sa mère avait observées sur le corps de son fils et qu'elle lui avait donné à garder dans le cas où il viendrait à s'égarer ou à être enlevé. Cette inspection eut lieu par les médecins militaires qui lui avaient donné leurs soins. Elles ont toutes été trouvées et se trouvent constatées dans un acte dressé par un notaire résidant à Delft.

À l'enterrement, le corps fut porté par des sous-officiers. Je me souviens que le Colonel Chef du bureau d'artillerie se trouvait à la tête d'un cortège d'officiers….

La pierre qui recouvre le tombeau porte le nom et le titre du Duc, ce qui n'eût pas été permis sans autorisation du gouvernement…

Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Déclaration de la Poeze

Message par BRH » Mardi 30 Août 2011 10:37:39

Il serait écrit dans les mémoires du Lieutenant Général Amable Girardin la relation d'une rencontre en 1844 entre la Duchesse d'Angoulème - à sa demande - et Naundorf. "Naundorf n'aurait pas "reconnu" sa soeur, et sa "soeur" n'aurait pas réagi au-delà des préséances..." (Renseignement donné par Eltsyr sur le forum Louis 17) !

Pourrait-on en savoir plus ? D'autant que la comtesse de la Poeze fait aussi allusion à une telle rencontre: je donne ici ce témoignage, relevé dans le livre de Xavier de Roche, et soigneusement vérifié par mes soins auprès de la famille actuelle. Il s'agit d'une lettre adressée à Marguerite de La Tour du Pin:

"Ma chère Marguerite,

Tu me demandes de te donner les détails que je tiens de mon Père, le marquis de la Rochelambert sur Naundorf.

Cela m'est d'autant plus facile "qu'ayant perdu" mon Père longtemps après mon mariage, je me souviens très bien de ce qu'il m'a souvent raconté à ce sujet. Voici donc ce que je sais.

Mon père qui était gentilhomme de la chambre du Roi sous Charles X, se rendit plusieurs fois auprès de Madame la Dauphine lorsque celle-ci fut en exil; il la vit d'abord en Bohême aux environs de Prague, à "R(?)ouchtsirada", à Kirchberg, à Göritz et à Schönbrunn.

Mon père avait souvent parlé à Madame la Duchesse d'Angoulême de Naundorf qu'il tenait pour Louis XVII et la Princesse lui avait dit:

"Mon pauvre frère était si malade lorsque j'ai quitté le Temple que je pense qu'il est mort.

Mais vous savez bien que s'il existait, jamais les Puissances ne nous le laisseraient le reconnaître."

Cependant, un jour, à Schönbrunn, Madame la Dauphine consentit à voir Naundorf qui se disait son frère et pria mon père de promener dans le parc, à une heure dite et de se promener avec lui dans une contre-allée voisine d'une charmille où elle se promènerait elle-même.

Seulement, elle exigea de mon père la promesse de ne pas s'approcher et de ne rien manifester, quoiqu'il arrivât ! Mon père en donna sa parole de gentilhomme et la chose se fit ainsi qu'elle était convenue.

La Duchesse d'Angoulême se promena dans la charmille, vit Naundorf par le travers des arbres et perdit connaissance dans les bras de Madame de Pougé sa dame d'honneur !

Mon père m'a aussi raconté bien des fois que sa mère la comtesse de la Rochelambert, née de Dreux-Brézé, ainsi que sa belle-soeur la marquise de Brézé née Custine visitaient les malades à Paris dans un hôpital de "illisible (Incurables ?)", lorsqu'elles passèrent devant le lit de la Veuve Simon, instinctivement elles eurent un mouvement de recul, la malade la vit et leur dit: "vous vous détournez de moi avec horreur, vous savez pourtant bien que c'est moi qui ai aidé à faire sortir votre Prince du Temple !

A ces souvenirs je puis ajouter le fait suivant qui me fut rapporté par mon amie la Baronne de Braberg, soeur du chambellan Hoffman de Braberg à la cour de Saxe.

La fille de Naundorf pendant son séjour à Dresde se rendit au théâtre et sa ressemblance avec la Reine Marie-Antoinette était tellement saisissante qu'à son entrée, toute la salle se leva.

Pendant le séjour que fit ma mère à Berlin de 1831 à 1839, elle questionna un jour le Préfet de Police Mr de Rochow sur la question Louis XVII-Naundorf et s'attira cette réponse: chère Comtesse, ne me parlez jamais de cette chose là, vous comprenez que je ne peux rien vous dire de ce qui concerne les archives de la Police !

Voici les récits que tu m'as demandés et pour lesquels je suis heureuse de te voir t'y intéresser. Je t'embrasse ma chère Marguerite.

Rochelambert de Poëze

16 février 1908"
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Guy de Rambaud

Message par BRH » Mardi 30 Août 2011 10:41:38

Mon confrère Guy de Rambaud nous annonce la parution de son ouvrage sur son aïeule Madame de Rambaud qui pris une part si active pour la reconnaissance de Naundorff comme étant Louis XVII.

http://www.anovi.fr/rambaud.htm
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