A propos de Frédéric Leschot...

A propos de Frédéric Leschot...

Message par BRH » Vendredi 25 Juin 2010 10:38:31

Les principales branches de la famille Leschot
De sa première origine La Chaux-de-Fonds, la famille Leschot s'est séparée en plusieurs branches. Nous connaissons actuellement les familles suivantes.

•Les Leschot de La Chaux-de-Fonds, ville d'origine
•Les Leschot originaires La Ferrière, village bernois situé à l'est de Chaux-de-Fonds
•Les Leschot originaires de Genève, ville internationale
•Les Léchot originaires d'Orvin, village bernois situé au nord de Bienne
Il y aurait beaucoup à explorer puis à écrire sur ces différentes branches; mais nous nous bornerons à rapporter ici quelques lignes concernant la vie de Jean-Frédéric Leschot (1746-1824): Après une triste enfance (orphelin de mère), Pierre Jacquet-Droz le prit en apprentissage. Il fut un horloger de génie et participa à la construction de leurs pendules à musique, à l'exécution d'ingénieux membres artificiels (prothèses de membres articulés), ainsi qu'à la construction des androïdes de Jacquet-Droz. Dès 1782, Jaquet-Droz fils et J.-F. Leschot formèrent une association qui dura jusqu'à la mort prématurée du premier, en 1791. Leschot suivi son associé à Londres, où les appelaient de fortes relations horlogères et commerciales. En 1784, à la suite de la maladie de Jaquet-Droz, ils s'établirent à Genève à la rue du Rhône. La réputation de Leschot était grande à Genève et en 1787, il y fut reçu bourgeois d'honneur. La Société des Arts, qui regroupait l'élite scientifique, technique et économique de Genève, l'associât à ses travaux et il fut membre du comité de la société. Très peu de temps avant la Révolution française, probablement au début de 1789, il fut à Paris où il exposa des automates. Pendant la dernière partie de sa vie (1791-1814), il se borna à introduire des variantes dans les modèles de la maison Jacquet-Droz et Leschot. Le développement de l'industrie horlogère au quadruple point de vue technique, artistique industriel et commercial lui doit beaucoup. J.-F. Leschot épousa en 1786 à St.-Imier, Susanne-Catherine Himely, fille du Dr Barthélémy Himely de la Neuveville, médecin à Saint-Imier. Deux de ses fils pratiquèrent l'horlogerie: Henri-Frédéric, né en 1788 et Georges-Auguste né en 1800. Henri-Frédéric Leschot fut, à en croire certains auteurs, l'énigmatique compagnon de dauphin de France, Louis XVII, dont il aurait partagé les vicissitudes à Genève, à la Neuveville, à Spandau et ailleurs encore. On retrouve cette même affirmation dans le livre de Paul F. Macquat (Paul F. Macquat, Le Fils de Louis XVI en Suisse, Paris, Daragon, 1922). Henri-Frédéric était horloger et les partisans du dauphin affirment qu'il fut le maître d'apprentissage de ce dernier. Sa destinée demeure obscure mais les tenants de la cause Naundorff s'y rattachent encore. George-Auguste Leschot son frère cadet (1800-1884) se distingua dans la fabrication des échappements à ancre, des machines-outils pour l'horlogerie et acquit une notoriété universelle grâce à sa découverte de la perforation des roches dures au moyen de tarières à couronne garnie de diamants noirs. Cette invention mise au point avec la collaboration de son fils Rodolphe, fut brevetée en 1862. La perforation, système Leschot, facilita le percement de nombreux tunnels et entre autres celui du Gothard.

Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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