Je ne suis pas un chercheur, mais j'aime bien les mystères de l'histoire surtout quand ils sont résolus...

Voili, voilou... Augustement vôtre !

Ps : j'espère que cela fera avancer le schmilbic...
2 / De Mme Laure de la Chapelle :
Il est exact qu’après avoir été trois ans de suite aux archives de Genève, j’ai trouvé la trace de Naundorff.
Il s’agit d’un certain Jean Perrin, né en 1786 à Saconnex (frontière suisse,patois germanophone), né d’un autre Jean Perrin et de Jeanne Bastian (décédée en 1794 – de mort naturelle-)
Comment ai-je trouvé cette piste ? C’est assez simple :
Ayant remarqué que Naundorff parlait d’un père nourricier et de parents adoptifs, j’ai pensé qu’il s’agissait sans doute de ses vrais parents, qu’il dissimulait ainsi , craignant une éventuelle enquête sur ses origines.
Il s’agit des Perrin de Saconnex et des environs, à ne pas confondre avec Elisabeth Perrin de Tramelan, soi-disant veuve d’un horloger (Xavier de Roche) en fait morte avant son mari.
Les Perrin de l’Isère sont extrêmement nombreux ; il n’ y a apparemment aucune parenté entre le Claude Perrin-Richemont de Lagnieu et Jean Perrin-Naundorff.
J’ai trois dossiers complets sur cette affaire ( ils sont à Versailles) entre autres :
* Son arrivée à Genève chez les Leschot, avec son oncle Bastian (M.B… des récite naundorffistes) lequel était domestique chez Rouph de Varicourt, député à l’Assemblée Nationale française
* Le conseil de révision de Perrin-Naundorff
* Son départ pour le 5ème de ligne –suivi jusqu’à Trieste- et sa désertion ; sa description relevée aux archives du SHAT (Service Historique de l’Armée de Terre)
Les archives suisses perdent sa trace en 1809. (Départ pour la Prusse)
Jusqu’ici, je n’ai pas voulu révéler le résultat de toutes ces recherches, par courtoisie pour Charles Edmond de Bourbon-Naundorff et eu égard à son état de santé.
Laure de la Chapelle
- Conscription de 1806 . Genève (registre)
-
N°107 Périn Jean, du Grand Saconnex.
Conseil de recrutement le 19 septembre 1806
Jean Périn demande à être réformé pour douleur aux genoux.
Reconnu valide.
Appelé le 22 septembre 1806
Arrivé au corps le 11 octobre 1806
Désertion le 6 novembre 1806.Dénoncé le 10 novembre 1806.
Déclaré réfractaire le 4 avril 1807 « pour ne pas s’être présenté à l’appel »
Se présente le 17 février 1808.
Date départ pour le corps : 1er mars 1808 ( rayé)
N° du corps : 5ème de ligne (rayé)
Incorporation : 31 mars 1808 (rayé)
A la suite, mot peu lisible : Ref… (Réformé le 6 octobre 1808)
21 Yc 44. 5ème de ligne 1807 SHAT. Vincennes (registre)
1096 Perrin Jean
__________________
N° 6567 p. 1096
Jean Perrin
Fils de Jean et Jeanne BASTIAN
Né le 29 janvier 1786 à Grand Saconnex (pays de Gex)
Canton de Genève. Département du Léman.
Taille : 1m71
Visage : Ovale. Front : Grand.
Yeux : Gris. Nez : Moyen.
Bouche : Moyenne.
Menton : Focksetté (sic : fossetté =à fossette)
Cheveux : châtains. Sourcils : idem.
Arrivé au corps le 31 mars 1808
Conscrit de l’an 1806. Réfractaire.
Recrue du 1er mars 1808 n° 107
Son domicile était à l’époque de son entrée au service au Grand Saconnex chez son père.
3éme compagnie 3éme bataillon.
5éme bataillon 2éme compagnie
Parti pour réforme le 8 octobre 1808.
Nota : le nez n’était donc pas « camus ». Quant aux yeux « gris » ils étaient sans doute « blau grau »(bleu gris) comme le révèle son signalement en Allemagne.
Un des oncles de Frédéric, Charles Leschot, est convoqué à Brandebourg (comment, pourquoi ?). Il reconnaît Naundorff : « C’est Jean Perrin, dit-il » ! L’historien suisse Naville qui a eu accès aux pièces du procès de Brandenbourg, dévoile ce témoignage, mais l’écarte, demeurant fidèle à l’hypothèse naundorffiste.
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