Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Est-ce Louis XVII qui a été inhumé au cimetière Sainte-Marguerite le 10 juin 1795 ?

OUI :
2
20%
NON :
7
70%
NSP :
1
10%
 
Nombre total de votes : 10

Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 11:08:08

Antonio a écrit :je crois que mon ami Charles est une personne tres democratique


Carissimo Antonio,
Je viens de découvrir votre échange avec Bruno !
J'espère qu'aucun des lecteurs qui suit ce débat n'est mort de rire en vous lisant ! :lol:

Pour votre vocabulaire dont je souhaiterais avoir l'équivalent dans la langue de Dante, et pour vous permettre d'acquérir un jour la maîtrise de la langue française, à laquelle vous aspirez si légitimement, JE NE SUIS NI DEMOCRATIQUE NI DEMOCRATE :mrgreen: , mais DEMOPHILE pour l'amour de la France, votre seconde patrie, comme vous me l'avez écrit un jour, dans un courrier privé ! :D
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 11:59:36

B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

B.4.10/08/1817 : abbé Raynaud, vicaire de Sainte-Marguerite

" Je certifie ...avoir entendu dire très souvent à feu M Dubois ***, curé de cette paroisse, qu'il avait la conviction que le corps de Louis XVII reposait dans la fosse à part indiquée par le sieur Valentin Bertrancourt, fossoyeur, qui jouissait d'une réputation de probité et de véracité très méritée ; je certifie de plus avoir parfaitement connu le dit fossoyeur qui m'a toujours inspiré la même confiance ; c'est ce qui fait que je partage à ce sujet la conviction de m Dubois, qui est mort avec le regret de n'avoir pu être témoin de l'exhumation du jeune Roi. "

*** A noter que M l'abbé Dubois est mort en 1816, après le 12 juin 1816 ( date prévue pour l'exhumation solonnelle qui n'a pas eu lieu ) ; la déclaration ci-dessus du 10/08/1817, transcrite par PSCD, est référencée en note de bas de page 36 comme suit :
"A.N. BB30,964, dossier 1, 2 ème liasse, pièce 5. original de la main de l'abbé Raynaud. Dans une lettre adressée en 1837 à Beauchesne, l'abbé Raynaud déclare être vicaire à Sainte Marguerite depuis 1803."

Nous reviendrons ultérieurement sur le témoignage de l''abbé Dubois réitéré plusieurs fois et recueilli par Mme de Tourzel, peu de temps avant qu'il meure subitement, alors qu'il partait en voyage ...
Pour éviter toute erreur d'interprétation subliminale avec qui que ce soit, nous rappellerons une étrange coîncidence :
les quatre porteurs du cercueil en bois dans lequel se trouvaient les restes mortels de "Louis XVII" inhumés le 10 juin 1795, sont morts également dans l'année 1795 ! ...
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 16:07:15

B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

B.4.10/08/1817 : abbé Raynaud, vicaire de Sainte-Marguerite

B.5.Nov 1846-15/05/1853 : abbé Haumet, curé de sainte-Marguerite

Extrait de " Histoire de Louis XVII " Le Normant des Varannes ( Edouard Burton ) ( Herluison, 1890 ). A noter qu'il est évident que Paul Sainte-Claire Deville a considéré le texte ci-dessous, ( dont il donne les références en note de bas de p 85) comme étant authentique !


Transcription littérale de huit pages d'écriture signées par M. le docteur Milcent,
demeurant à Paris, rue de Bondy, 42, et intitulées :
« Copies des pièces trouvées dans les papiers de M. l'abbé Haumet, curé de Sainte-Marguerite, et remises après sa mort, par le notaire exécuteur testamentaire, à M. le docteur Milcent, qui en a conservé les originaux. — 15 mai 1853.)

PIÈCE PREMIÈRE.
Copie d'une note de M. le curé de Sainte-Marguerite :
Je savais depuis longtemps que l'infortuné fils de Louis XVI avait été déposé dans le cimetière de Sainte-Marguerite; une tradition constante et quelques histoires de Louis XVII m'avaient aussi appris que le fossoyeur l'avait enlevé une des nuits qui suivirent l'inhumation et transporté près de la porte latérale de l'église, derrière la chapelle actuelle de Sainte-Marguerite.
J'avais entendu dire encore que des fouilles faites en 1814 ou 1815 n'avaient amené aucun résultat. Je n'aurais donc jamais pensé à rechercher les restes du jeune prince et je n'avais d'ailleurs aucune autorité.
Au mois de novembre 1846 (on avait une permission de la police à l'occasion d'une fonte de cloche), en établissant, dans l'ancien cimetière, une sorte de hangar pour le service de l'église, on trouva en face du pilastre gauche de la porte latérale, à une profondeur moindre que celle qui est exigée pour les inhumations, un cercueil en plomb long de... Je pensai d'abord qu'il n'y avait autre chose à faire que de creuser a côté une frisse un peu plus profonde et d'y mettre le cercueil. Je ne soupçonnai pas d'abord qu'il pût renfermer les restes du prince. La matière de ce cercueil et sa mesure auraient pluiôt éloigné de moi cette pensée.
« Cependant, le fossoyeur ayant pris soin d'exhumer le corps et de le déposer dans un endroit où il pût le retrouver dans des temps plus heureux, il n'est pas invraisemblable qu'il ait été engagé à cela et même peut-être aidé par d'autres personnes, ou que lui-même se soit procuré un cercueil de plomb, ce que son état lui donnait occasion de faire assez facilement. Il a pu aussi avoir ses motifs pour prendre des mesures qui paraîtraient convenir à un jeune homme d'un âge un peu plus avancé. On sait, d'ailleurs, que les médecins qui visitèrent le jeune prisonnier du Temple constatèrent la longueur plus qu'ordinaire de ses jambes et de ses bras.
Le cercueil fut apporté chez moi, contenant le squelette presque entier. Je dis presque entier, parce que ce cercueil s'est trouvé, par vétusté, ouvert en plusieurs endroits de sa partie inférieure, ce qui a occasionné la perte de quelques petits ossements, sans importance, du reste, pour constater l'identité.
M. le docteur Milcent, président de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul, se trouvait en ce moment au presbytère. Je le priai d'examiner avec soin les restes que je lui présentais. Il le fit, non pas une fois, mais à diverses reprises. Il pensa même en devoir conférer avec un de ses confrères, le docteur Tessier, et voici le résultat de leurs observations .../...
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 16:40:23

B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

B.4.10/08/1817 : abbé Raynaud, vicaire de Sainte-Marguerite

B.5.Nov 1846-15/05/1853 : abbé Haumet, curé de sainte-Marguerite


B.6.Commentaires.1946.Paul Sainte-Claire Deville
Extrait de " A la recherche de Louis XVII " que nous avons déjà publié sur le forum MSN Louis XVII ...


---------------
On ne-peut que reconnaître la parfaite objectivité de l'enquête des commissaires Simon et Petit.

Ses conclusions peuvent d'ailleurs être appuyées par d'autres arguments: si Dusser et Voisin étaient matériellement hors d'état de pouvoir faire inhumer publiquement le corps dans une fosse particulière, contrairement aux règles établies, il était au contraire relativement facile à Bertrancourt de faire un transfert clandestin.

Il était logé dans le cimetière même, et n'avait à ouvrir que la porte de sa maisonnette (elle existe encore), pour se trouver sur le terrain. De plus la lune était justement dans son dernier quartier, l'obscurité régnait sous le ciel de Paris, ce qui augmentait la sécurité de l'opération.

Le choix de l'emplacement trouvé par Bertrancourt pour y déposer les restes qu'il avait extraits de la fosse commune s'explique aussi très bien et ne pouvait être fait que par un homme très au courant des choses du cimetière. Bertrancourt a su dans la journée du 10 juin (22 prairial) qu'il aurait à enterrer le soir celui qu'officiellement on appelait le petit Capet, mais que beaucoup continuaient à appeler le Dauphin.
.../...
Il veut donc dissimuler le corps dans un endroit facile à retrouver, et où il ne risque pas d'être troublé dans son dernier sommeil par la fouille d'une fosse quelconque. Pouvait-il trouver mieux que ce petit espace au droit du pilastre gauche de la porte de la chapelle? Un peu plus à gauche, une saillie de l'église produit un angle rentrant, et c'est dans ce rentrant qui est, de tous les points du vieux cimetière le moins désigné pour une inhumation normale, qu'il fera l'inhumation clandestine. Rencoigné comme il va l'être entre ces murs à angle droit, le brave fossoyeur a encore plus de chances d'échapper à un regard indiscret qui, plongeant d'une maison de la rue Saint-Bernard, essaierait de démêler ce qui se passe dans la nuit obscure. Bonne foi de la veuve Bertrancourt et de Decouflet, prouvée par la franche précision de leurs indications, sincérité de leur informateur commun, feu Bertrancourt, qui n'avait, à l'époque de ses confidences, aucun intérêt à inventer une histoire, possibilité matérielle de l'exhumation et de la réinhumation clandestines, telles sont en résumé, les conclusions qu'on peut tirer, tant des dépositions que de la critique auxquelles on vient de les soumettre. Et ce sont bien celles auxquelles avaient abouti les commissaires Simon et Petit puisque, dans leur rapport adressé au Préfet de police Anglès, ils considèrent « comme plus que probable que la fosse (particulière) a été faite par Bertrancourt (note). »

(note) L'enquête de mars I816 n'a guère été étudiée jusqu'ici que d'après le rapport des commissaires Simon et Petit, et le résumé très bref rédigé par les bureaux do la préfecture de police, envoyé le 1er juin par le préfet à Decazes. On a préféré suivre ici le procès-verbal d'information, plus détaillé, plus précis, et dans lequel la rédaction des dépositions, relues aux témoins et signées par eux après lecture, n'a subi aucune déformation -volontaire ou involontaire de la part de ceux qui ont eu ensuite les résumer. Sauf pour de courts passages publiés par M. G. Lenôtre :" Le Roi Louis XVII et l'énigme du Temple", pages 419, 420, 421, les extraits qui viennent d'être donnés sont inédits. Ils ont été relevés sur les copies certifiées conformes des Archives nationales
(BB30, 964) puis contrôlés sur les originaux de la préfecture de police A A /362
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 17:43:55

[b]B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

B.4.10/08/1817 : abbé Raynaud, vicaire de Sainte-Marguerite

B.5.Nov 1846-15/05/1853 : abbé Haumet, curé de sainte-Marguerite

B.6.Commentaires.1946.Paul Sainte-Claire Deville

B.7 1970-1987 Compte-rend des fouilles de 1970

dont l'ouvrage ci-dessous que nous devons à notre ami Antonio, qui nous a fait découvrir des photos inédites des fouilles de 1970, [ que nous publierons sur notre prochain site strictement historique , dédié à Louis XVII , étant dans l'impossibilité technique de le faire ici immédiatement, malgré plusieurs essais faits en vain, faits avec la meilleure bonne volonté ! ***


Louis XVII : Ouvrage collectif presenté par la Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, rédigé par Jacques Charles, avec le concours de Beatrice de Andia, Marc Battestini

Book Bib ID 342904
Publisher Paris : La Delegation a L'Action Artistique de la Ville de Paris, 1987.
Description 222 p. : ill. ; 29 cm.

ISBN 2905118016 Imprimé en Espagne -Castila-Madrid
rédigé par Jacques Charles
avec le concours de Béatrice de Andia, Marc Battestini, Noëlle Destremeau,
Michel Fleury, Pierrette Girault de Coursac, Philippe Schmitt-Kummerlé,
Gérald Piétrek, Patrick Richard et Patrick Willer .

Préface du Président Jacques Chirac
Presenté lors dans le cadre de la Fête d'automne 1987 ( du Millénaire Capétien ? ) , la première grande exposition jamais consacrée, en France comme à l'étranger, à Louis XVII

A la page 211 et à la page 212 il ya des photos et des dessins, faits lors des recherches dans le cimetière Sainte-Marguerite en 1970
Aucune brèche ou trace d'anfactuosité n'a été trouvée sous le sol de la porte de l'èglise.
MAIS par contre, si nous confirmons les dires de notre ami Antonio, nous devons aussi souligner une curiosité qui va retenir toute notre attention !

Sur toute la largeur du pan de mur de l'église, mis à nu par la fouille, à un niveau qu'il nous est impossible de déterminer avec la précision exigée, mais selon toute probabilité à moins de 1 m au-dessous du niveau du sol on voit une surface très homogène, distincte de tout ce qui est visible par ailleurs ( gros blocs de pierre au-dessus en particulier et autres matériaux sur les autres parties visibles sur la photo ) !
Cela ressemblerait à une sorte de linteau en béton en 2 parties, sur une hauteur qu'il nous est également impossible d'établir, les légendes des échelles de la fouille étant malheureusement illisibles !

*** Si vous souhaitez voir les photos qui nous ont été communiquées par courrier privé par notre ami Antonio, et qui correspondent à ces commentaires, nous vous prions de bien vouloir cliquer sur notre site américain actuellement en sommeil http://forumlouisxvii.multiply.com/ et où MSN a basculé 99 % des archives de notre défunt forum MSN Louis XVII, à la date du 30/01/2009 ...

raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 18:38:56

B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

B.4.10/08/1817 : abbé Raynaud, vicaire de Sainte-Marguerite

B.5.Nov 1846-15/05/1853 : abbé Haumet, curé de sainte-Marguerite

B.6.Commentaires.1946.Paul Sainte-Claire Deville

B.7 1970-1987 Compte-rendu des fouilles de 1970


B.8.1987 Commentaires.1987.Xavier de Roche in "Louis XVII" (editions de Paris, pp 160-161 )

" De nouvelles fouilles ont eu lieu, à l'initiative conjointe d'un groupe d'historiens et de la Commission du Vieux Paris, en 1970 et 1979. En fait, ces nouvelles fouilles n'ont rigoureusement rien apporté, sauf sur un point où certains chercheurs ont cru pouvoir déduire que - pour des raisons bien difficiles à comprendre - Bertrancourt aurait menti et "se serait vanté" (ce qui, entre 1802 et 1809 date de sa mort, bien loin de lui valoir considération et récompenses, aurait pu lui coûter fort cher).

Bertrancourt, d'après sa veuve et d'après Decouflet, aurait à moitié engagé le cercueil
dans une anfractuosité sous le mur de l'église et aurait, dans la pierre située au-dessus, gravé une croix comme point de repère. Or les fouilles récentes ont mis à nu le mur : il ne présentait aucune anfractuosité ni aucune croix.

Et pourtant, Paul-Pascal Sol, qui a participé en personne aux fouilles de-1970, écrit dans "la Science historique - Les Dossiers Louis XVII" du 3ème trimestre 1976 : "Le 28 mars 1970, l'obstacle n'existant plus (le petit bâtiment édifié en 1847 . . . abattu en 1924), . .. nos recherches ont été couronnées de succès, puisque, après avoir atteint une profondeur d'environ un mètre vingt, au dessous du niveau actuel du sol, nous avons aperçu et reconnu . . . le repère en forme de Croix de Jésus, gravé par le fossoyeur Bertrancourt dans la deuxième pierre du mur de fondation, dans la nuit du 22 au 23 prairial de l'an III " . . . .

M. Sol rapporte ensuite la déclaration de l'abbé Haumet (le cercueil avait été retrouvé "à une profondeur moindre que la profondeur habituelle" des inhumations, qui était de cinq à six pieds environ) et la déposition de Chartrain, bedeau à Sainte-Marguerite en 1795, entendu en 1817 par Simien-Despréaux et considéré par M. Sol - et par nous-même - comme témoin oculaire, sinon co-auteur de la translation : il déclara à Simien : "la fosse ne devait pas avoir plus de deux ou trois pieds de profondeur, Bertrancourt ayant dû opérer avec la plus grande célérité". M. Sol conclut lui aussi à la certitude de "la translation du corps de l'enfant du Temple de la fosse commune dans une sépulture particulière" : celle aménagée par Bertrancourt.
Cette déclaration d'un des participants aux fouilles de 1970 rétablit la vérité.

Venons-en à l'autre branche de l'objection : l'absence d'anfractuosité.

En apparence, l'objection a de quoi dérouter. Mais en apparence seulement.
Ses auteurs semblent ne pas connaître ou avoir oublié le texte du "Mémoire historique sur les derniers jours de la vie de Louis XVII et sur la conservation ses précieux restes" rédigé sous la Restauration par le Docteur Pelletan et que nous avons cité plus haut.

[color=#FF0000]En 1816, le Docteur alla rendre visite à l'abbé Dubois, curé de Sainte-Marguerite et celui-ci lui montra l'endroit précis où Bertrancourt avait réinhumé l'enfant du Temple : "auprès de la petite porte par laquelle nous étions entrés (dans la chapelle de la communion) ; il avait dû (le cercueil) être engagé sous une avancée que formait une des pierres de fondation du pilier (le "pilastre gauche" de la même porte) de l'église voisine. Un tiers de ce cercueil était sous cette pierre le reste couvert de terre à une assez grande profondeur. On y avait placé une petite croix . ..".
Ainsi, d'après le témoignage oculaire du Docteur Pelletan lors de sa visite à l'église en 1816, le cercueil n'avait pas été engagé dans une prétendue anfractuosité du mur (anfractuosité qui effectivement n'existait pas), mais sous l'avancée la pierre de fondation du pilier gauche de la porte, pierre qui formait "comme une dalle" : à la surface de cette dalle Bertrancourt avait gravé grossièrement une petite croix. Cette sorte de dalle a été enlevée en 1846 par les ouvriers chargés d'établir les fondations de l'appentis ou hangar qu'ils ont, à cette époque, accolé à l'église ; c'est d'ailleurs en l'enlevant qu'ils ont mis au jour le cercueil que Bertrancourt avait engagé dessous."
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Jeudi 19 Mars 2009 12:12:27

Risquons-nous à faire un point de situation ! Que vaut la contre-argumentation de Xavier de Roche sur la question cruciale de l'absence d'anfractuosité ?

" Ainsi, d'après le témoignage oculaire du Docteur Pelletan lors de sa visite à l'église en 1816, le cercueil n'avait pas été engagé dans une prétendue anfractuosité du mur (anfractuosité qui effectivement n'existait pas), mais sous l'avancée de la pierre de fondation du pilier gauche de la porte, pierre qui formait "comme une dalle" : à la surface de cette dalle Bertrancourt avait gravé grossièrement une petite croix. Cette sorte de dalle a été enlevée en 1846 par les ouvriers chargés d'établir les fondations de l'appentis ou hangar qu'ils ont, à cette époque, accolé à l'église ; c'est d'ailleurs en l'enlevant qu'ils ont mis au jour le cercueil que Bertrancourt avait engagé dessous."

Compte tenu de l'enjeu de cette question, que tout esprit critique est en droit de considérer comme susceptible de détruire définitivement le "mythe dit du substitué du cimetière Sainte-Margerite" et par la même le fondement de toute l'énigme Louis XVII, il est évident qu'on ne peut se satisfaire de la simple argumentation de Xavier de Roche, même si elle est appuyée sur un témoignage de Pelletan, que nous ne pouvons pas vérifier, n'ayant pas l'édition rarissime du live de J Eckard, mais dont a priori il n'y a pas lieu de douter !

Il nous faut donc des preuves irréfutables de la validité de l'argumentation de Xavier de Roche, qui par ailleurs nous a donné dans son livre ( p 165 ) des photos prises par M Jean de Hédouvlle, avant la destuction en 1924 du hangar ou appentis construit en 1846 !

Or d'après ces photos, il est manifeste que le hangar a été construit au ras du pilastre gauche de la porte d'entrée dans la chapelle ! D'où les questions :

* Etait-il vraiment nécessaire d'enlever en 1846 la dalle sous laquelle se serait trouvé le cerceuil en plomb et dont la présence nous semblerait tout à fait vraisemblable, si on se réfère au seul schéma du "pilastre grec" qu'on peut voir sur cette page, http://chateau.rochefort.free.fr/violle ... lastre.php ?

Nous nous pemettons cette analogie en raison de la présence de l'expression " sous le pilastre gauche de la porte " dans l'un des documents officiels de 1816, publiés par Beuachesne por localiser le cerceuil !

En effet il nous semble tout à fait invraisembable que Bertrancourt ait pu se lancer dans la journée du 10 juin ou plus tard dans la nuit dans le creusement d'un trou suffisamment grand dans le mur de fondaton de l'église pour pouvoir y glisser ensuite le cerceuil en plomb !

Par contre qu'il ait creusé une fosse le long du mur et que celle-ci se soit prolongée sous la dalle évoquée par XdR, serait tout à fait vraisemblable !

Mais alors, si dalle il y a eu adossée au pilastre gauche, comme pourrait permettre de l'imaginer ( ??? ) la partie homogène qu'on voit sur la photo de la fouille de 1970 (??? ) ne serait-il pas logique et vraisemblable qu'on la retrouve à l'identique sous le pilastre DROIT de la porte de la chapelle, qu'auune nécessité n'aurait obligé à enlever,comme cela aurait été le cas pour la constrction du hangar ou appentis en 1846 selon l'gumntation de Xavier de Roche ?
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Jeudi 19 Mars 2009 15:49:11

Dans l'attente d'informations complémentaires sur les fouilles de 1970, poursuivons nos réflexions sur quelques éléments tout à fait inédits mis en relief par le débat en cours !

La visite que le Dr Pelletan a faite à l'abbé Dubois en 1816 vient confirmer une hypothèse avancée précédement, selon laquelle sa déclaration du 17 août 1817 au sujet de l'autopsie du crâne de "Louis XVII" était destinée à étayer sa demande de reconnaissance par la famille royale du coeur qu'il prétendait avoir prélevé le 9 juin 1795 !

Ainsi donc tout s'explique ! C'est parce qu'en 1816, lors d'une visite à l'abbé Dubois, Pelletan a appris où se trouvait le corps de "Louis XVII" qu'il a établi le 17 aoôt 1817 son certificat qui devait permettre de reconnaître de manière irréfutable les restes mortels de "Louis XVII", dont les recherches n'avaient été alors officiellement que "suspendues" et qui pouvaient reprendre, espérait-il, à tout moment !


" En 1816, le Docteur alla rendre visite à l'abbé Dubois, curé de Sainte-Marguerite et celui-ci lui montra l'endroit précis où Bertrancourt avait réinhumé l'enfant du Temple : "auprès de la petite porte par laquelle nous étions entrés (dans la chapelle de la communion) ; il avait dû (le cercueil) être engagé sous une avancée que formait une des pierres de fondation du pilier (le "pilastre gauche" de la même porte) de l'église voisine. Un tiers de ce cercueil était sous cette pierre le reste couvert de terre à une assez grande profondeur. On y avait placé une petite croix . ..".
[ Xavier de Roche ]

Mais il y a plus grave !

Comment se fait-il que cette lettre adressée à Eckard et publiée dans l'une de ses éditions
" Mémoires historiques sur la vie de Louis XVII " (1816 ? ,1817 ?, ... ?) ) [ Au secours, Monsieur l'archiviste du Roi Louis XVII ! ] n'ait pas été l'objet de la même diffusion que le certificat du 17 aout 1817 relatif à la section du crâne ?

Serait-ce parce que l'abbé Dubois serait mort subitement en 1816, pour une raison qui nous est actuellement inconnue, alors qu'il partait en voyage ?

Et quel étrange rapprochement ne s'impose-t-il pas aussitôt à l'esprit quand on sait que Jean Eckard a été lui-même victime d'une mort aussi tragique que subite !
[ En 1839, Eckard demeurait à Paris rue Villedot ; le 14 décembre il sortit de chez lui à six du soir et ne reparut plus. Son cadavre entièrement dépouillé, fut retrouvé six semaines après dans la Seine, et on n'a jamais su si sa mort avait été le résultat d'un suicide ou d'un guet-apens ( Source Michaud p 216 ) ] (
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par BRH » Jeudi 19 Mars 2009 16:35:28

Tout ceci est extrêmement embrouillé. Que prétendent les détracteurs de cette fosse ? Que tout ceci ne serait qu'une habile comédie pour faire croire que l'on aurait retrouvé les restes de Louis XVII ? Alors, les faussaires auraient été bien maladroits ! Merci de résumer les enjeux du débat qui devient incompréhensible...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Jeudi 19 Mars 2009 17:12:38

Pardonnezmoi, cher Bruno, de ne pas avoir été assez clair, voulant être aussi exhaustif que possible, dans la confrontation avec le détail de l'argumentation adverse, existante ou à venir !... :)

Les tenants de la thèse offcielle affrmet que les fouilles de 1970 ont prouvé ( ce qui est vrai ) qu'il n'y avait trace d'aucun anfractuosité dans le mur de fondation de la chapelle, sur lequel repose le pilastre gauche de la porte, là où selon la tradition suvivantiste ( toutes options confondues - sauf erreur ) Bertrancourt aurait réinhumé "Louis XVII " !

Son témoignage est donc anéanti d'un coup de rasoir d'Occam ! Exit le mystère du cimetière sainte-Marguerite ! Exit le mystère du Temple ! ...
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Jeudi 19 Mars 2009 17:25:17

Voici ce qu'on peut lire dans l'introduction ( p XXII ) des Mémoires de Madame la duchesse de Tourzel , au sujet de sa rencontre avec l'abbé Dubois, qui lui a confirmé la mort de Louis XVII au Temple le 8 juin 1795 !

"... enfin les renseignements précis qui lui furent fournis par le vénérable curé de Sainte- Marguerite, dont le suisse avait été témoin de l'inhumation, toutes ces preuves réunies ne lui laissèrent aucun doute à ce sujet " ...
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Jeudi 19 Mars 2009 17:52:41

Si on reprend l'ensemble des témoignages plus ou moins explicites et des commentaires liés au lieu de réinhumation de "Louis XVII" par Bertrancourt, en juin 1795, on aurait donc le schéma suivant :

B.0.03/1802 : témoignage oral de Bertrancourt à Decouflet et à l'abbé Dubois

B.1.1815(???) : abbé Dubois à Mme la duchesse de Tourzel
----- enquête des commissaires Simon et Petit ------------
B???.2.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.3.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.4.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

B.5.10/08/1817 : abbé Raynaud, vicaire de Sainte-Marguerite
--------------------------------------------------------------------

B.6 ??/1816 : abbé Dubois à Pelletan selon lettre adressée à Eckard et publiée en 1817, 1818

B.7.Nov 1846-15/05/1853 : abbé Haumet, curé de sainte-Marguerite

B.8.Commentaires.1946.Paul Sainte-Claire Deville

B.9 1970-1987 Compte-rendu des fouilles de 1970 : aucune anfractuosité dans le mur de fondation qui permette de penser que le cercueil de plomb ait pu être enfoui pour partie dans le cimetière, et pour une autre partie dans le mur.

B.10.1987 Commentaires.1987.Xavier de Roche in "Louis XVII" (editions de Paris, pp 160-161 )
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par BRH » Jeudi 19 Mars 2009 19:11:23

raphael charles a écrit :Les tenants de la thèse offcielle affrmet que les fouilles de 1970 ont prouvé ( ce qui est vrai ) qu'il n'y avait trace d'aucun anfractuosité dans le mur de fondation de la chapelle, sur lequel repose le pilastre gauche de la porte, là où selon la tradition suvivantiste ( toutes options confondues - sauf erreur ) Bertrancourt aurait réinhumé "Louis XVII " !

Son témoignage est donc anéanti d'un coup de rasoir d'Occam ! Exit le mystère du cimetière sainte-Marguerite ! Exit le mystère du Temple ! ...


Voyons donc... L'abbé Haumet, en 1846, aurait donc dirigé les fouilles vers une fosse préalablement aménagée ? N'était-ce pourtant pas l'endroit où l'on s'apprêtait à fouiller en 1817 ?
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par Antonio » Jeudi 19 Mars 2009 22:18:44

Cher Charles
j'ai dit
"je crois que mon ami Charles est une personne tres democratique et je sais qu'il accepte toutes critiques que peut emmenr dans la verité."
Donc je n'ai pas dit le contraire comment vous disez dans votre message
Malheuresement vous habitez dans un pays "peu? democratique" soit à dire dans une Rèpublique sortie d'une Rèvolution ....
et cela vous ( les Français) empeche de parler avec complete liberté.


Mon cher Bruno sait tres bien que Napoleon a commandé l'exumation du cercueuil de louis XVII en 1805 je crois
Comande executé par Foucher, et ils ont trouvé un cercueil plein de paperasses!!
Napoleon savait tres bien que Louis XVII etait evadé du temple car aussi sa feme josephine lui avait instruit sur ce argoument
Et je dis ça fondé sur des documents des historiens ITALIENS CONTEMPORAINS à Napoleon et qui etaient au service le la " Cour" de Napoleon et de ses innombrables parents nommé Roi des plusieurs regions italiennes
Son Frere Joseph etait responsable et chargé de d'intercepter le dauphin en fuite de trieste, car Napoleon savait tres bien ou se trouvait le dauphin lors de la siege de Ancone: se trouvait à trieste dans l'attente de ses tantes .
Tantes que entreteps etaient blouqué à Corfou
Quand vous quitterez ce prèjugè de concevoir l'histoire seulement en axaminant les document de la moisie bibliotheque de France????

L'istoire de la revolution a eu une suite en plusieur pays d'europoe , italie comprise.
Antonio
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Jeudi 19 Mars 2009 22:49:21

Cher Bruno,

Je crains que vous n'ayez manqué un épisode ! Mais peut-être serait-il bon que j'arrête ma logorrhée de messages !

Le point crucial du débat est rappelé ci-dessous :

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts


"... se trouvant avec Bertrancourt dans le cimetère Sainte-Marguerite pendant qu'il creusait la fosse de feu le sieur Colin, maître de pension à Picpus, dans le mois de mars 1802, son ami creusa à environ un pied et demi à deux pieds de profondeur le long du mur de l'église, sous le pilier de la porte de la chapelle de la communion à gauche en entrant par le cimetière, et lui fit voir sur une des pierres du mur de fondation d'environ un pied et demi carré de surface une croix d'à peu près deux pouces de longueur sur autant de large et lui dit qu'au dessous se trouvait le corps de feu Louis XVII, qui avait été apporté du Temple dans la grande fosse commune, ouverte alors dans le dit cimetière, qu'il l'avait retiré, lui seul, la même nuit ou la nuit suivante, autant que lui déclarant peut se le rappeler, qu'il avait creusé la dite fosse particulière au lieu qu'il nous indique, moitié dans l'épaisseur du mur et l'autre moitié dans le cimetière, que la dite fosse pouvait avoir de cinq à six pieds de profondeur, .../... "

S'il n'y a aucune anfractuosité dans le mur de fondation, à l'endroit où tout converge pour le définir comme étant le lieu défini par le témoignage de Bertrancourt tel qu'il est parvenu jusqu'à nous, il y a donc un PROBLEME !

Dans l'hypothèse où on admet qu'il a existé une saillie du mur ( ou sorte de dalle adossée au mur en forme de T ) il est à la fois compréhensible et vraisemblable que Bertrancourt ait creusé la terre à la profondeur necessaire pour que le cerceuil de plomb puisse être caché en partie sous cette sorte de dalle qui aurait dire à Decouflet qu'il avait creusé pour moitié dans l'épaisseur du mur et pour l'autre moitié dans le cimetière !

Compte tenu des circonstances, il apparaît en effet invraisemblable que Bertarncourt ait pu creuser dans le mur ! A ce propos il conviendrait de vérifier quelle était l'épaisseur du mur de fondation qui devait probablement approcher, voire même dépasser la moitie du cercueil de pomb de 5 pieds environ ( soit 1.63 *0.5 = 0.80 environ ) ! ...

Or Xavier de Roche affirme que cette sorte de dalle sous laquelle Bertranourt aurait enterré le cerceuil de plomb a été détruite lors de la construction e 1846 du hangar ou appentis, au ras du pilastre gauche ! ...

D'où l'idée qu'il devrait toujours y avoir dans le sous-sol la même saillie attenante au pilastre DROIT de la porte de la chapelle !...

S'il n'y a rien que de la terre et des ossement, le MYTHE du substitué du cimetière Sainte-Mrguerite fondé sur le témoignage Bertrancourt tel qu'il est parvenu jusqu'à nous s'effondre îpso facto ! ll ne resterait plus qu'une seule hypothèse théoriquement pertinente esquissée d'ailleurs par Paul Eric Blanrue lui-même :
la tradition aurait-elle mal interprété le témoignage oral de Bertrancourt ou y aurait-il une erreur quelque part dans la chaîne de transmission dont la traçabilité historique est ici parfaitement établie ! ...

Si par contre on trouvait dans le sous-sol du pilastre DROIT une saillie qui aurait pu servir à abriter une partie du cercueil en plomb, cela confrmerait l'argumentation de Xavier de Roche, selon laquelle la saillie du pilastre Gauche aurait été détruite en 1846 !

Si cette hypothèse était vérifée, il n'y aurait plus d'énigme du cimetière Sainte-Marguerite ! C'est un substitué à Louis XVII qui a été enseveli le 10 juin 1795 !
raphael charles
 
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