Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Est-ce Louis XVII qui a été inhumé au cimetière Sainte-Marguerite le 10 juin 1795 ?

OUI :
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Lundi 16 Mars 2009 15:32:57

En raison du sondage, mis en ligne par BRH, je crois opportun d'afficher la copie du message envoyé le [ mer. 04/03/09 08:10 ] à l'établissement qui a été chargé de superviser les fouilles de l'été 2004 ...

http://www.inrap.fr/archeologie-prevent ... ccueil.htm

Si parmi nos lecteurs il y a un professionnel ou un universitaire agréé par cette très honorable institution, peut-être lui sera-t-il possible d'avoir une réponse dans un délai raisonnable ?


--------------------------------------------------------------
Destinataire : contact@inrap.fr

Madame, Monsieur

D'après le document référencé ci-dessous votre établissement a été chargé d'organiser les fouilles qui ont eu lieu durant l'été 2004, dans l'ancien cimetière Sainte-Marguerite à Paris.

http://www.ephe.sorbonne.fr/publication ... vret19.htm

Serait-il possible d'en connaître les résultats ou à qui faut-il s'adresser pour obtenir une information, aussi sommaire soit-elle pour tout non initié, SVP ?

Avec tous mes remerciements pour l'attention bienveillante que vous voudrez bien accorder à ce courrier, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes salutations très respectueuses.
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Lundi 16 Mars 2009 15:54:06

Pour une raison techniqe qui m'échappe,le lien

http://www.ephe.sorbonne.fr/publication ... vret19.htm

n'est plus opérationnel !

Pour retrouver le texte auquel fait référence le courrier à l'INRAP, il faut donc aller sur le site :

http://www.louis-xvii.com/ste_margueritte.htm

et là il faut cliquer en bas de page sur le dernier libellé du tableau :


Document extrait de L’agenda de l’EPHE ( Ecole Pratique des Hautes Etudes ) au sujet des fouilles entreprises à la demande de la Commission du Vieux Paris (voir détail en page 5)

A toutes fins utiles, voici l'extrait qui nous interesse au plus haut point ! Ceux qui ont vu la dernière emission de télévision dédiée en 2008 à la question Louis XVII, savent que le chargé de conférences, cité ci-dessous, est le Dr THiLLAUD que nous avons vu en compagnie de Philippe Delorme ...

Document extrait du site de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
Sur le site internet :

"" http://www.ephe.sorbonne.fr/publication ... vret19.htm
Livret-Annuaire 19, 2003-2004
PA L É O PAT H O L O G I E
Chargé de conférences : M. Pierre L. THILLAUD
Programme de l’année 2003-2004 :

.../...

À la demande de la Commission du vieux Paris, le chargé de conférences a
mis à la disposition de la campagne de fouilles conduite par l’ INRAP (juillet
octobre 2004), une de ses auditrices (Mlle L. Hapiot) pour participer à l’exhumation
et assurer une veille paléopathologique du matériel ostéologique exhumé de
l’enceinte du cimetière de l’église Sainte-Marguerite (Paris) dont l’étude plus
complète est programmée pour la prochaine année universitaire. Dans le cadre de
ce chantier, il se trouve commis en tant qu’expert pour l’ouverture assermentée d’une urne funéraire attribuée par la tradition à Louis XVII, au titre de l’expertise qui lui avait été confiée en 1979 par le ministère de la Culture lors de l’exhumation d’ossements soupçonnés d’appartenir au fils cadet du roi Louis XVI. Cette étude en son temps, avait démontré que tel n’était pas le cas.


.../..."
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par Antonio » Lundi 16 Mars 2009 21:04:18

Cher Bruno


Louis XVII : Ouvrage collectif presente par la Delegation a l'Action Artistique de la Ville de Paris, redige par Jacques Charles, avec le concours de Beatrice de Andia, Marc Battestini

Book Bib ID 342904
Format Book
Publisher Paris : La Delegation a L'Action Artistique de la Ville de Paris, 1987.
Description 222 p. : ill. ; 29 cm.

ISBN 2905118016
Emprimé en Espagne editorial Castila-Madrid


rédigé par Jacques Charles
avec le concours de
Béatrice de Andia, Marc Battestini, Noëlle Destremeau,
Michel Fleury, Pierrette Girault de Coursac, Philippe Schmitt-Kummerlé,
Gérald Piétrek, Patrick Richard et Patrick Willer .

Préface de Jauques Chirac ( le Prèsident)
Presenté lors dans le cadre de la Fete d'automne 1987 , la prèmiere grand exposition jamais consacrée,
en france comme à l'étrager , à Louis XVII


à la page 211 et à la page 212 il ya des photos et des desseins que on fait lors des recherchez dans le cimetiere de sainte marguerite en 1970
Acune trace (Brèche) etait trouvé sous le sol de la porte de l'èglise
la témoignage de Bertracourt est fausse!!!
le curé de l'eglise santi marguerite , a nous dit la verité???
je crois que non, c'etait une mascarade.
Antonio
Antonio
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par BRH » Mardi 17 Mars 2009 09:53:22

Voilà une opinion bien tranchée, Antonio ! Il va falloir vous en arranger avec Charles...

Messieurs, c'est le moment de dire : "ACCORDEZ VOS VIOLONS" !
Vos points de vue sont trop éloignés sur cette question pour que l'on vous permette d'y demeurer sans vous accorder. Merci d'y parvenir rapidement pour éviter de jeter plus longtemps le trouble dans le coeur des partisans de la survie de Louis XVII...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 10:35:27

Cher Bruno,

Fabuleux Internet ! Pendant que vous écriviez " "ACCORDEZ VOS VIOLONS" !" j'étais en train de creuser dans la tranchée ouverte par Antonio !

Je reviens vers vous avec quelques débris de sources documentaires, où il semblerait même qu'on puisse voir une anguille de Lenotre, a priori fossilisée, mais sait-on jamais ! En la heurtant avec nos bêches high-tech et nos outils critiques, peut-être pourrions - nous lui donner une nouvelle vie ? :D

En tout cas je puis vous assurer d'ores et déjà qu'il va falloir "creuser encore " dans les archives et appeler à l'aide notre archiviste du Roi Louis XVII, pour que cette nouvelle confrontation soit l'occasion de faire un nouveau bond vers la vérité !

Juste une question qui va résumer la conclusion provisoire à laquelle nous risquons fort de nous heurter :

Si l'énigme du cimetière a été définitivement résolue par les résultats des fouilles de 1970, pourquoi a-t-on fait, durant l'été 2004, des fouilles qui étaient visiblement destinées à être clandestines ou connues des seuls spécialistes, favorables à la thèse officielle de l'Histoire ?
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 11:06:04

Ainsi que l'exige le BA BA de toute critique historique, puisons les premeirs matériaux dans la source documentaire anti-survivantiste de référence et accessible sur Internet, que nous avons disséquée précédemment sur le forum MSN Louis XVII !

Paul Eric Blanrue a écrit sur son site :
http://www.blanrue.com/dossier_louis_XV ... ie%203.doc
--------------------------------------------------------
.../...

" L'argument survivantiste le plus percutant demeure donc l'extraordinaire coïncidence de la découverte d'un cercueil de plomb à la place annoncée par Bétrancourt. C'est cette correspondance qui fut le véritable détonateur du "mythe du substitué de Sainte-Marguerite".
Enlevez Bétrancourt, il ne reste rien.
Or, aujourd'hui, justement, le témoignage du fossoyeur n'a plus aucune valeur.
Les troisième fouilles, réalisées en février 1904 en vue de vérifier les deux emplacements donnés par Voisin, n'avaient permis d'exhumer que des ossements humains épars(57). Un nouveau sondage fut donc effectué en 1970 au lieu décrit sur les indications de Bétrancourt.
Le cercueil sorti de terre en 1894, réinhumé à droite de la porte de l'église, ne fut plus cette fois l'objet des recherches. L'auteur du sondage, Mme Quétin, archiviste-paléographe et ingénieur au CNRS, aidée de M. Le Parc, terrassier de la Commission du Vieux-Paris, et de M. Pascal-Sol, un passionné de la" question Louis XVII", se proposèrent plutôt de vérifier scrupuleusement l'exactitude des déclarations de la veuve du jardinier-fossoyeur et du bedeau Decouflet. Jusque là, on s'était borné à examiner les restes contenus dans le cercueil, sans s'appesantir sur les données topographiques et archéologiques. Ces données sont pourtant primordiales, puisqu'elles seules permettent de déterminer si l'on creuse au bon endroit.
Le sondage fut fait à gauche de la porte du transept nord, là où l'on avait autrefois pratiqués les exhumations.
Je rappelle brièvement les éléments principaux que contiennent les déclarations de la veuve Bétrancourt et de Decouflet, quant à l'emplacement du cercueil clandestin (58):

-la fosse creusée par Bétrancourt, selon sa veuve, "s'étendait tant à l'extérieur que dans le mur et dans l'épaisseur de manière à pouvoir y tenir à peu près la moitié de la bière". On la trouverait "près de la porte de la Communion, le long du mur de l'église et perpendiculairement au dit mur".
Ces renseignements sont fournis par la seule version sûre que nous ayons de Gabrielle Lalande, c'est-à-dire la première; l' autre, celle de Peuchet, a certainement été arrangée par son auteur.

- pour Decouflet, plus disert, "une croix d'à peu près deux pouces de longueur sur autant de large"(5, 4 cm x 5, 4 cm) devait figurer " à environ un pied et demi à deux pieds de profondeur (entre 48, 7 cm et 64, 9 cm) le long du mur de l'église sous le pilier de la porte de la chapelle de Communion, à gauche en entrant par le cimetière (...), sur l'une des pierres du mur de fondation d'environ un pied et demi quarré (48, 7 cm carré) de surface . "Au-dessous", la fosse avait été creusée "moitié dans l'épaisseur du mur et l'autre moitié dans le cimetière" et "pouvait avoir de cinq à six pieds de profondeur"( entre 162, 4 cm et 194, 9 cm).
Dans les deux cas, le travail aurait été accompli par Bétrancourt "seul" et "de nuit".

Il fallait donc chercher avec minutie les traces de la croix ainsi que le trou dans le mur de l'église : c'étaient les seul vestiges qui pouvaient attester des allégations de Bétrancourt.
Mais les résultats des fouilles(59) de Mme Quétin ne confirmèrent ni la présence de cette croix, ni l'anfractuosité dans la maçonnerie. Seule, à 1, 07 m une meurtrissure de la pierre, en forme de cratère, fit songer à quelques-uns qu'on avait peut-être trouvé une sorte de croix. Il fallait, en vérité, mettre beaucoup de bonne (ou de mauvaise?) volonté.pour reconnaître une forme s'en approchant. Et quoiqu'il en soit, la profondeur de cette pseudo-croix (- 1, 07 m) ne concordait pas avec les données de Decouflet ( quelque part entre 48, 7 cm et 64, 9 cm).
La conclusion s'impose d'elle-même: ces lieux ne correspondent pas aux descriptions des deux témoins.
Ce qui signifie que les fouilles du XIXème siècle n'ont pas été faites au bon endroit!

.../...

( 57 ) LAMBEAU, Le Cimetière..., op. cit., p. 238.
( 58 ) Arch. Préf. Police AA 362.
( 59 ) Voir FLEURY (Michel), Procès-verbal de la séance du lundi 10 décembre 1979, Commission du Vieux-Paris, n° 10, 1979, Supplément au "Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris", du 8 mai 1980, n° 89, p. 7.
"
------------------------------------------------------------------------------
Les sources documentaires citées par Antonio et les photos qu'il m'a envoyé par courrier privé confirment donc parfaitement ce qu'a écrit Paul Eric Blanrue, au sujet des résultats des fouilles de 1970, dans ce résumé :
" Mais les résultats des fouilles(59) de Mme Quétin ne confirmèrent ni la présence de cette croix, ni l'anfractuosité dans la maçonnerie.***"

"anfractuosité dans la maçonnerie " ou "brèche " brèche évoquée par notre ami Antonio !
Mais est-ce que pour autant on est autorisé à conclure comme le font Paul Eric Blanrue et Antonio ?
C'est tout l'objet du débat qui est donc ouvert aujourd'hui !
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 11:48:18

Avant de poursuivre qu'il me soit permis de noter en passant qu'on trouve la mention " terre + os " correspondant à trois niveaux différents de la coupe stratigraphique de la fouille de 1970, selon un des clichés extraits de la source documentaire, donnée par Antonio !

Cette présence est un indice supplémentaire de la pertinence de notre argumentation autour de la question centrale et à l'origine du courrier adressé à l'INRAP le 04/03/2009 :

compte tenu du nombre considérable d'ossements *** présents dans ce cimetière, comment se fait-il que, jusqu'à maintenant, on n'ait trouvé qu'un seul crâne scié correspondant exactement à l'autopsie du 9 juin 1795 ?

On rappellera en outre que tout concourt à penser aujourd'hui - sauf erreur de raisonnement logique - :
* Pelletan a fait sa déclaration de 1817 relative au mode opératoire de l'autosie du crâne, pour apporter la preuve qu'il était bien en possession du coeur de Louis XVII, qu'il prétendait avoir prélevé le 9 juin 1795 ! ...
ET
* ses protestations ultérieures sembleraient a priori signifié qu'il n'a pas compris pourquoi, le 12 juin 1816, on avait suspendu sine die les recherches du corps de Louis XVII qu'il aurait donc été facile de reconnaître grâce au crâne scié !...
-----------------------------------------------------------------------
*** on a même vu un témoignage fiable selon lequel il est arrivé qu'au XIX ème siècle, les enfants du quartier jouaient avec des ossements qui étaient quasiment à "fleur de terre " ... -
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 13:19:59

Continons donc à "creuser" au vu et au su de tous, en priant tout oeil averti qui serait interessé par l'aspect strictement historique de ce débat de bien vouloir intervenir pour nous corriger en cas d'erreur !

Si nous avons bien compris et bien suivi toutes les pérégrinations du cercueil de "Louis XVII " on aurait donc le schéma suivant, selon la thèse correspondant au "mythe du substituè inhumé dans le cimetière sainte-Marguerite " ou thèse survivantise qui apparaît auour'hui comme la plus pertinente, aux yeux mêmes de Laure de la Chapelle (Présidente du CEHQL17 )

A : premier lieu d'inhumation du cercueil en bois dans la fosse commune ;
B : 2 ème lieu d'inhumation par Betrancourt du corps de "Louis XVII", dans un cerceuil en plomb ; c'est là où furent faites les fouilles de 1970 et dont les résutats ont fait l'objet des messages précédents ! En résumé c'est le lieu situé " près du pilier gauche de la porte donnant sur le cimetière "
C'est ce cercueil en plomb exhumé en 1846 par l'abbé Haumet qui a été, semble-t-il, remis à la même place, en l'absence de toute autre précision apportée par Paul-Eric Blanrue :

" Après la découverte du cercueil de plomb, ce dernier ne fit donc pas le tapage que l'on imagine volontiers. Était-il si peu fier de son travail?
En tout cas, il remit en terre le cercueil et les ossements analysés si médiocrement(39).

[ 39. MILCENT (Georges), La Question Louis XVII et le cimetière Sainte-Marguerite, Bulletin de la société d'émulation du Bourbonnais, 1905, t. XII, p. 116.]

En 1894, l'avocat évasionniste Georges Laguerre se vit accorder la permission de fouiller au même endroit. ..."

http://www.blanrue.com/dossier_louis_XV ... ie%203.doc

C : 3 ème et dernier lieu dinhumation, selon les photos déjà publiées,
http://www.louis-xvii.com/ste_margueritte.htm
http://pagesperso-orange.fr/paroisse-sa ... enfant.htm
C'est donc le même lieu que celui qui est évoqué dans la mission confiée à l' lNRAP en 2004 et qui correspond à ce qu'a écrit Paul Eric Blanrue sur son site :


http://www.blanrue.com/dossier_louis_XV ... ie%203.doc

" Le cercueil sorti de terre en 1894, réinhumé à droite de la porte de l'église, ne fut plus cette fois l'objet des recherches."

C'est en résumé le lieu situé à droite de la porte de l'Eglise (C) , par opposition avec la fosse commune (A) et le lieu d'inhumation par Betrancourt (B) près du pilier gauche de la porte donnant sur le cimetière !
On comprendra dans les prochains messages pourquoi nous utilisons ici l'expression "^près du pilier gauche " ...
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 18:04:48

Nous avons écrit précédemment

" C : 3 ème et dernier lieu dinhumation, selon les photos déjà publiées,
http://www.louis-xvii.com/ste_margueritte.htm
http://pagesperso-orange.fr/paroisse-sa ... enfant.htm

C'est donc le même lieu que celui qui est évoqué dans la mission confiée à l' lNRAP en 2004 et qui correspond à ce qu'a écrit Paul Eric Blanrue sur son site :

http://www.blanrue.com/dossier_louis_XV ... ie%203.doc

" Le cercueil sorti de terre en 1894, réinhumé à droite de la porte de l'église, ne fut plus cette fois l'objet des recherches.""

Mais attention, - lire c'est relire - si nous avons bien compris le texte ci-dessous (1) extrait de l'agenda de l'EPHE, nous sommes confrontés ici, non pas à un 4 ème lieu d'inhumation de "Louis XVII ", mais à un 4 ème chantier de fouilles D, réalisé en 1979 à l'initiative de Pascal Del-Sol, et présenté comme ci-après par Paul Eric Blanrue ( 2 ) :

(1) " Dans le cadre de ce chantier, il [ Dr Thillaud, semble-t-il ] se trouve commis en tant qu’expert pour l’ouverture assermentée d’une urne funéraire [ contenant le fameux "coeur Pelletan" ? ] attribuée par la tradition à Louis XVII, au titre de l’expertise qui lui avait été confiée en 1979 par le ministère de la Culture, lors de l’exhumation d’ossements soupçonnés d’appartenir au fils cadet du roi Louis XVI. Cette étude en son temps, avait démontré que tel n’était pas le cas.
Document extrait de l’agenda de l’EPHE ( Ecole Pratique des Hautes Etudes ) au sujet des fouilles entreprises à la demande de la Commission du Vieux Paris (voir détail en page 5)"
http://www.louis-xvii.com/ste_margueritte.htm

[color=#000080]Et voici ce qu'a écrit Paul Eric Blanrue à la suite du résultat négatif des fouilles de 1970

(2) http://www.blanrue.com/dossier_louis_XV ... ie%203.doc

.../... M. Pascal-Sol essaya de sauver malgré tout la thèse Bétrancourt. Il fit des recherches sur des plans de l'église datant de 1712(60) et en conclut à l'existence ancienne de la petite porte ouest latérale qui donne sur le cimetière. On suggéra qu'il s'agissait peut-être de la porte évoquée par la veuve et Decouflet.
L'hypothèse était hardie car, comme le remarqua J-P Babelon, les "fouilles de 1846 répondent parfaitement à tous les termes de la localisation décrite" et l'abbé Haumet devait être" parfaitement au courant des dispositions de l'église et d'une tradition encore toute récente"(61). N'empêche, il ne fallait laisser passer aucune chance de retrouver les restes de Louis XVII : Bétrancourt avait peut-être été mal interprété par la tradition.
En septembre 1979, Pascal-Sol fit donc un sondage à l'endroit prévu. On découvrit(62) sur le chambranle gauche de la porte, une "croix gravée dans la pierre, dont le sommet se trouvait à 42 centimètres sous le niveau du seuil. Cette croix, rapporte Michel Fleury, mesure, de gauche à droite, 11 cm5 (au maximum, car elle se termine à gauche par une épaufrure), de haut en bas 18 centimètres". La croix semble bien exister, cette fois-ci, mais à nouveau les dimensions ne correspondent pas aux dires de Decouflet : 11,5 cm x 18 cm, au lieu de 5,4 cm x 5,4 cm.
On découvrit aussi la fondation du perron d'un petit porche aujourd'hui disparu constituant un caisson de forme parallélépipédique, rempli "d'innombrables ossements provenant des sépultures établies en ce lieu de 1634 à 1819".
Sa fouille stratigraphique révéla(63) :

.../...
Notons enfin, pour revenir au sondage, qu'on ne trouva pas trace d'une anfractuosité pratiquée dans la maçonnerie. Dans son rapport, le secrétaire général de la Commission de Vieux-Paris, Michel Fleury, est formel : "cet orifice n'existe pas et n'a pu exister car il n' y a aucune trace de réfection des maçonneries". Ce n'est faute d'avoir essayé car "la fouille a été menée jusqu'à 2m 96 de profondeur, c'est-à-dire bien au-delà de la distance maximale de six pieds dont parle Decouflet".
Je ne peux m'empêcher de retranscrire l'essentiel de sa conclusion (65):
."Force m'est donc de conclure que Bertrancourt (on écrit Bétrancourt ou Bertrancourt) a bel et bien menti et que les dépositions de 1816 ne sont que le reflet d'une hâblerie analogue à celle de Dusser et à celle de Voisin...que l'on s'accorde à tenir pour des imposteurs.(...)


Nous avons omis tout le texte que nous avons déjà étudié et qui est relatif aux ossements qui ont été exhumés en ce 4 ème lieu de fouilles !
Pour mémoire nous rappellerons que l'étude des résultats a confirmé là aussi notre question posée en application du célébre principe du rasoir d'Occam !
Pourquoi, au milieu de tous les ossements exhumés, classés et analysés depuis 1846, n'a-t-on trouvé jusqu'à maintenant qu'un seul crâne scié, présentant les mêmes caractéristiques que celles décrites par Pelletan ?

Jusqu'à preuve du contraire, on voudra bien nous autoriser à penser que l'argumentation ci-dessous de Paul-Eric Blanrue, ( faisant suite au compte-rendu critique de la plaidoirie erronée du très célèbre avocat anti-survivantiste du siècle dernier, Me Maurice Garçon ) est NULLE ET NON AVENUE !


" .../... Pelletan avait donc agi et s'était exprimé en professionnel averti.
Mais cette concordance prouve-t-elle automatiquement que les experts de 1894 avaient sous les yeux l'enfant dont s'était occupé Pelletan? Évidemment non. En raison des impossibilités signalées plus haut (âge, taille,etc.), bien sûr, mais aussi parce que le cimetière Sainte-Marguerite était, comme je l'ai écrit en commençant ce chapitre, un lieu longtemps destiné au service des hôpitaux. A cet effet, une multitude de corps ayant subi des autopsies semblables à celle pratiquée sur le petit roi y furent inhumés. Y trouver un crâne scié n'a rien d'étonnant : c'est le contraire qui aurait été étrange.
Si le crâne est un élément nécessaire à l'identification du corps de Louis XVII, sa présence est donc, à elle seule, un critère insuffisant." ...


Seule nous interesse ici la question du lieu d'inhumation et tout particulièrement celle de la présence éventuelle d'une brèche ou d'une anfractuosité dans la maçonnerie qui pourrait témoigner ou invalider l'authenticité du témoignage attribué par la tradition à Betrancourt !

Si nous éliminons pour l'instant la question de la croix qui aurait été tracée par Betrancourt sur le mur et dont on peut légitimement douter qu'elle ait pu être encore visible, deux siècles après, la conclusion qui s'impose donc est la suivante :

au cours des fouilles qui ont eu lieu en 1970 comme en 1979, on n'a trouvé aucune trace d'une anfractuosité quelconque dans la maçonnerie du mur de soutènement de l'eglise qui corresponde à la position de la fosse dans laquelle le cerceuil de plomb a été inhumé par Betrancourt en 1795, selon la tradition parvenue jusqu'à nous :

"Au-dessous", la fosse avait été creusée "moitié dans l'épaisseur du mur et l'autre moitié dans le cimetière"

EXIT BETRANCOURT et avec lui EXIT LA THESE DU SUBSTITUE A LOUIS XVII et de la prétendue ENIGME DU CIMETIERE SAINTE-MARGUERITE ?

C'est ce que nous essaierons d'examiner dans nos prochains messages ! ...
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par Antonio » Mardi 17 Mars 2009 20:40:53

Cher Bruno
Je suis un partisan de la survivance de Louis XVII
Cela ne signifie pas, cependant , qu je dois appartenir à un parti.
Ni cela signifie que je dois partager toutes these des survivantistes.
Je crois qu'il faut discuter démocratiquement
(je sais que vous en France vous etez habitué à une démocratie de la terreur , voir dictacture, et donc je vous excuse....)

On a vu dans le siecle dernier que les Naundorffiste on creè une religion: soit à dire que ceux qui n'ont pas partagé la these de Naundorff etaient "dans la coté opposè" (un ennemi?)

Nous voulons répétere le meme erreur???
je crois que mon ami Charles est une personne tres democratique et je sais qu'il accepte toutes critiques que peut emmenr dans la verité.
Donc tout le monde sait que par ordre de Napoleon on a exumé un cercueil plein de paperasses non?
Louis XVII m'a jamais enterré dans le cimetiere Sainte Marguerite , ni aucun son sobstitué.
Le cercueuil exmumé en 1746 etait un cercueuil mis en place ad Hoc
Antonio
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 21:29:44

Quelle est donc, selon Paul Eric Blanrue, la tradition qui définit le lieu d'inhumation ( B ) où Betrancourt aurait déposé dans un cercueil de plomb les restes mortels de " Louis XVII ", inhumés précédemment dans la fosse commune (A) dans un cerceuil en bois ?

[ Pour mémoire, c'est la version, semble-t-il, la plus vraisemblable, n'ayant eu connaissance d'aucune trace documentaire établissant que Betrancourt n'aurait transporté que les restes mortels de "Louis XVII " de la fosse commune (A) vers la fosse particulière (B) , sans le cercueil de bois qu'il aurait laissé en place ! ... Si un lecteur a un avis contraire autorisé, nous le prions de bien vouloir nous en faire part.
De même si un expert a connaissance d'une trace documentaire quelconque selon laquelle Betrancourt aurait inhumé les restes mortels de "Louis XVII" dans la fosse commune (A) puis au lieu (B) et ensuite dans un 3 ème lieu B prime, merci de bien vouloir intervenir ... ]


http://www.blanrue.com/dossier_louis_XV ... ie%203.doc

" ... Pour en savoir plus long, Simon et Petit allèrent trouver la veuve de ce fossoyeur, Gabrielle Lalande :
"Suivant la déclaration de la veuve Bétrancourt, rapportèrent-il, son mari lui avait confié que, la nuit même de l'inhumation ou la suivante (elle n'est pas sûre de laquelle), il retira le corps du jeune Monarque, et le déposa dans une fosse creusée partie dans le mur de fondation, partie dans le cimetière, à gauche de la porte de l'église, du côté de l'autel de la communion."(13) La veuve ne sachant "au juste l'endroit"( elle confirmera plus tard cette position à Peuchet(14) à quelques détails près) envoya les policiers se renseigner chez un nommé Decouflet, bedeau de la paroisse des Quinze-Vingt, autrefois portier de l'abbaye Saint-Antoine et ami du feu "Valentin".
Decouflet déclara(15) que"se trouvant un jour avec lui au cimetière de Sainte-Marguerite pendant qu'il creusait la fosse de feu le sieur Colin, maître de pension à Picpus, dans le mois de Mars 1802, son ami creusa à environ un pied et demi à deux pieds de profondeur le long du mur de l'église sous le pilier de la porte de la chapelle de la Communion, à gauche en entrant par le cimetière, et lui fit voir sur l'une des pierres du mur de fondation d'environ un pied et demi quarré de surface, une croix d'à peu près deux pouces de longueur sur autant de large, et lui dit qu'au-dessous se trouvait le corps de feu Louis Dix-Sept qui avait été apporté du Temple dans la grande fosse commune, ouverte alors dans le dit cimetière, qu'il l'avait retiré, lui seul, la même nuit ou la nuit suivante, autant qui lui déclarant peut se rappeler, qu'il avait creusé la dite fosse particulière au lieu qu'il nous indique, moitié dans l'épaisseur du mur et l'autre moitié dans le cimetière, que la dite fosse pouvait avoir de 5 à 6 pieds de profondeur"

.../...
Les dires de Decouflet, de la veuve Bétrancourt, de Bureau, confirmés encore par l'abbé Raynaud(25) en 1837 (il était vicaire à Sainte-Marguerite depuis 1803) sembleraient appuyer cette version (l'inhumation clandestine ne se serait faite que dans un deuxième temps).
.../...
Comme il fallait s'y attendre, dans les années 1820 et 1830, l'idée qu'il fallait malgré tout faire des sondages à l'endroit préconisé par Simon, Petit et Decazes fit son chemin.
En novembre 1846, l'abbé Haumet, curé de Sainte-Marguerite, décida, pour la fonte d'une cloche, de faire construire un hangar dans le cimetière, alors désaffecté depuis 1819. Comme par hasard, le lieu choisi pour ce bâtiment était situé à gauche de la chapelle de communion, c'est-à-dire à l'emplacement désigné par Decouflet comme devant contenir le cercueil enlevé de nuit par Bétrancourt. Le curé, qui croyait à la "tradition constante" de la double inhumation, convoqua pour la circonstance son ami, le Dr Milcent.
On creusa donc, et, rapporta Haumet, "on trouva en face du pilier gauche de la porte latérale, à une profondeur moindre que celle qui est exigée pour les inhumations, un cercueil de plomb"(30).

.../...

L'argument survivantiste le plus percutant demeure donc l'extraordinaire coïncidence de la découverte d'un cercueil de plomb à la place annoncée par Bétrancourt. C'est cette correspondance qui fut le véritable détonateur du "mythe du substitué de Sainte-Marguerite".
Enlevez Bétrancourt, il ne reste rien.
Or, aujourd'hui, justement, le témoignage du fossoyeur n'a plus aucune valeur.
Les troisième fouilles, réalisées en février 1904 en vue de vérifier les deux emplacements donnés par Voisin, n'avaient permis d'exhumer que des ossements humains épars(57). Un nouveau sondage fut donc effectué en 1970 au lieu décrit sur les indications de Bétrancourt.
Le cercueil sorti de terre en 1894, réinhumé à droite de la porte de l'église, ne fut plus cette fois l'objet des recherches. L'auteur du sondage, Mme Quétin, archiviste-paléographe et ingénieur au CNRS, aidée de M. Le Parc, terrassier de la Commission du Vieux-Paris, et de M. Pascal-Sol, un passionné de la" question Louis XVII", se proposèrent plutôt de vérifier scrupuleusement l'exactitude des déclarations de la veuve du jardinier-fossoyeur et du bedeau Decouflet. Jusque là, on s'était borné à examiner les restes contenus dans le cercueil, sans s'appesantir sur les données topographiques et archéologiques. Ces données sont pourtant primordiales, puisqu'elles seules permettent de déterminer si l'on creuse au bon endroit.
Le sondage fut fait à gauche de la porte du transept nord, là où l'on avait autrefois pratiqués les exhumations.
Je rappelle brièvement les éléments principaux que contiennent les déclarations de la veuve Bétrancourt et de Decouflet, quant à l'emplacement du cercueil clandestin (58):

-la fosse creusée par Bétrancourt, selon sa veuve, "s'étendait tant à l'extérieur que dans le mur et dans l'épaisseur de manière à pouvoir y tenir à peu près la moitié de la bière". On la trouverait "près de la porte de la Communion, le long du mur de l'église et perpendiculairement au dit mur".
Ces renseignements sont fournis par la seule version sûre que nous ayons de Gabrielle Lalande, c'est-à-dire la première; l' autre, celle de Peuchet, a certainement été arrangée par son auteur.

.../...

13. BEAUCHESNE, op. cit., t. II, p. 352.
14 PEUCHET (le comte Anglès, dit), Mémoires de Tous, Paris, 1834, t. II, p. 341.
15. Arch. Préf. Police, AA 362.
25. BEAUCHESNE, op. cit., t. II, p. 343-345.
30. abbé HAUMET, La Ville de Paris, août 1884.
58. Arch. Préf. Police AA 362.


Voilà donc les éléments qui fondent toute la tradition sur laquelle est étayée la nécessaire présence d'une brèche ou d'une anfractuosité dans le mur de soutènement de l'Eglise, près du pilier gauche de la porte qui donne sur le cimetière. ( lieu B )

Avant de chercher à vérifier dans les archives - avec le secours de notre archiviste du Roi Louis XVII s'il peut nous lire au milieu de ses travaux ; au secours Christian !... - quel est le texte précis des déclarations des uns et des autres, nous nous autoriserons quelques observations, fondées sur une observation fort précieuse de Paul Eric Blanrue, qui a écrit à propos de la justification des fouilles faites par Pascal Del-Sol en 1979 :


"Bétrancourt avait peut-être été mal interprété par la tradition."

1 / Pour mémoire, nous excluerons l'hypothèse que nos experts de 1970 aient pu faire la très grave erreur de considérer le pilier gauche de la porte en le regardant de l'exterieur, alors que les témoins qui ont parlé de ce pilier l'auraient, quant à eux, envisagé comme étant le pilier gauche, vu de l'intérieur de l'Eglise ... D'après les photos communiquées par Antonio les fouilles n'ont été faites en 1970 que d'un seul côté de la porte : près du pilier gauche en regardant de l'extérieur vers l'intérieur de l'église ...

2 / Ce qui saute aux yeux immédiatement c'est l'absence de toute référence faite par l'abbé Haumet à la présence d'une anfractuosité dans le mur, qui aurait permis à Betrancourt d'enfoncer en quelque sorte le cercueil sous l'église !
Si les mots ont un sens "en face de " ne signifie pas que le cercueil était pour moitié dedans et pour une autre moitié dehors mais que le cercueil se trouvait bel et bien à l'exterieur de l'église !

On creusa donc, et, rapporta Haumet, "on trouva en face du pilier gauche de la porte latérale, à une profondeur moindre que celle qui est exigée pour les inhumations, un cercueil de plomb"(30).

3 / Et pour appuyer cette hypothése qui est en contradiction avec les autres témoignages, tels qu'ils nous ont été rapportés par Paul Eric Blanrue, nous oserons la réflexion suivante :
selon la tradition historique qui admet la double inhumation par Betrancourt, celui-ci a dû agir avec le maximum de discrétion possible !
Comment concevoir alors qu'il ait pris non seulement la peine mais aussi le risque - en pleine nuit sans lune d'après certaines sources - d'aller creuser dans le mur de soutènement de l'église un trou suffisamment grand pour y faire pénétrer un cerceuil en plomb ?
N'est-ce pas absurde ?
En outre un tel fait ne serait-il pas absurde avec la présence de la croix indiquée par Decouflet sur une pierre du mur de fondation à environ un pied et demi à deux pieds de profondeur le long du mur de l'église sous le pilier de la porte de la chapelle de la Communion, à gauche en entrant par le cimetière, au-dessous de laquelle se serait trouvé le corps de "Louis XVII" , comme si un cerceuil en plomb à moitié enseveli sous l'église n'était pas suffisant pour être facilement repéré ?

Ces réflexions étant faites, il ne nous reste plus maintenant qu'à aller vérifier ce qui est écrit dans les archives, avec le concours de tous ceux qui en auraient la liberté !
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mardi 17 Mars 2009 23:19:34

Découvert au hasard d'un surf en vue de vérifier un des éléments essentiels de la piste de recherches ouverte par l'intervention de notre ami Antonio ...

http://pietondeparis.canalblog.com/arch ... 35096.html

" L'anguille-murène de Lenotre" était bien cachée sous un pilastre ... :D
raphael charles
 
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par BRH » Mercredi 18 Mars 2009 09:23:53

Antonio a écrit :Donc tout le monde sait que par ordre de Napoleon on a exumé un cercueil plein de paperasses non?


Non. Napoléon n'a jamais eu aucun doute s'agissant de Louis XVII. Il savait parfaitement que celui-ci avait survécu et il a -probablement- tenté de se servir du prétendant. Je travaille à le prouver... :wink:

Louis XVII m'a jamais enterré dans le cimetiere Sainte Marguerite , ni aucun substitué.
Le cercueuil exmumé en 1846 etait un cercueil mis en place ad Hoc


Belle conclusion, mais il manque tout ce qui vient avant...
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

Napoléon
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 10:00:48

Transcrivons un à un tous les témoignages dont nous pouvons disposer sur le lieu d'inhumation (B) de "Louis XVII " par Bertrancourt, dans l'une des nuits qui a suivi le 10 juin 1795 !
Afin de ne pas nous égarer au cours des réflexions qui pourront suivre, nous codifierons les témoignages des uns et des autres, en leur donnant pour "racine" la référence correspondant au lieu d'inhumation concerné ; autant que faire se pourra, nous les donnerons dans l'ordre chronologique, sous toutes réserves de corrections ultérieures à faire ! Il s'agit là d'une réflexion faite à haute voix et en temps réél que nous n'avions encore jamais faite !
Mille mercis à notre ami Antonio pour son intervention qui devrait nous faire faire un nouveau et considérable progrès, et à Bruno pour son hospitalité très attentive ! :)
En ce qui concerne les citations ci-après, sauf exception, elles seront extraites de l'ouvrage de référence '" A la recherche de Louis XVII " de Paul Sainte-Claire Deville ( 1946) curieusement absent de l'étude de Paul-Eric Blanrue ...,, alors que c'est cet historien qui le premier a donné la transcription des copies certifiées conformes des Archives Nationales (BB .., 964), contrôlées sur les originaux de la préfecture de police AA/362 [ op.cit p 38 ]

B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite
Cet abbé apprend aux commissaires Simon et Petit qui en font le résumé dans leur rapport sans y adjoindre le PV qu'il attend des ordres supérieurs pour faire [ de ce qu'il croit savoir ] l'usage qui sea jugé convenable ...L'abbé Dubois en effet a déjà entretenu ( à cette date du 12/03/1816) Louis XVIII, Madame la duchesse d'Angoulême et Mme la marquise de Tourzel que "Bertrancourt, mort en 1809, avait mis le corps de Louis XVII en un lieu qu'il espérait connaître " !
Cette déclaration de l'abbé Dubois, a été confirmée expressément par Madame de Tourzel, dans ses Mémoires II,331,n. ( PSCD, p 31 )
B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt,
( avec qui elle a été mariée en 1801 ; on notera en passant que grâce au recoupement avec le témoignage Decouflet cette date de mariage invalide l'authenticité du témoignage de la Vve Bertancourt rapporté par Peuchet et éliminé par Paul Sainte Claire Deville, auquel nous nous rallierons ).
Selon le PV transcrit par PSCD, Dame Gabrielle Lalande, Vve Bertrnacourt a déclaré :
" ...son mari lui a parlé fréquemment de l'inhumation du jeune monarque et lui avoir raconté qu' .../... il avait fait une fosse séparée près de la porte de la communion, le long du meur de l'église et perpendiculairement au dit mur, que la fosse s'étendait tant à l'extérieur que sous le mur et dans l'épaisseur, de manière à pouvoir y tenir à peu près la moitié de la bière
.../... qu'il ne lui a jamais montré l'endroit, se contentant de le lui indiquer, mais qu'il l'a fait voir à un de ses amisnommé Decouflet, .../...qu'il l'a dit à elel déclarante, il y a environ un an sans lui montrer l'endroi, mais qu'elle sait que c'est à côté de la tombe de feu le sieur Colin maître de pension ; qu'elle a détaillé tous ces renseignements à M le Curé de la paroisse Sante-Marguerite qui a dû en parler au roi, qu'elle même en a entetenu S.M. avant les évènements de mars 1815, qu'elle n'en a plus rien dit à personne depuis. .../... ."


B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts a déclaré :
" à suivre .../..
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Re: Les mystères du Cimetière Sainte-Marguerite

Message par raphael charles » Mercredi 18 Mars 2009 10:42:24

B.0 : témoignage de Bertrancourt : ?????????????????????

B???.1.12/03/1816 : abbé Dubois, curé de sainte-Marguerite

B.2.13/03/1816 : Dame Gabrielle Lalande, veuve Pierre Bertrancourt

B.3.13/03/1816 : Decouflet, bedeau de l'église des Quinze-Vingts

"... se trouvant avec Bertrancourt dans le cimetère Sainte-Marguerite pendant qu'il creusait la fosse de feu le sieur Colin, maître de pension à Picpus, dans le mois de mars 1802, son ami creusa à environ un pied et demi à deux pieds de profondeur le long du mur de l'église, sous le pilier de la porte de la chapelle de la communion à gauche en entrant par le cimetière, et lui fit voir sur une des pierres du mur de fondation d'environ un pied et demi carré de surface une croix d'à peu près deux pouces de longueur sur autant de large et lui dit qu'au dessous se trouvait le corps de feu Louis XVII, qui avait été apporté du Temple dans la grande fosse commune, ouverte alors dans le dit cimetière, qu'il l'avait retiré, lui seul, la même nuit ou la nuit suivante, autant que lui déclarant peut se le rappeler, qu'il avait creusé la dite fosse particulière au lieu qu'il nous indique, moitié dans l'épaisseur du mur et l'autre moitié dans le cimetière, que la dite fosse pouvait avoir de cinq à six pieds de profondeur,
.../...
qu'à cette époque []mars 1802 ] ]il n'en avait pas encore ouvert la bouche, pas même à sa femme [d'où l'invalidation par PSCD du témoignage Peuchet, rapporteur également du témoignage sur l'inhumation de Louis XVII à Clamart ]...
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