Santos a tracé la solution...

[BRH]

SANTOS: "Le choix entre ces deux solutions est très clair ! Connaissant la très forte personnalité de Marie-Antoinette et l’Histoire l’ayant amplement prouvé sans contestation possible, ce serait injurier sa mémoire, que de croire qu’elle ait pu penser simplement à tout abandonner, pour sauver sa peau. Nous laisserons ici les égouts dans lesquels les diverses propagandes se sont crues autorisées à traîner la mémoire de cette pauvre femme atteinte d’un cancers de l’utérus . L’ honnête la plus élémentaire doit commander aux vues des pièces de l’Histoire , d ‘éliminer définitivement première solution .C’est donc la deuxième solution qui demeure le plus conforme aux réalités des personnes et des enjeux politiques du moment. La reine donna son plein accord pour mettre en place son évasion. Avant d’aborder ce sujet, précisons que les instigateurs/négociateurs amis - vu l’énormité de l’enjeu politique et affectif - n’auraient jamais osé mentir à la reine sur le sort de ses enfants, afin de la déterminer à fuir . De toute manière, seule la preuve irréfutable et vérifiable de la sécurité de son fils Louis XVII, poussa la reine à l’action.QUELLE A PU ETRE CETTE PREUVE IRREFUTABLE, VERIFIABLE ET VERIFIEE qui détermina la reine A L’ Action ?

Relisons ce passage du récit de Rosalie LAMORLIERE (domestique des époux Richard) qui porte à notre connaissance, certains faits surprenants du contexte carcéral de la reine, à la conciergerie , qui je le rappelle, est surveillée nuit et jour.

« La femme Richard présenta à la reine ‘’ pour la distraire’’ un beau et jeune enfant blond aux yeux brillants et forts agréables. Marie-Antoinette tressaillit très visiblement dés qu’elle vit ce beau petit garçon blond aux yeux brillants. La reine le pris dans ses bras, le couvrit de ses baisers et de ses caresses puis se mis à pleurer en parlant du Dauphin qui était du même âge. La reine y pensait nuit et jour et en parlait sans cesse .La reine ne montrait aucun abattement ni émotion sur son sort mais dés qu’on lui parlait de ses enfants, elle pleurait sans cesse ».

L’exégèse de cette narration est à approfondir car révélatrice ! Qu ’ y note on ?

Un jeune enfant – ressemblant étrangement au petit roi - présenté à la reine, provoque chez elle, de très vifs épanchements affectifs.
La reine pensait à son fils jour et nuit.
La reine n’était nullement abattue ni émue par son propre sort.

Déjà les points 2 et 3 de l’exégèse d’une part, confirment fortement, combien la reine, se souciait si peu de son sort, mais était complètement désespérée et inquiète du sort de ses enfants. Cela fortifie encore plus notre conviction logique que seule une preuve en béton armé, vérifiable et vérifiée sur la sécurité de ses enfants – surtout son fils et son roi – l’ont poussé à accepter toute proposition d’évasion.

Le point N° 1 est surprenant. Qui est cet enfant – blond aux yeux brillants - qui d’un coup plonge la reine dans un gouffre émotionnel et affectif ? Il semble que la version dite officielle, présente cet enfant comme le fils de Me Richard. Le fils de Me Richard, mais non de Mr et Me Richard (?) .

Par ailleurs, cette même Me Richard qui présenta « pour la distraire » cet enfant à la reine, sera arrêtée - avec son mari – puis emprisonnée, puis enfin et bizarrement, retrouvée poignardée dans sa cellule ? Tout ceci pousse à poser une grande question :

ET SI L ’ ENFANT BLOND AUX YEUX BRILLANTS, « PRESENTE A LA REINE POUR LA DISTRAIRE » - ETAIT LA FAMEUSE PREUVE EN BETON ARME EXIGEE PAR LA REINE , AVANT DE RISQUER QUELCONQUE TENTATIVE DE FUITE - ETAIT SIMPLEMENT SON FILS LOUIS XVII ? "

[BRH]

La femme Richard a été poignardée dans sa cellule: on a évidement éliminé un témoin gênant. De plus, personne n'a jamais attesté que le couple richard aurait eu un fils blond aux yeux bleus du même âge que le dauphin.

On peut donc raisonnablement conclure que cet enfant blond était le dauphin, tout simplement. On ne pouvait mieux faire pour donner à la Reine la preuve que son fils était soustrait du Temple et donc en sécurité.

Naturellement, nous sommes prêt à nous soumettre à toute preuve contraire, notamment des actes qui prouveraient l'existence d'un fils Richard ayant le même âge que le dauphin...

[pilayrou]

Et vous pensez qu'on laisserait le Roi se promener dans Paris comme cela ? Sa place aurait été plutôt dans une cache.

[BRH]

Il n'était sûrement pas tout seul... Si c'était bien lui !

[Antonio]

La femme Richard a été poignardée dans sa cellule: on a évidement éliminé un témoin gênant. De plus, personne n'a jamais attesté que le couple richard aurait eu un fils blond aux yeux bleus du même âge que le dauphin.

On peut donc raisonnablement conclure que cet enfant blond était le dauphin, tout simplement. On ne pouvait mieux faire pour donner à la Reine la preuve que son fils était soustrait du Temple et donc en sécurité.

Naturellement, nous sommes prêt à nous soumettre à toute preuve contraire, notamment des actes qui prouveraient l'existence d'un fils Richard ayant le même âge que le dauphin...

Vous plaisantez? n'est ce pas?
Antonio

[BRH]

Pourquoi plaisanter ? Personne n'a jamais recherché l'identité véritable de cet enfant. Evidemment, il ne pouvait à la fois être au Temple et à la Conciergerie...

Toutefois, l'hypothèse en cours serait irrémédiablement détruite si on apprenait que la dame Richard avait bien un enfant du même âge que le dauphin.

[Antonio]

Pourquoi plaisanter ? Personne n'a jamais recherché l'identité véritable de cet enfant. Evidemment, il ne pouvait à la fois être au Temple et à la Conciergerie...

Toutefois, l'hypothèse en cours serait irrémédiablement détruite si on apprenait que la dame Richard avait bien un enfant du même âge que le dauphin.

C'est comme ça que les "suvivantistes à tout prix" vont dèmontrer que l'inexpliquable est expliquable evec l'inexpliquables ou la science fiction

Antonio

[BRH]

L'inévitable Lafont d'Aussonne donne une relation surprenante:

Attestation de M. Boze, peintre, âgé de 82 ans (Charles nous fait observer que Boze fut l'auteur du fameux portrait de Mme Campan).

"Après la mort de la Reine, Madame Richard et son époux reprirent leur poste de concierges, qu'on leur avait ôté, à cause de l'oeillet; ils obtinrent que je pourrais venir souvent dans leur habitation particulière, afin d'y peindre leurs enfants , et quelques prisonniers ou amis (...).

Mais, il y a là une invraisemblance, puisque les époux Bault étaient toujours en service quand Chaumette fut exécuté, sauf erreur de ma part. Merci de me corriger si je me trompe...

http://books.google.fr/books?id=4IMBAAA ... lt#PPA7,M1

[BRH]

Peut-être un début d'explications:

Marie-Anne Barrassin tenait avec Toussaint Richard son époux la loge de la Conciergerie. C'est bien elle qui aurait introduit auprès de la Reine son fils François, ce dernier ayant sensiblement le même âge que le Dauphin, initiative charitable qui aurait provoqué une grande détresse chez Marie-Antoinette. La dame Richard aurait été la dépositaire du billet piqué à l'épingle confié par la "veuve de Louis" au gendarme Gilbert.

Après le 16 octobre, le couple Richard aurait bien été enfermé à la prison des Madelonettes pendant six mois, accusé d'avoir été trop favorable à la veuve Capet.

Madame Richard aurait bien été assassinée par un prisonnier en lui donnant des soins. Toussaint Richard aurait retrouvé sa place de concierge.

Ce sont là des informations encore trop fragmentaires pour pouvoir être considérées comme définitives.

[BRH]

Charles Bories poursuit ses recherches sur le rôle qu'aurait pu jouer Hérault de Seychelles dans l'exfiltration du dauphin du Temple. Notamment vers la Haute-Savoie:

http://groups.msn.com/forumLouisXVII/ev ... sage=22526

Il nous paraît plausible que HS se soit absenté du 20 septembre 1793 jusqu'au 29, étant précisé que le voyage durait à l'époque 4 jours de Paris à cette contrée. Il est -en effet- noté comme absent, des réunions du Comité de Salut public, les 21, 22, 23 septembre 1793, ainsi que le 27 et le 28. Il faudrait donc vérifier si sa signature est authentique pour les 24, 25 et 26 septembre... Rien n'étant noté pour le 20 septembre, Herault de Seychelles aurait pu quitter Paris le 19 septembre au soir pour brûler le pavé en direction de Lyon, puis de la Haute-Savoie. Son absence du 20 au 28, lui donnait le temps de faire un aller et retour.

Précision: si Charles Bories nous indique qu'une diligence se déplaçait en moyenne à 12 km/h et qu'il fallait trois jours pour faire Paris-Lyon, il convient de préciser que fiacres ou cabriolets se déplaçaient plus rapidement. Et Hérault était certainement capable de ménager des relais pour perdre le moins de temps possible en route. L'étape nocturne de la confortable auberge n'était pas obligatoire.

[pilayrou]

Et l'imbécile de Simon, où se trouve sa place dans ce scénario ?

[pilayrou]

Monsieur Bories a répondu à la question sur son forum. Mais une fois encore, je vois dans son hypothèse un grand nombre de personnes qui finissent à la guillotine sans essayer de monnayer leurs vies. Ce qui relève de la fiction, à mon avis, vu le nombre d'individus concernés. Nous avons vu Hébert mort de peur à l'échafaud; Mme du Barry tentant de retarder son execution par des histoires de peu de valeur; et combien d'autres !
Sans compter dans cette histoire la présence d'un faux dauphin au Temple sans que personne ne pipe mot par la suite. Mais je suis certain que Monsieur Bories aura une explication. Je le laisse à ses réflexions.

[OEPL17]

L'hypothèse de Santos au sujet de l'enfant présenté à Marie Antoinette à la Conciergerie se révèle fausse.
En effet le couple RICHARD-BARASSIN avait 2 fils dont 1 de l'âge du Louis XVII: Philippe Angélique TOUSSAINT né le 18/7/1786 à Paris paroisse Saint Paul.
Quelqu'un sait il ce que devient Santos-Santumaria?
OEPL17

[BRH]

Si l'existence d'un fils de la dame Richard, sensiblement de l'âge du Dauphin, est attestée, la thèse de Santos s'écroule. Cela paraît être le cas. Exit Santos (dont je n'ai plus aucune nouvelle).