Observations techniques sur les taches du "testament"...

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http://www.histoire-image.org/site/etud ... e=contexte
1ère observation:
Pas de "brûlures" provoquées par de la cire de bougie chaude ou une quelconque flammèche. Non: de l'examen de ces taches, il résulte qu'elles proviennent bien de taches d'encre. Sur le verso, à gauche, cette grande "tache-râture" d'encre le prouve. Et la nature de cette tache, vers le bas, a attaqué le papier en le rendant friable.
C'est ce qui explique que ces taches se soient partiellement transformées en trou avec le temps. La destruction est d'origine chimique...
Le scripteur a donc écrit avec ces taches qui existaient au préalable.
2ème observation:
Au recto:
En haut, vers le quart: la tache paraît moins prononcée qu'au verso: on devine vaguement -par transparence- le mot "celle".
En bas, à droite: la tache est moins sensible qu'au verso; le scripteur a pu écrire "peu le", mais comme en la contournant en quelque sorte:
-le "p" et le "le" de "peu le" (pour "peut le") sont à même hauteur, mais le "eu" remonte vers le haut en étant légèrement incurvé, comme pour tenir compte de la tache.
- "uni" semble avoir été tracé comme si la tache n'avait pas existé. Là encore, le "u" s'aperçoit, comme le départ du "n". La tache était donc pourtant présente dès l'origine !!!
Au verso:
En haut, au quart:
-la tache d'encre ne semble pas avoir dissuadé le scripteur d'avoir écrit "celle". Elle paraît pourtant être plus forte qu'au recto, donc faite de ce côté. Enfin, elle existait préalablement à la réalisation de l'écriture, compte-tenu du saut enregistré au recto, entre "dans" et "quelle", comme déjà dit.
-Ainsi, la hampe du dernier "l" de "celle" est plus appuyé que le reste de l'écriture. Surtout, elle n'est pas dans la même direction que son amorce en dessous de la déchirure. Ce qui tend à prouver que son scripteur a voulu donner l'illusion que la tache s'est produite après la réalisation de l'écriture. Surtout, on ne voit pas la hampe du 1er "l", comme si le scripteur avait renoncé à la tracer...
En bas, à gauche:
L'impression est plus nette: cette tache est trop prononcée pour que le scripteur puisse ne pas l'éviter ou en jouer. Le terme "enfants" est clairement décalé pour éviter la tache. Pas assez -à mon avis- pour quelqu'un de bonne foi !
De tout ceci, on ne peut conclure qu'à une reconstitution. On est bien en présence d'un faux !
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1ère observation:
Pas de "brûlures" provoquées par de la cire de bougie chaude ou une quelconque flammèche. Non: de l'examen de ces taches, il résulte qu'elles proviennent bien de taches d'encre. Sur le verso, à gauche, cette grande "tache-râture" d'encre le prouve. Et la nature de cette tache, vers le bas, a attaqué le papier en le rendant friable.
C'est ce qui explique que ces taches se soient partiellement transformées en trou avec le temps. La destruction est d'origine chimique...
Le scripteur a donc écrit avec ces taches qui existaient au préalable.
2ème observation:
Au recto:
En haut, vers le quart: la tache paraît moins prononcée qu'au verso: on devine vaguement -par transparence- le mot "celle".
En bas, à droite: la tache est moins sensible qu'au verso; le scripteur a pu écrire "peu le", mais comme en la contournant en quelque sorte:
-le "p" et le "le" de "peu le" (pour "peut le") sont à même hauteur, mais le "eu" remonte vers le haut en étant légèrement incurvé, comme pour tenir compte de la tache.
- "uni" semble avoir été tracé comme si la tache n'avait pas existé. Là encore, le "u" s'aperçoit, comme le départ du "n". La tache était donc pourtant présente dès l'origine !!!
Au verso:
En haut, au quart:
-la tache d'encre ne semble pas avoir dissuadé le scripteur d'avoir écrit "celle". Elle paraît pourtant être plus forte qu'au recto, donc faite de ce côté. Enfin, elle existait préalablement à la réalisation de l'écriture, compte-tenu du saut enregistré au recto, entre "dans" et "quelle", comme déjà dit.
-Ainsi, la hampe du dernier "l" de "celle" est plus appuyé que le reste de l'écriture. Surtout, elle n'est pas dans la même direction que son amorce en dessous de la déchirure. Ce qui tend à prouver que son scripteur a voulu donner l'illusion que la tache s'est produite après la réalisation de l'écriture. Surtout, on ne voit pas la hampe du 1er "l", comme si le scripteur avait renoncé à la tracer...
En bas, à gauche:
L'impression est plus nette: cette tache est trop prononcée pour que le scripteur puisse ne pas l'éviter ou en jouer. Le terme "enfants" est clairement décalé pour éviter la tache. Pas assez -à mon avis- pour quelqu'un de bonne foi !
De tout ceci, on ne peut conclure qu'à une reconstitution. On est bien en présence d'un faux !