le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé ?

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Message par BRH » Mardi 29 Janvier 2008 10:46:58

Le vicomte Victor François de Montchenu a laissé un témoignage en faveur de Richemont, en date du 8 novembre 1842. Il était le frère cadet du marquis Claude Marin Henri de Montchenu qui servit Louis XVIII en qualité de commissaire extraordinaire du roi à Sainte-Hélène, de 1816 à 1821...

Extrait de Wikipedia:

Victor François de Montchenu, issu d'une des plus anciennes familles du Dauphiné, vouée depuis plusieurs siècles à la carrière des armes, naquit le 6 novembre 1764 à Bougé-Chambalud (Isère).

Admis, encore enfant, à l'Ecole des chevaux-légers, il avait obtenu, en 1775, en entrant dans sa douzième année, une sous-lieutenance au Régiment d'Infanterie du Roi, où les emplois étaient réservés aux fils de famille les plus recommandables par leur noblesse et leurs services. Il était capitaine dans ce corps à l'affaire de Nancy, et se trouvait à côté du lieutenant Désilles, lorsque ce jeune officier périt victime de son dévouement, en se jetant à la bouche d'un canon, dans l'espoir d'arrêter la lutte engagée entre les patriotes et les troupes de M. de Bouillé.

Constamment attaché aux principes monarchiques, lorsque de Montchenu vit en 1792 que la cause royale était irrévocablement séparée de celle de la nation, il quitta la France et rejoignit l'armée des Princes, où il servit en qualité d'aide-de-camp du général Livarot. En mars 1793 il assistait à la défense de Maestricht contre l'armée de Dumouriez, et pendant les campagnes de 1794 et 1795, il servait en qualité d'aide-major au régiment de Broglie, à la solde de l'Angleterre.

Rentré en France à la paix de 1814, de Montchenu reçut la croix de Saint-Louis, le 13 août, et le brevet de maréchal de camp le 30 décembre de la même année. Son frère aîné fut l'année suivante envoyé en qualité de commissaire du gouvernement français à Sainte-Hélène pour y surveiller Napoléon Ier.

Sous la Restauration, le général de Montchenu a exercé les fonctions d'inspecteur général d'infanterie. Il a été successivement nommé chevalier, puis officier de la Légion d'honneur, le 18 mai 1820, et 1er mai 1821.

Après les événements de 1830, il a cessé de servir, a été admis à la retraite au mois de février 1835 et est mort à Paris le 12 janvier 1849, âgé de 85 ans.
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé ?

Message par BRH » Jeudi 13 Mars 2008 17:56:40

Charles Bories brûle-t-il ?

http://groups.msn.com/forumLouisXVII/lo ... essage=300

J'ai encore beaucoup à travailler dans cette direction...
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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé ?

Message par BRH » Mercredi 16 Septembre 2009 21:07:22

En tout cas, Charles Bories persévère dans ses investigations. Avec le concours de Christian Crépin, il semble avoir soulevé un lièvre :

http://groups.google.fr/group/louisxvii ... -naundorff

Bien entendu, je suis loin de partager toutes les conclusions de Charles. Cependant, je ne peux m'empêcher de crier ! "mais bon sang, mais c'est bien sûr !"

Cette lettre m'était connue. Je ne l'avais pas extraite de son contexte et je la reliais complètement et exclusivement au duc d'Enghien :

"Malmaison, 20 mars 1804, 4 heures et demie

Au citoyen Harel, commandant du château de Vincennes

Un individu dont le nom ne doit pas être connu, Citoyen Commandant, doit être conduit dans le château dont le commandement vous est confié; vous le placerez dans l'endroit qui est vacant, prenant les précautions convenables pour sa sûreté. L'intention du Gouvernement est que tout ce qui lui sera relatif soit tenu très-secret, et qu'il ne lui soit fait aucune question sur ce qu'il est et sur les motifs de sa détention. Vous-même devrez ignorer qui il est. Vous seul devrez communiquer avec lui, et vous ne le laisserez voir à qui que ce soit, jusqu'à nouvel ordre de ma part. Il est probable qu'il
arrivera cette nuit. Le Premier Consul compte, Citoyen commandant, sur votre discrétion et votre exactitude à remplir ces différentes dispositions."


Pour tous les historiens, il s'agissait du duc. Moi-même, je l'ai crû trop longtemps...

http://www.histoire-empire.org/correspo ... ars_02.htm
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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé ?

Message par BRH » Mercredi 28 Avril 2010 14:16:03

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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé ?

Message par BRH » Jeudi 24 Juin 2010 18:14:15

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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé

Message par BRH » Jeudi 03 Novembre 2011 12:34:35

Enigme de Vincennes du 20 mars 1804
16.3.2011 par admin.

http://cril17.org/category/enigme-vincennes

Nous ré-ouvrons ce dossier que nous avons déjà étudié sur nos précédents forums,*** car nous avons fait une découverte au hasard de l’une de nos recherches en cours en vue d’apporter la preuve du caractère apocryphe du Journal de Louis XVI !…

*** voir :

20 mars 1804 - Enigme de Vincennes
Welschinger, Henri ” Le duc d’Enghien ”

20 mars 1804 - Enigme de Vincennes ( 2 )

Il s’agit d’un témoignage que nous avons déjà cité dans la grave controverse historique sur la présence ou non du général Caulaincourt au fort de Vincennes dans la nuit du 20 au 21 mars 1804 …

A toutes fins utiles il nous semble opportun d’en faire état, même sous forme de glanure, du fait de la découverte de ce livre dont nous ignorions l’existence et en raison de l’enjeu considérable de cette question !

Pour mémoire et en raccourci, à l’attention de nos nouveaux lecteurs, si Caulaincourt était présent au fort de Vincennes au soir du 20 mars 1804, cela signifie obligatoirement qu’il y a conduit un prisonnier d’une valeur au moins identique à celle du duc d’Enghien, qui était déjà arrivé au fort de Vincennes emmené par le général Ordener ! …


Et selon tous les indices dont nous disposons à ce jour, ce prisonnier qui ne pouvait être ni Artois, ni Privence ne pouvait donc être que Louis XVII exfiltré du Temple ou un leurre de Louis XVII, qui avait été lui aussi exfiltré du Temple ! …

La citation ci-dessous est extraite du livre :

” Le duc d’Enghien: d’après les documents authentiques” Par L. Constant ( A. Le Chevalier, éd., 1869 - 207 pages, pp 75-76 )
“ Nous nous sommes transportés à Vincennes à l effet d à l enquête ordonnée par Sa Majesté pour constater l authenticité du dépôt du corps de monseigneur le Enghien dans le lieu désigné comme étant celui de sa sépulture actuelle Étant arrivés au château de Vincennes le susdit jour heures du matin nous y avons été reçus par M le marquis de Puyvert maréchal de camp questeur de la députés et gouverneur dudit château Lequel nous a introduits dans une salle servant provisoirement de salle du conseil Nous y avons trouvé réunis M le comte Armand de Beau colonel lieutenant de roi du château M le comte de Baschi du Cayla pair de France lieutenant général des armées du roi premier gentilhomme de de SAS monseigneur le prince de Condé M le vidame de Vassé lieutenant général des roi premier écuyer de SAS monseigneur le prince Condé et ci devant premier gentilhomme de la chambre monseigneur le duc d Enghien son adjudant général M le comte de Rully pair de France lieutenant général armées du roi premier gentilhomme de la chambre de monseigneur le duc de Bourbon En présence desquels nous avons procédé à ladite enquête qu il suit Ont comparu les témoins ci après dénommés savoir Premièrement le sieur Blancpain Jean Baptiste brigadier de gendarmerie en retraite demeurant à Paris rue des Bourgeois n 12 lequel après serment de dire la a déposé ainsi qu il suit Ayant reçu le vingt mars mil huit cent quatre du général à la caserne des Célestins rue du Petit Musc l ordre d aller à Vincennes avec la gendarmerie d élite dans laquelle il servait il s y rendit aussitôt Arrivé au château de Vincennes avec ce détachement il y fut sur le champ établi surveillant d un prisonnier de haute qu il a su depuis être monseigneur le duc d Enghien et en sa qualité de surveillant il fut placé au haut de l escalier de son logement Il l a accompagné à deux reprises au pavillon dit de la Porte du Bois à cinquante pas environ du pavillon de la Reine au pied duquel s est faite l exécution Il en a été témoin de ladite place sans pouvoir cependant distinguer bien précisément ce qui se passait si ce n est qu il a entendu à deux ou trois reprises le général Savary qui se tenait en haut sur le bord extérieur du fossé et vis à vis ordonner à un adjudant de commander le feu Il n y avait d autres lumières dans le fossé que celle d une lanterne éclairée de plusieurs chandelles et placée à quelque distance Aussitôt après que le prince fut tombé il a vu les gendarmes s approcher ds son corps et l emporter tout habillé pour le déposer dans une fosse préparée derrière un mur de cinq à six pieds de hauteur environ et distant de trois pas du lieu de l exécution lequel servait de dépôt de décombres La fosse fut fermée sur le champ Le prince était vêtu d un pantalon gris bottes à la hussarde cravate blanche ayant sur la tête une casquette à double galon d or laquelle à ce qu il a entendu dire fut immédiatement jetée dans la fosse Le prince portait deux montres dont l une seulement lui fut enlevée par un gendarme et remise par lui au général Savary l autre est restée sur sa personne ainsi que les bagues qu il avait aux doigts et dont une portait un brillant Enfin sur le bord extérieur du fossé avec le général Savary se trouvaient plusieurs officiers généraux parmi lesquels il a reconnu le général Caulaincourt écuyer de Bonaparte qu il avait vu descendre de voiture dans la cour N ayant rien autre à déclarer a sig ié avec nous témoin après lecture faite Signé Blancpain Laporte Lalanne le vicomte Héricard Ferrand de Thury…

*******************
En outre, il convient de mentionner le nom de l'ex-maréchal des logis Grison, de la gendarmerie d'élite, qui a également témoigné de la présence du général Caulaincourt à Vincennes au moment de l'exécution du duc d'Enghien.


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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé

Message par BRH » Dimanche 05 Juin 2016 22:47:16

Cette question rebondit, à la lecture du n°50 de la Légitimité (14/12/1884). C'est une tentative de faire coller les faits avec les récits de Nauendorff. Nous y reviendrons, mais chacun pourra s'en faire une idée à sa lecture :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... daire.zoom

A développer, donc...
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Re: le Chaînon manquant entre Napoléon et Louis 17 retrouvé

Message par BRH » Vendredi 10 Juin 2016 14:59:24

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