par Antonio » Dimanche 06 Juillet 2008 21:16:08
Merci Monsieur pour votre estime et comprension
Si vous etes interessè à cette tragedie inhaudite vous aurez de que pleurer beucoup, comment aussi moi j'ai fait depuis tant d'annèes
Dieu peut tout pardonner , ou mieux : " Dieu peut pres-que tout pardonner"
Dieu pouvait pardonner la mort injuste de Louis XVI
Dieu pouvait pardonner la mort injuste de Marie Antoinette
Mais Dieu n'a pas voulu pardonner la mort (?) injuste de ce cheri petit enfant (Louis XVII)
Je crois que dans l'histoire de l'homme , jamais c'est passè quelque chose de si cruel comment dans le periode du grand terreur en France
Et cela s'est passè dan un pays de bons gens , un peuple tres cultivé, un peuple inimitable sous le profil de la sapience de la culture , de l'art ed de l'amour pour l'homme.
dieu ne veut pas nous pardonnercette tragedie ces erreurs se presumption , et je peux comprendre que Dieu soit fachè
Mais Dieu nous empeche aussi de faire le la lumiere , meme si l'homme de bien est repenti de tout ça, lui nous empeche de comprendre la verité de ce que s'est passé.
Lisez bien ( dans ce document dont j'ai dans mes mains l'original imprimè à l'epoque)
à quel niveau de folie etait gouvernée la France pendant le disastre de 1793.
Dans quelles mains etait tombé ce pauvre enfant…
RĖPONSE DU CI-DEVANT DAUPHIN,
A la lettre de MONSIEUR, qui s’est qualifié du titre de Régent ; suivie de sa profession de Foi, écrite par lui-même.
IMPRIMĖE PAR SON ORDRE.
Lettre de ci-devant MONSIEUR qui s’est qualifié du nom de Régent de Louis XVII.
«Il est enjoint et ordonné, de la part de tous les honnêtes et fidèles français qui composent le nouveau royaume de France, notamment de Monsieur, régent, et futur roi Louis XVII comme aussi de la part de toutes les puissances de l’Europe, de faire arrêter et écrouer, aussitôt la présente reçue, tous les membres composant la soi-disant assemblée conventionale qui ont assassiné ignominieusement le meilleur et le plus juste de tous les rois, et trompé freudaleusement tous les abitans de la France ; en outre de faire arrêter et écrouer de même tous les jacobins qui se sont aussi érigés en assemblée : cette poignée de brigands qui se flatte de convertir en brigandage deux cens ving-un millions d’âmes ; cette poignée de scelérats qui ne veut reconnoître ni roi, ni religion, ni loi, ce qui n’existe plus dans ce GLOB gangrené, qui va être massacré et impesté ; de faire arrêter pareillement et enchaîner un ci-devant D’Orleans, reconnu fils d’un valet d’écurie, pour attendre tous leur jugement de mort, ce qu’au cas appartiendra, ainsi délivrer à la fois tout l’univers de l’extrême ou essence du fiel, du venin, de la gangrêne et peste dont tous ces exécrables êtres se sont nourris et abreuvés.
Il doit vous importer de mettre ce ordre à l’exécution, si vous ne voulez être compris dans le nombre de ces êtres qui vont éprouver le ressentiment universel.
Fait à Weissembourg, de 26 janvier, l’an dernier du brigandage.»
RĖPONSE DU CI-DEVANT DAUPHIN,
et sa profession de Foi.
ONCLE ET FRANÇAIS PATRICIDE !
Du fond de la retraite avilissante où m’ont plongés vos lâches complots.
J’entend des cris poussés avec horreur et qui m’anoncent une lettre dans laquelle vous me qu’alifiez du nom de Roi pour vous parer plus facilement et avec orgueil de celui de Régent.
Ne croyez pas que cette circulaire, qui insulte à la sovranité Nationale,me fasse partager votre aversion pour la Liberté et l’Egalité.
Six mois de réflexion dans un lieu destiné au criminel, la mort ignominieuse de mon père, celle qui peut-être menace jusqu’au dernier rejeton de ma malheureuse famille ont déchiré l’enveloppe dans laquelle mon extrême jeunesse renfermoit mes facultés intellectuelles, et le mâl courage des Représentans du Peuple qui, bravant l’Univers entier, a fait tomber la tête de mon père, a aussi donné de l’énergie à mon âme alarmée.
Appelé par ma naissance au Trône de mes ancêtre, peut-être un jour aurais-je fait le malheur de tout un peuple.
J’aurois été son tyran et son fardeau, si la Révolution que j’ose appeler heureuse, quoiqu’elle me coûte les jours de mon père, ne m’avoit fait lire dans le miroir de la vérité.
Oncle cruel, frère assassin, et vous français, indignes de ce nom, vous parlez de venger la mort de mon père et c’est vous qui l’avez assassiné ; c’est vous qui l’avez fait tomber sous la glaive de la Loi ; c’est vous enfin qui l’avez consigné dans les fastes de l’histoire comme un objet d’exécration.
Vous parlez de venger sa mort, tournez donc vos armes contre vous-même, contre ces brigands échappés à la juste fureur de tout un Peuple Républicain, et contre tous les Français qui ont lâchement quitté le sol de la Liberté pour grossir les cohortes de ces vils despotes qui croient qu’on ne peut être heureux qu’en élevant une tête altière et orgueilleuse au milieu d’un troupeau d’esclaves.
Tyrans des Peuples, vous accusés les Représentants de la Nation Française d’avoir assassiné mon père, si malgré la tendresse filiale, ma raison, d’accord avec le décret qui l’a condamné, détourne les sanglots de mon cœur à taire mes larmes.
Vous avez conduit aux bords du précipice ce roi foible et victime de vos manœuvres.
Contre-révolutionnaires, vous l’avez précipité et vous mettez le comble à tous vos crimes, en cherchant à faire rejaillir sur des législateurs équitables, l’opprobe et l’ignominie qui doit vous couvrir à jamais.
Des troupes soldées par un pouvoir dispotique, armées pour mettre tout à feu et à sang dans la capitale, les Français assassinés à la place de louis XV, le 12 juillet 92, les horreurs de la guerre, l’estinction de notre numéraire, des correspondances contre-révolutionnaires , voilà une partie des crimes de mon père, voilà votre ouvrage.
Il ne falloit rien moins qu’un Peuple jaloux de recouvrir ses droits, et fier de sa liberté pour déjouer tous vos complots, se garantir de vos manœuvres , et planter au milieu de vous l’arbre de la liberté, ce point de raliement de tous les Républicains.
Sous cet étendard sacré, tremblez lâches émigrés,et vous tyrans qui siégez encore sur des trônes soutenus par l’orgueuil, l’intérêt, la bassesse et le fanatisme.
Les Français, vainqueurs de la bastille, de Walmi, de Mons, de Gemmappe, sont encore de bout, ils brûlent de vous combattre ; ils quittent leurs foyers, et bientôt ils n’habitterons plus que des tentes ou des vaisseaux, se reposant sur les jauriers de leurs victoires ; car, que’est-ce qu’un soldat qui se bat pour un maître qu’il ne sert que par un vil intérêt, et que toujours il déteste, contre un homme libre qui défend ses droits ?
Oui, du fond de ma retraite obscur, je n’ouris ma vegeance du doux espoir que bientôt la terre s’entrouvrira pour anéantir et purger de son sol tous les monstres qui ont conspiré la perte de la république, car telle est ma profession de foi, je m’en orgueilli de la publier, puis-t’elle être l’effroi des têtes couronnées.
PROFESSION DE FOI
Né pour être Roi j’abhore le Trône.
Quelle que soit la volonté Nationale à mon égard, je m’y soumets avec respect.
Si ma mort intéresse la République, si son salut dépend de ma tête, je suis près à la livrer avec une fermeté digne d’un homme libre et d’un Républicain.
Si, au contraire, par un acte d’humanité, la Nation ne voit en moi que le fils d’un père coupable et qu’elle me laisse la vie, j’obtiendrais d’elle le livre de ses Loix ; elles embrassent mon cœur du feu sacré de la Liberté et de l’Ėgalité.
Je prendrai le nom d’enfant de la République, et dès que mes forces, et mon expérience secondant mon courage, me permetteront de servir ma patrie, je demanderai une épée tente du sang de mon père et de l’immortel Pelletier.
Je me joindrais aux gènéreux défenseurs de la République.
Je purifierai le sang de ma famille dans le sang des tyrans.
J’appeserais par mille morts les mânes du législateurs que le crimes de mon père on conduit au tombeau.
Fier de partager les glorieux exploits de tous les braves Sans-Culottes, le théatre de la guerre deviendra ma patrie.
J’acquierrerais au champ de l’honneur une gloire que j’aurois sans doute méconnue sur le Trône ; soumis à mes chefs, j’apprendrai à connaître sous la discipline militaire, que la véritable gloire n’émane point de la fortune, ni de la noblesse des ayeux, mais bien du courage et du mérite personnel, et défendant ma patrie, je m’efforcerai de lui rendre les bienfaits que j’ai reçu d’elle, et le fils d’un Roi sera soldat Républicain.
Signé LOUIS CAPET, fils, ci-devant Dauphin.
De l’im. La citoyenne TREMBLAY , rue Aubrile-Boucher, n° 43, près celle Quincampoix.