L'hypercritique et les "tabellions"...

A ceux qui exigent des preuves documentaires de l'existence d'un naevus maternus sur le médian interne de la cuisse gauche de Louis XVII, le témoignage de Mme de Rambaud paraît amplement suffisant à qui veut aborder le sujet objectivement.
Il peut être profitable à certains de semer le doute en exigeant des preuves documentaires du moindre fait mis en avant pour justifier de l'identité de Naundorf. Comme s'il était possible de satisfaire cette curiosité aujourd'hui davantage qu'il y a 174 ans !
Dans cette affaire, ou bien il faut admettre le témoignage d'une personne sensée, honnête, désintéressée et courageuse, ou bien il faut considérer qu'elle était tout le contraire, c'est à dire, déséquilibrée, malhonnête, cupide et sournoise ! Sur ce point, les faits, l'historiographie ont tranché.
Il convient de se rappeler que -dans cette affaire comme dans d'autres- l'historien ne peut se contenter d'accumuler les documents quand ceux-ci ont été détruits ou n'existent pas... Les faits les plus anodins peuvent avoir une importance qui ne se révèlent que plus tard. Sur l'instant, les acteurs de l'histoire future ne songent pas nécessairement à authentifier leurs actions ou leurs constatations par des procès-verbaux dûment authentifiés.
Sans doute ne convient-il pas de retenir tous les témoignages ultérieurs, révélés souvent d'une manière accidentelle, sinon providentielle. Il importe de replacer lesdits témoignages dans leur contexte, après en avoir réalisé la critique interne et externe.
En l'occurence, s'agissant de Mme de Rambaud, ceci a été fait de manière magistrale par son descendant Guy de Rambaud que l'on ne pourra taxer de favoritisme ou de subjectivité, sauf à produire de nouveaux documents qui anéantiraient les conclusions de son travail très complet.
L'allusion au signe du Saint-Esprit portée par Louis XVII est patente dès 1833. Le père du fameux Thomas qui mit en procès Naundorf (et qui le perdit) fit paraître une dénonciation de l'imposture dès 1837. Il alla jusqu'à citer l'examen d'un médecin assurant que ledit signe n'existait pas sur la cuisse de Naundorf. Mais l'examen de la dépouille de celui-ci en 1845, par des médecins hollandais mentionna bien ce signe...
La preuve documentaire recherchée figure sans doute dans les pièces saisies au domicile de Naundorf en 1836, plus certainement dans celles saisies arbitrairement par la police de Louis-Philippe en 1837 au domicile de Mme de Rambaud !
Comme chacun devrait le savoir, tous les gouvernements républicains qui se sont succédés étaient notoirement naundorfistes. C'est pour cela -forcément- qu'ils ont fait disparaître ledit dossier pour empêcher, assurément, que l'imposteur ne soit confondu...
Autrement dit, la République aurait protégé le mythe forgé par un escroc pour se prémunir de toute restauration royaliste !
Qui peut croire à cette fable ?
Il peut être profitable à certains de semer le doute en exigeant des preuves documentaires du moindre fait mis en avant pour justifier de l'identité de Naundorf. Comme s'il était possible de satisfaire cette curiosité aujourd'hui davantage qu'il y a 174 ans !
Dans cette affaire, ou bien il faut admettre le témoignage d'une personne sensée, honnête, désintéressée et courageuse, ou bien il faut considérer qu'elle était tout le contraire, c'est à dire, déséquilibrée, malhonnête, cupide et sournoise ! Sur ce point, les faits, l'historiographie ont tranché.
Il convient de se rappeler que -dans cette affaire comme dans d'autres- l'historien ne peut se contenter d'accumuler les documents quand ceux-ci ont été détruits ou n'existent pas... Les faits les plus anodins peuvent avoir une importance qui ne se révèlent que plus tard. Sur l'instant, les acteurs de l'histoire future ne songent pas nécessairement à authentifier leurs actions ou leurs constatations par des procès-verbaux dûment authentifiés.
Sans doute ne convient-il pas de retenir tous les témoignages ultérieurs, révélés souvent d'une manière accidentelle, sinon providentielle. Il importe de replacer lesdits témoignages dans leur contexte, après en avoir réalisé la critique interne et externe.
En l'occurence, s'agissant de Mme de Rambaud, ceci a été fait de manière magistrale par son descendant Guy de Rambaud que l'on ne pourra taxer de favoritisme ou de subjectivité, sauf à produire de nouveaux documents qui anéantiraient les conclusions de son travail très complet.
L'allusion au signe du Saint-Esprit portée par Louis XVII est patente dès 1833. Le père du fameux Thomas qui mit en procès Naundorf (et qui le perdit) fit paraître une dénonciation de l'imposture dès 1837. Il alla jusqu'à citer l'examen d'un médecin assurant que ledit signe n'existait pas sur la cuisse de Naundorf. Mais l'examen de la dépouille de celui-ci en 1845, par des médecins hollandais mentionna bien ce signe...
La preuve documentaire recherchée figure sans doute dans les pièces saisies au domicile de Naundorf en 1836, plus certainement dans celles saisies arbitrairement par la police de Louis-Philippe en 1837 au domicile de Mme de Rambaud !
Comme chacun devrait le savoir, tous les gouvernements républicains qui se sont succédés étaient notoirement naundorfistes. C'est pour cela -forcément- qu'ils ont fait disparaître ledit dossier pour empêcher, assurément, que l'imposteur ne soit confondu...
Autrement dit, la République aurait protégé le mythe forgé par un escroc pour se prémunir de toute restauration royaliste !
Qui peut croire à cette fable ?
