son authenticité est attestée par des membres du Tribunal révolutionnaire qui ont assassiné la Reine, alors qu'au contraire
Son authenticité est attestée par l'écriture et les particularismes propres à Marie Antoinette, si étonnants qu'aucun faussaire n'aurait pu les inventer. Ces fautes d'orthographes et tics de langage sont très nombreux dans le "testament".
J'ajoute que les destinataires des lettres de la reine les conservaient soigneusement, et que cet hypothétique orfèvre n'aurait pu avoir accès à suffisamment de modèles pour forger un faux si parfait.
il n'y a que la signature de Fouquier-Tinville ( différente en outre de la signature apposée sur l'acte d'accusation de la Reine ) accompagnée de celle de quatre conventionnels ( Lecointre, Legot (?) Guffroy, Massieu )
Et alors ? Où est l'élément choc qui va faire basculer les opinions ? Et qui a prouvé que la signature de Fouquier est fausse, d'abord ?
ces 5 signatures sont absentes des 615 exemplaires environ distribués aux députés et sénateurs le 22 février 1816 ; or cette absence est d'autant plus remarquable qu'elle a interdit à tout esprit curieux de faire la critique immédiate de cette fausse information historique qui, avec la similitude de l'écriture avec celle de la Reine, constituait l'un des deux critères d'authentification du manuscrit, présenté solennellement par Decazes, dans son discours aux deux Chambres, si on en croit les Mémoires du Chancelier Pasquier !
Et alors ? Va-t-on faire l'analyse du document apocryphe également ? On a jugé utile de recopier le "testament" de la reine, pour pouvoir le distribuer. Pour rappel, il n'existait pas de photocopies.
Dans la foulée, on en a corrigé les erreurs et la ponctuation, pour ajouter, sans doute, de la grandeur à l'image de la reine.
Et alors ? Ce document ne nous intéresse pas. Seule la lettre écrite le 16 octobre 1793 à 4h30 requiert notre attention. Et il faut vraiment être fâché avec la graphologie la plus élémentaire pour en trouver l'écriture similaire à celle de Marie Antoinette !
Mais il est vrai que Charles connaît si peu Marie Antoinette qu'il fondait au départ ses réflexions sur le document recopié ! Et qu'il a fallu mon intervention pour qu'on poste enfin le "testament" authentique sur son forum !
sa traçabilité historique est irréfutable, alors qu'au contraire :
es experts et spécialistes se perdent eux-même en conjectures diverses, pour comprendre pourquoi Robespierre aurait conservé un document dont rien ne permet d'affirmer qu'il l'aurait eu entre les mains et que Courtois aurait pu trouver sous son lit, après Thermidor
Et alors, une fois de plus ! Que la lettre de Marie Antoinette ait atterri sous le matelas de Robespierre ou du pape ne change rien à l'affaire ! C'est l'écriture qui en couvre le papier qui importe.
les témoignages en sa faveur sont très tardifs ( Mmes Bault et Lamorlière ) et indirects
Ca, c'est à mourir de rire ! Charles tient pour rien le témoignage de personnes présentes à la conciergerie, qui ont rencontré Marie Antoinette !
C'est ce qu'il appelle des "témoignages indirects" !
sa découverte a été faite dans des conditions de légalité douteuses en janvier - février 1816 contrastant avec le "miracle " invoqué par certains esprits
Je me répète, mais... et alors ?

Ce document a été retrouvé, c'est tout ce qui compte. Il est là, à notre disposition, ouvert à toute analyse scientifique.
les motifs avancés par son dépositaire Courtois, escroc et faussaire avéré, pour expliquer sa non révélation après Thermidor sont à l'évidence mensongers de la part d'un régicide !
Mais il a bon dos, ce Courtois ! Tantôt scanner doué de mediumnité, tantôt imbécile à la lourdeur insondable... Nos amis le mettent à toutes les sauces, suivant leurs besoins.
Et pourquoi Charles présuppose-t-il qu'il aurait forcément menti ? Délit de sale gueule ?
cette lettre a été remise au préfet de la Meuse en février 1816 en même temps qu'une autre lettre de Marie Antoinette, destinée à servir de lettre - témoin, et dont il est sûr et certain qu'elle était apocryphe, car il est établi historiquement que son objet ( demande par la Reine d'un délai de 3 jours pour permettre à ses avocats d'étudier les pièces de son dossier ) N'A PAS EXISTE ! Or cette lettre qui a été remise à Decazes n'a pas été versée aux archives royales et ensuite aux AN puisqu'aucun historien n'a pu l'examiner à ce jour, tout comme un autre billet écrit par la Reine à sa fille Madame Royale pour demander des vêtements restés au Temple !
Attendez, là...

ça va trop vite pour moi... Qui a prouvé que la demande de délai était apocryphe ? Charles semble vraiment confondre hypothèse et confirmation...
Quant au billet à Mme Royale, Charles a commencé par l'estimer authentique, en en modifiant toutefois le texte, pour s'en servir dans sa thèse. Maintenant qu'il s'avère que cette pièce ne lui est d'aucune utilité, en fin de comptes, il la réfute purement et simplement ?
J'ai pas tout suivi, là...
Et puis, quand bien même ces deux documents seraient apocryphes, ils n'entraîneraient absolument pas la fausseté du "testament" ! Par contamination, peut-être ?
son écriture est tellement identique à celle de la Reine qu'il est impossible qu'elle soit une imitation.
Ah que voilà enfin une affirmation qu'elle est vraie !
Si cela était vraiment impossible, comment donc ont été établis les "faux-vrais" fac-similés distribués aux députés et sénateurs le 22 février 1816, et établis comme étant conformes à l'original par Decazes, alors que le texte du manuscrit a été expurgé des fautes d'orthographe qui s'y trouvent ?

Ah, parce que vous trouvez qu'il y a moyen de confondre cette écriture poussive et appliquée, mal calligraphiée en tirant la langue, avec celle de Marie Antoinette, vous ?
Pour toutes ces raisons - aggravées par celles à venir dans un prochain message - nous considérons que l'authenticité de la lettre dite "lettre - testament" de la Reine Marie - Antoinette du 16 octobre 1793 est frappée d'une très grave suspicion légitime !
Oui, nous attendons votre prochain message, mes amis. Et nous espérons qu'il nous offrira un peu plus d'éléments concrets !
Cette lettre a été fabriquée par Courtois en 1814 - 1815, pour tenter d'obtenir du roi Louis XVIII le bénéfice de l'amnistie générale, dont les régicides ont été exclus par la loi du 12 janvier 1816.
Avec des si, comme dirait l'autre !
