Un autre mérite doit être reconnu à Reynald Secher.
Celui d'avoir créé le concept de mémoricide.
Ce génocide vendéen, en effet, fut dénié, comme purent l'être pendant un certain temps les deux autres précités.
Or, contrairement à ces deux autres, le génocide vendéen a continué d'être nié et les chaires universitaires de l'Histoire de la révolution française (Aulard, Mathiez, Lefebvre, Soboul) l'ont sciemment occulté pendant près d'un siècle. Il fallait, coûte que coûte, "sauver la I° République" pour que la III° s'en sorte, d'une part, et que le radicalisme bolchevique et l'idée même de révolution soient eux-mêmes "sauvés".
Au crime de génocide s'est ajouté, dit Secher, celui de mémoricide.