je trouve que Louis XVI et sa famille avait le couteau à la gorge si vous me permèter cette expression.
le Roi devais partager le pouvoir avec les membres de l`Assemblées, ils ne pouvait prendre des décisions seulement si l`Assemblée est d`accord
je pense bien que la constitutions avait été imposé au Roi et ils devait l`accepter malgré lui
Les députés auraient du davantage travailler avec le Roi pour établir cette Constitution, et non pas lui imposer d'en valider une auquel il n'avait pas participé
Pour trouver un moyen de réguler la dette de l'Etat. Cela aurait du être leur préoccupation principale.
Les réformes de toutes façons, se seraient faites d'elles-mêmes, le Roi étant parfaitement pour.
constitution qui n'était vraiment pas pressée, d'autant que le royaume en avait déjà une
A partir de moment où l'Assemblée s'est mise à regarder le Roi comme un rival
Donc oui, le Roi a bien le couteau sous la gorge, d'ailleurs il ne peut plus sortir de Paris, il ne peut même plus aller faire ses Pâques à Saint-Cloud !
Après soit on est pour, soit on est contre, c'est une question d'opinion.
Le monarque avait trouvé de nombreux interlocuteurs parmi les députés : La Fayette, Mounier, Mirabeau...
Louis XVI a d'ailleurs reconnu l'Assemblée nationale le 9 juillet 1789 et a appellé les membres de la noblesse et du clergé à rejoindre celle-ci, pour ceux qui ne l'avaient pas encore fait.
Ce n'est pas ce qu'il ressortait de la plupart des cahiers de doléance, y compris de ceux de la noblesse et du clergé. Les sujets du roi voulaient une égalité devant l'impôt, plus de privilèges et davantage de libertés.
C'était plus urgent que la dette. Dette, dont le problème ne sera pas réglé avant le Directoire, lorsque ce dernier est obligé de déclarer la "demi-banqueroute" du pays en 1797.
Cela dépend desquelles...
Dans laquelle le roi était tout puissant et ses sujets, privés de nombreux droits, dans le cadre d'une société, juridiquement, profondément inégalitaire. Ce n'est pas cela une Constitution !
Le roi ne pouvait plus cumuler les trois et conduire ses sujets, docilement, à sa guise, sans qu'il existe un contre-pouvoir législatif ; et que la loi, élaborée par les représentants des citoyens, soit la même pour tous, sans distinction de naissance ou de fortune.
Elle ne l'a jamais vu comme un rival...
Pour que le système fonctionne bien, il aurait peut-être fallu un changement de monarque et une abdication de Louis au profit d'un autre membre de sa famille !
Je doute qu'il y avait beaucoup de personnes encore favorables à une société féodale et médiévale, gorgée de privilèges et d'absolutisme, face à ce qui se passait autour de notre pays...
Bof, La Fayette n'a jamais soutenu le Roi
quant à Mirabeau, il fallut le payer bien cher
C'est à partir de ce moment-là que l'Assemblée aurait dû travailler de concert avec lui.
Ce dont il avait besoin, ce n'était pas d'une nouvelle constitution, mais d'une solution concrête pour empêcher le bâteau de couler !!
Et je doute fort que les cahiers de la noblesse et du clergé réclamaient ce que vous sous-entendiez
C'est justement parceque les privilégiés ont refusé de céder au Roi que ce dernier a été contraint de convoquer les Etats-Généraux.
Celles que réclamaient le peuple dans ses cahiers de doléances
Si l'ancienne constitution du royaume n'en était pas une pour vous, qu'était-elle ?
Ses pouvoirs étaient limités par, justement, les privilèges des uns et des autres, les différents corps et corporations, et bien sûr les Parlements.
Dans un pays où le monarque était tout puissant, une telle Révolution n'aurait jamais été possible !
Oh que si... elle ne considérait que n'était bon que ce qui sortait de son sein...
vous résumez parfaitement le complot qui visait à mettre le duc d'Orléans sur le trône !!
Oh, ceux qui perdaient tout, si, surement !!
Qu'est-ce que je devrais dire quand, à en entendre certain, la vie en France avant la Révolution était l'enfer sur terre et qu'après elle est devenue idyllique ?
Bien entendu que si. Le parti ou club des Feuillants à l'Assemblée menait une politique de défense de la monarchie constitutionnelle.
C'est aussi lui qui prête serment sur la Constitution avec le roi lors de la Fête de la Fédération. Il a mené une politique raisonnée et équilibrée du début jusqu'à la fin.
Ce n'est pas parce que la reine ne l'aimait pas qu'il faut écrire n'importe quoi.
Citation:
quant à Mirabeau, il fallut le payer bien cher
Certainement pas. Il a été partisan du régime de monarchie constitutionnelle bien avant les journées de 1789...
Ses liens avec les physiocrates le prouvent très bien.
Pour que tout le monde relève le pays, ne pensez-vous pas qu'il fallait déjà que l'on les traîte à droit égal ?
Il faudrait peut-être en lire avant de reprendre votre lecture des événements toujours aussi manichéenne !
Non, pas tous, seulement certains courtisans et proche des princes de sang lors de l'Assemblée des notables qui s'est tenue auparavant.
Effectivement, ceux-ci réclamaient l'égalité devant la loi et des status juridiques égaux, notamment devant les impôts. Ce qui sous-entendait aussi une demande de fin des privilèges. Le roi n'a jamais proposé cela tout seul et renvoya les ministres, comme Turgot, qui en avait émis l'hypothèse dix ans plus tôt.
Elle n'en était pas une puisqu'elle confiait les trois pouvoirs politiques au monarque et ne définissait pas les rapports entre eux (forcément, puisqu'ils étaient tous à la même personne).
Il ne faut pas exagérer non plus. De plus, les Parlements ne possédaient qu'une partie du pouvoir législatif, que par délégation royale . Ils n'avaient aucun moyen de forcer le roi à faire quoique ce soit : le droit de remontrance pouvait être "cassé" par le roi, sans aucun souci. Les parlementaires n'étaient que propriétaires d'une charge acheté au roi, pas un réel contre-pouvoir, représentant les sujets du royaume.
Les idées des Lumière faisaient leur chemin dans le monde entier, je ne vois pas pourquoi la France en aurait été oubliée, vu la nationalité de la plupart de leurs "propagateurs".
Evitons les affirmations gratuites et avançons quelques preuves à cela...
Où avez-vous vu cela ?
Je le répète, beaucoup de Français voyaient encore dans le souverain un roi absolu, ils n'avaient pas perçus les réels changements de 1789-1790.
On ne vivait plus comme au Moyen-Age mais dans des temps "modernes"...
Ce ne sont pas mes propos, donc évitez de penser que j'adopte un tel raisonnement,
Oh, je dis n'importe quoi ? Bon, ben tant pis pour moi alors. Puisque je n'y connais strictement rien sur la Révolution, et que j'ai décidemment une vision "manichéenne" des choses, il vaut mieux que je me taise et que je vous laisse discuter entre "spécialistes".
Mais vous savez quand même que Mirabeau s'est fait payé TRES CHER ses services ?
Puisque je n'y connais strictement rien sur la Révolution, et que j'ai décidemment une vision "manichéenne" des choses, il vaut mieux que je me taise et que je vous laisse discuter entre "spécialistes".
C'est vrai, qui suis-je, moi, pour savoir ce que voulaient la noblesse et le clergé ?
EXTRAITS DES CAHIERS DE DOLEANCES DU CLERGE DU BAILLIAGE DE VENDOME :
[...]
Nous supplions Sa Majesté et les Etats Généraux d’ordonner :
- Que la répartition de l’impôt de quelque nature qu’il soit, ne sera plus arbitraire2
- Que les impositions seront supportées par les trois Ordres de l’Etat sans distinction immédiatement après la tenue des Etats Généraux.
- Que la répartition des impôts se fera par les Etats Provinciaux dont nous demandons l’établissement. [...]
- Que les aides et gabelles seront supprimées[...]
- Qu’aucun impôt ne sera à l’avenir assis ou prorogé sans le consentement des Etats Généraux
- Que les ministres seront responsables de leur gestion aux Etats Généraux
- Que les dépenses [de chaque ministère] y compris celles de la Maison du Roi seront invariablement fixées et que les ministres de chacun d’eux seront responsables à la Nation assemblée de l’emploi des finances [...]
- La justice doit assumer le bonheur des citoyens [...] il s’est glissé dans son administration des abus en tout genre [...] nous conjurons Sa Majesté et les Etats Généraux de s’occuper d’une réforme si nécessaire dans cette partie d’administration :
- Qu’on fasse une réforme dans le code civil et criminel et que les frais de justice [...] ne soient jamais augmentés à volonté.
- Que tout procès soit jugé [dans un espace de temps raisonnable][...]
- Que les justices seigneuriales seront supprimées [...]
EXTRAITS DU CAHIER DE DOLEANCES DE LA NOBLESSE DU BAILLIAGE DE VENDOME:
Assemblée électorale le Mardi 24 Mars 1789. Comparants: les nobles du bailliage de Vendôme .(suit la liste des nobles concernés. On note la présence de Donatien Marie Joseph de Vimeur de Rochambeau pour son fief situé à Villiers)
La Noblesse du bailliage de Vendôme demande:
1.-Lesdits Etats Généraux seront rendus périodiques à des époques [...] qu ’ils fixeront eux-mêmes. [...]
2.-Il sera établi des Etats Provinciaux dans tous le Royaume. [...] Le devoir du député (de la Noblesse) est de conserver à son Ordre les droits honorifiques et les prééminences dont la Noblesse française à joui ou a dû jouir jusqu’à ce jour. [...] 3.-On laisse à la sagesse des députés à décider si l’on doit voter par Ordre ou par tête.
4.-On s’occupera de la suppression, ou au moins de la modération des droits d’aides et des gabelles. [...]
5.-La Noblesse consentira un subside sur toutes les propriétés immobilières, quelle que soit la qualité du propriétaire. [...]
6.-Il ne sera fait aucun emprunt, ni levé aucun impôt sans le consentement de la Nation légalement convoquée en Etats Généraux. [...]
7.-Les Ministres seront responsables de leur gestion aux Etats Généraux qui pourront les faire juger par des tribunaux compétents. [...]
8.-Les dépenses de chaque département (ministère), même celles de la Maison du Roi seront fixées et il sera procédé à une réduction des pensions, avec un tel ordre que la réforme puisse être entière et durable.[...]
10.-Qu’on laisse des impôts sur le commerce et l’industrie, mais qu ’ils soient modérés [...] qu’on taxe avec sagesse et graduellement les objets de luxe"
11.- " La liberté individuelle des français sera assurée par la suppression de toute les lettres closes, lettres d’exil et autres espèces d’ordre arbitraire. [...]
12.-Aucun concitoyen ne pourra sous aucun prétexte, être enlevé à ses juges naturels. [...]
13.-L’abolition de toutes commissions particulières (= tribunaux d’exception) [...] que les magistrats (juges), dépositaires et conservateurs de la loi ne puissent ni la changer, ni la modifier.
14.-Que la maréchaussée soit doublée et ses fonctions clairement énoncées "
15.-Qu’il soit délibéré sur la liberté de la presse.
Cahier de doléances de la noblesse d’Evreux.
...que nul impôt, nulle taxe ne peut-être établi, nulle création d’office faits sans le consentement des Etats Généraux
...que la liberté personnelle, base de toute notre société, doit être assurée à tous les individus...
Qu’aucun citoyen ne peut être détenu sans être remis , au plus tard dans les 24 heures, à ses juges.
Que la liberté de la presse doit être accordée indéfiniment......
que la noblesse seule ait le droit exclusif de porter l’épée, droit qui lui à toujours appartenu.
Source : archives départementales de l'Eure
Relisez donc l'épisode de l'Assemblée des Notables !!!
Dites, vous connaissez Calonne ?
Le Roi était parfaitement d'accord pour plus d'égalité dans la répartition des impôts.
Je ne savais pas qu'une constitution impliquait nécessairement la séparation des pouvoirs.
C'est justement parceque les Parlements avaient un pouvoir énorme que Louis XV les a supprimé.
Voilà, je laisse tomber ces discussions qui ne sont plus de l'Histoire mais qui sont purement d'ordre "idéologique". Et moi ça ne m'apportera rien.
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