Les sottises de l'afrocentrisme

Les sottises de l'afrocentrisme

Message par BRH » Samedi 30 Août 2008 19:16:17

Bernard Lugan et Jean haudry écrivent dans l’Afrique réelle.

Dans les années 1960, Cheick Anta Diop insiste sur le rôle de la tradition orale en Afrique. Hampaté Bah a dit que quand « un vieux meurt, c’est une bibliothèque qui disparaît ». Anta Diop insiste sur le caractère nègre de la civilisation égyptienne et devient un personnage important en Afrique. Ce n’est pas un homme de terrain mais un compilateur sélectif qui a des intuitions qu’il transforme en système : l’afrocentrisme. Tout serait originaire d’Afrique : les hommes, les inventions via l’Egypte nègre. La négriture des Egyptiens serait la matrice de la civilisation qui rayonne sur le monde classique.

Ces thèses sont très influentes aux USA. Ces postulats sont repris par la nouvelle école négro-américaine qui en fait une histoire officielle au sein des universités américaines. Ainsi, Abou Bakr, empereur du Mali, découvre l’Amérique avec 2000 pirogues au XIVe siècle. En effet, les Mayas ont des traits négroïdes et les Incas pratiquent la momification. Or il est impossible à des pirogues de dériver jusqu’aux Amériques et ensuite d’en revenir sauf à suivre le gulf stream qui se dirige vers l’Irlande. De même, la momification est pratiquée depuis -5000 en Amérique alors qu’elle n’est utilisée que depuis -2000 en Egypte. Les Noirs américains cherchent à travers ces thèses des compensations et les critiques sont considérées comme racistes.

Diop qui est un falsificateur de l’histoire. Il affirme que l’humanité est originaire d’Afrique même si les australopithèques se sont éteints sans descendance. Il n’y a sans doute pas d’Eve africaine (cf. C. Renfew). Il explique que l’homo sapiens sort d’Afrique même si on s’oriente vers une apparition simultanée.
Il pense que les Egyptologues ont détruit les momies noires pour mettre en avant les éléments blancs. Il fait aussi des apparentements linguistiques farfelus qui impressionnent les profanes. Il part souvent d’une parcelle de vérité. Ainsi, pour l’Egypte, les dynasties se mettent en place vers -2700 et elles s’effondrent vers -900 pendant 90 ans, période où des Nubiens prennent le pouvoir pendant deux dynasties. Les analyses des momies montrent la rareté des Noirs : les Egyptiens sont des populations de type berbère. Les Egyptiens tardifs ont, entre le 1er et le 3e siècle de notre ère, d’autres rites d’ensevelissement des morts : ils réalisent leur portrait réaliste (oasis du Fayoum). Les figures sont nettement européennes et nord africaines. Il n’y a pas de Noirs.
Sa méthode linguistique n’est pas scientifique et il commet de nombreuses erreurs étymologiques. Il se présente comme un progressiste mais il a une volonté d’endoctriner pour accroître les antagonismes raciaux.

Bernal est un ancien sinologue spécialisé pendant vingt ans dans les relations entre la Chine et l’occident au XXe siècle. En 1962, il étudie le Viet-Nam puis en 1975 s’intéresse à la Méditerranée orientale, à la Grèce et à l’Egypte. Le titre original de son livre est African Athena. L’éditeur PUF a préféré Black Athena, meilleur argument de vente. C’est un grand succès de librairie.

En Europe, un colloque sur Diop s’est tenu à Lyon en 1999. Les Antillais sont attirés par cette idéologie qui est soutenue par de nombreux journalistes. Le livre de Martin Bernal, Black Athéna est une forme moderne d’afrocentrisme qui a reçu un excellent accueil dans la presse. Pour Lugan, la sous-culture médiatique cherche à détruire les traditions et les éléments de cohésion de la société pour favoriser l’immigration venue d’Afrique qui est un enrichissement. Cette nouvelle idéologie se retrouve dans les universités françaises où on ne trouve pas de livre contradictoires à Diop qui lui est vendu dans toutes les grandes librairies. La science cède devant l’invective et le politiquement correct américain.

Les historiens de la Grèce ancienne réagissent dans leurs publications scientifiques confidentielles. Le grand public n’est pas informé et Bernal a le support des médias. Ainsi, RFI parle souvent du livre de Bernal et en fait une référence dans le monde francophone et antillais.
Un ouvrage collectif est publié en anglais, Black Athena revisited qui montre que les historiens ne sont pas d’accord avec Bernal qui ignore l’archéologie. Il n’y a pas de comptoirs égyptiens ni de pyramides en grèce. Les Grecs sont très précis quand ils décrivent physiquement les étrangers et ils se représentent comme « blancs ». A partir du IVe siècle, les sculptures deviennent réalistes. Avant, les représentations stylisées montraient un idéal europoïde. Idem pour les masques d’or des Mycéniens. Platon et Socrate sont blancs. Au IIIe siècle, on a des représentations typées de Noirs.
Le nom d’Athéna est d’origine libyque selon Hérodote dont il faut se méfier car il exagère la part de l’emprunt. L’étymologie du nom est inconnue, pré-hellénique.

La thèse de Bernal a un succès dans des disciplines autres que l’histoire et elle est diffusée par une sous culture qui devient celle des minorités. Lugan prédit qu’en 2010, elle sera impossible à attaquer. Les historiens africains sérieux n’existent pas en histoire ancienne. En Europe, les spécialistes sont cloisonnés dans leur discipline. L’ethnocentrisme participe à la culpabilisation de l’homme blanc qui est responsable de tout et surtout d’avoir martyrisé sa mère l’Afrique. Les sophismes servent d’idéologie officielle.

http://www.dailymotion.com/video/k14PhODLyRdF1CtF6w
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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Re: Les sottises de l'afrocentrisme

Message par BRH » Jeudi 20 Avril 2023 21:19:53

Contra : Racines https://associationracines.com/les-anciens-egyptiens/

Les anciens Egyptiens, des Nègres

Selon Cheikh Anta Diop, l’auteur de Nations règles et culture, les Ethiopiens et les Egyptiens étaient des Nègres comme tous les autres naturels de l’Afrique et ce sont eux qui ont civilisé le monde. Dans ses écrits, Hérodote affirme que les Egyptiens sont noirs et qu’ils ont les cheveux crépus (Euterpe II, 104). Pour sa part, Diodore de Sicile relève le fait qu’aux dires des Ethiopiens, les Egyptiens sont une de leurs colonies qui fut menée en Egypte par Osiris. Ils ajoutent que l’écriture a pris naissance en Ethiopie. En résumé, les anciens Egyptiens appartenaient à une race africaine (Négre) qui d’abord établie en Ethiopie est venue s’installer en Egypte en suivant le cours du Nil. Par la suite, la Grèce a pris à l’Egypte tous les éléments de sa civilisation, jusqu’au culte des dieux.

L’histoire falsifiée

Au 18e siècle, en pleine période esclavagiste, Volney reconnaissait de bonne foi que c’est à cette race d’hommes noirs que l’Europe doit ses arts, ses sciences et même l’usage de la parole. Malheureusement, dans les temps modernes, l’histoire a été falsifiée. On a feint d’ignorer que la couleur « rouge- sombre » des anciens Egyptiens était un attribut traditionnel de la race noire et petit à petit on a réussi à détruire dans tous les esprits le souvenir d’une Egypte Nègre. L’origine Abyssinienne des premières tribus qui peuplèrent l’Egypte est devenue un mythe et on s’est efforcé de retrouver chez les coptes –qui sont le résultat du mélange confus de toutes les nations qui ont dominé sur l’Egypte- les traits principaux de la vieille race. Les dépositions très édifiantes des Grecs sur l’antériorité de l’Ethiopie par rapport à l’Egypte ont été jetées dans les oubliettes de l’Histoire de telle sorte que plus personne ne se souvienne de l’époque où « Jupiter visitait la sainte Ethiopie » (Homère. Iliade 1,423).

Les dieux des anciens Egyptiens étaient noirs

Et pourtant, même les dieux d’Egypte étaient noirs ! Par exemple, Osiris était un Dieu Ani, c’est-à-dire un Anou(Nubien/Ethiopien):un représentant de la première race Nègre ayant occupé l’Egypte. Pareillement, le Dieu Thot, qui fut le dieu de l’écriture était un Anou. Les Textes des Pyramides et le livre des Morts, qui relèvent des Anou, appartiennent donc à la littérature Nègre. C.A. Diop note de surcroit que les noirs étaient aussi en Elam et que dans l’épopée de Gilgamesh, poème Babylonien, le père d’Ishtar s’appelle « Anu » comme Osiris. Enfin, il semble souscrire à l’opinion d’un historien latin stipulant que les Juifs sont d’origine éthiopienne. La circoncision, qui est une pratique essentielle de leur religion, existait en effet en Afrique dès la Préhistoire( Les anciens Egyptiens et les Ethiopiens en particulier la pratiquaient depuis la nuit des temps) .

Illustration du caractère nègre des anciens Egyptiens

Pour illustrer tous ces propos sur le caractère Nègre de l’Egypte ancienne, C.A. Diop a publié un livre intitulé « l’Antiquité africaine par l’image ». On y voit des représentations d’époque des premiers pharaons de l’Histoire : NARMER (3300 av. J-C) DJEZER (2778) CHEOPS (2600), bâtisseurs des célèbres pyramides de Gizeh. L’image comparative du casque pharaonique de Ramsès Il et de la coiffure d’un toutsi actuel ne laisse planer aucun doute sur la race authentique des Pharaons. Quant aux portraits très colorés de MENTOUHOTEP 1er et de NÉFERTARI, ils confirment avec force la négritude des anciens Egyptiens.

Le nègre barbare : une invention européenne

L’idée du Négre barbare est par conséquent une invention européenne relativement récente cherchant à justifier la Traite des Noirs. En réalité, tous les systèmes scientifiques et philosophiques grecs ont eu l’Afrique pour Berceau. Pythagore, Thalès, Platon… ont tous été des élèves des Egyptiens et à proprement parler, il n’existe pas de « miracle grec ».Pythagore est resté en Egypte pendant 22 ans, de 558 à 536 av. J-C. Platon y est resté de 399 à 387 av. J.-C… C’est par conséquent là-bas, aux pieds des prêtres égyptiens, qu’ils ont puisé le savoir qui a fait leur gloire. L’Egypte pharaonique qui a été leur institutrice pendant si longtemps fait partie du patrimoine du Monde Noir. Elle est elle-même fille de l’Ethiopie. Et « dans sa façon d’écrire, sa culture et sa façon de penser, l’Egypte était africaine ». Telles sont les conclusions du Colloque du Caire en 1974 où les thèses de C.A. Diop se sont imposées au monde scientifique contemporain. Néanmoins, la désafricanisation des noms des pharaons ne facilite pas la prise en compte de ces conclusions par la grande foule quand on sait que « MENA » est devenu Ménès, «KHOUFOU» Cheops, « MENKAOURE» Mykérinos…

Conclusion

Il faudrait aussi rendre aux Africains ce qui appartient aux Africains en cessant d’employer des expressions telles que « Théorème de Thalès », « Théorème de Pythagore »,… pour désigner des concepts mathématiques nés en Afrique bien avant l’arrivée de ces Grecs au pays de Cham (KEMET). Le hold-up de l’Egypte ancienne, arrachée et isolée de son univers négro-africain, doit cesser.
Tant que les Français constitueront une nation, ils se souviendront de mon nom !

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