Les bannis s'expriment

[Francois Delpla]

http://www.passion-histoire.net/viewtop ... 33#p479833

un Loïc se plante en faisant une différence de nature entre la neutralité "girouette" de la Turquie dans la SGM, la fausse de l'Espagne et "quatre vrais neutres" qui s'appelleraient Suède, Suisse, Irlande et Portugal.

A la vérité, tous les neutres ont été des girouettes, accueillantes pendant longtemps à toute manigance nazie.

[boisbouvier]

Tout ce méli-mélo me fatigue. Quand la passion des idées claires refera-t-elle surface ? N'y a-t-il rien de mieux à dire sur la II° guerre mondiale ?
Je lisais hier un vieux livre oublié d'un vieil auteur qui l'est également : "Le mystère du Maréchal" d'Alfred Fabre-Luce. Quelle classe Messeigneurs ! C'était au temps où il y avait encore des gens d'esprit et de valeur en ce pays.

[Francois Delpla]

c'est pour avoir écrit ce genre de truc que tu as été banni de PH ?

à moins que tu ne penses ce point de vue indispensable au débat ouvert par Loïc ?

ce seraient en tout cas les deux raisons possibles de poster ici.

[boisbouvier]

La politique des neutres pendant la II° guerre mondiale fut comme la plupart des politiques un grand dépatouillement, un grand va-comme-j' te pousse. Les intellectuels sont dans leurs rôles quand ils essaient d'en tirer des leçons de morale, des jugements sur les dirigeants et des règles pour l'avenir. Or, c'est une des raisons qui les font se tromper. Les neutres agissaient au jour le jour au mieux de ce qu'ils croyaient être de leur intérêt tout comme ceux qui ne l'étaient pas, neutres. La Suède, la Suisse, l'Espagne durent passer des compromis avec Hitler le diable, tout comme Vichy, mais sans avoir l'excuse des gages qu'un occupant tout-puissant et cruel détenait sur eux. La Suède laissa passer des armes et du matériel allemand à travers son territoire pour ravitailler le front de Léningrad ou celui de Finlande. L'Espagne de Franco livra du wolfram indispensable à Hitler. En d'autres occasions ce fut au contraire Churchill- le- saint qui fut bénéficiaire d'une neutralité positive comme de la part de Salazar ou de la Turquie. Celle-ci fut tout près de s'engager dans la guerre aux côté des Alliés. Sacré Bon Dieu ! il faut bien vivre.
Amen.

[Francois Delpla]

toujours aucun rapport avec un bannissement quelconque, ni avec une lacune constatée PH.

Cela me rappelle les résistants et autres plaisantins qui baptisaient le journal de Brasillach Je suis partout en déformant le "suis" de chuintante façon.

[boisbouvier]

Holà, Delpla, quelle est ta question ?
Pourquoi j'ai été banni par PH ?
Mais je l'ai oublié. Sans doute à cause de mon attachement pour le maréchal et pour Laval qui met tous les opportunistes dans la gêne ou, même, parfois, à la torture. On se veut - on se croit- héroïque ... et on n'est que des profiteurs !

[Francois Delpla]

ce n'est pas une question, c'est un constat : tu te soulages partout sans te demander si l'endroit est conçu pour cela.

[Francois Delpla]

Paul Ryckier met un peu de poil à gratter dans le dos des censeurs en citant ce forum : http://www.passion-histoire.net/viewtop ... 52#p479952

[boisbouvier]

Modo : Pas de prise à partie personnelle, SVP !

[Francois Delpla]

sur l'impuissance boisbouvière à respecter une charte et sans doute à la lire : http://www.delpla.org/forum/viewtopic.php?f=2&t=505

[Francois Delpla]

Pas d'accord :

Sujet du message : Re: Faut il réhabiliter Pétain?
Message Publié : 20 Avr 2014 18:59


Pétain n'a pas été "mis à cette place" comme une vulgaire marionnette. Il s'est arrangé pour être incontournable dans certains milieux, comme le rappelle Alain. De plus, certains historiens semblent hésiter sur la possibilité d'un "complot" pour l'aider à prendre le pouvoir. On a opportunément attiré en AFN les parlementaires de droite comme de gauche qui pourraient entraîner un noyau dur à la poursuite du combat. Le débat est de savoir si on les a laissé s'en aller ou si on a manœuvré de manière à ce qu'ils s'en aillent.

Quand il voit que la "place" est à prendre; il s'en empare. L'épisode de la nomination de son premier conseil montre qu'il s'agissait d'une opération déjà préparée à l'avance. Quand Albert Lebrun nomme Pétain, il s'attend à ce que celui-ci demande quelques jours le temps de consulter les divers parlementaires pour nommer les ministres. Comme il était d'usage à l'époque. Pétain se contente de sortir un billet plié en quatre de la poche de sa veste. Dessus, il a déjà le nom de son premier gouvernement ... Rien que ce détail montre que c'était loin d'être "une divine surprise".

Oubli de Hitler, une fois de plus.

Devant sa victoire sur la France,

le désespoir est planétaire

, de Gaulle isolé dans son pays, Churchill à peine moins, Roosevelt et Staline prêts à traiter comme les 9/10èmes des élites anglaises et françaises.

Ce qui fait Pétain c'est, très précisément, le terrain qui se dérobe sous les pieds de Reynaud, lorsque sa politique échoue. Il voulait traiter (d'armistice et de paix) simultanément avec les Anglais. L'obstination churchillienne, qu'il ne partage ni ne comprend, le fait trébucher et il désigne un successeur hors d'âge, tout proche de ses idées sur bien des points, en espérant pouvoir revenir... quand le paradoxe churchillien aura disparu.

[Francois Delpla]

le lien : http://www.passion-histoire.net/viewtop ... 52#p479952

[Francois Delpla]

PH : une discussion sur le nazisme à laquelle fait pour l'instant défaut la folie du fondateur
http://www.passion-histoire.net/viewtop ... 59#p480030

n'est-ce pas, Paul ?

[boisbouvier]

Ce qui est antigobinien au possible puisque Gobineau voyait dans la nation une abomination créée par le Révolution.

Tocqueville et Gobineau se sont bien connus au ministère des Affaires étrangères sous la II° République quand Tocqueville en fut le chef et qu'il eut Gobineau comme collaborateur.
"J'apprécie plus son coeur que son esprit", dit Tocqueville de Gobineau.
Pourtant leur correspondance montre que Gobineau était loin d'être un sot. La phrase citée plus haut le montre. Il fut l'un des rares penseurs politiques à voir les risques inhérents à l'idéologie nationale. Tocqueville lui-même si perspicace, n'en dit mot. Le militarisme japonais, Mussolini et le fascisme, Hitler et le nazisme ne sont que des avatars de cette idéologie nationaliste qui en comprend bien d'autres tels que la frénésie colonialiste ou les querelles diplomtiques de préséance. Dire qu'on a eu la guerre franco-prussienne à cause d'une dépêche d'Ems ! Et allons donc : trois guerres mondiales en s'en sont suivies. Et si encore c'était fini. Mais il n'en est rien. Voyez Poutine ! Comme si la Russie n'était pas assez grande. Il lui faut l'agrandir encore.

[Francois Delpla]

http://www.passion-histoire.net/viewtop ... 16#p480516

une pertinente critique de Frieser par Chevalier.

Alain.g réplique par des arguments d'autorité : Frieser est compétent, il a toutes (sic) les archives...